lundi, 06 mars 2006
365 marches

Une dispute entre lui et Waves me fit apprécer le talent d’écriture de ce dernier, son ironie dévastatrice à l’égard de lui même et des autres. Par le biais des commentaires laissés sur son blogue, je lus ensuite Tlön, Skotéinos, Cossaw, Zvezdo, puis grâce aux liens des uns et des autres, Christie, Versac, Mo, Sandrine, J…S…, et vous connaissez tous l’engrenage qui s’ensuit, et auquel il faut, à un moment donné, mettre fin sous peine de débordement.

Faisons un aveu ; ma préférence à moi, c’est guillaume (que personne ne prenne la mouche, s’il vous plaît), par sa concision, sa culture, son éclectisme, son sens de la formule et sas qualités d’écriture. Une sorte d’idéal pour moi, peut-être ?





Mon blogue reflète aussi, cela est assez évident me semble-t-il, mon obsession de la forme, forme du texte – orthographe, syntaxe, ponctuation… –, illustration, aspect du blog lui-même. Clarté et équilibre sont mes soucis permanents, mais je suis rarement satisfait, et je retouche souvent des détails infimes, y compris sur des notes anciennes depuis longtemps enfouies.

Et pour terminer, une liste (il en fallait bien une ! ) de mes notes préférées.
- Inspirée par une discussion sacré/profane, Ce Christ n'est pas catholique
- Bach, l'Art de la fugue et la cathédrale de Strasbourg, Inachèvements
- La passion de Bach, La huitième parole du Christ en croix
- La question du nom, Namenlos
- Un point fondamental, sans doute, Traditions
- Ma participation à un jeu de Kozlika, Billets en sablier
- Noli me tangere, Corps présent - corps absent
- Où l'on apprend que je suis géomètre, L'indicatrice de Tissot
- Mon apprentissage de la musique, Où il est question (4)
- Ma découverte de la peinture française, Chardin, au delà du premier regard
- Bordeaux, en bleu et en rouge
En route pour de nouvelles aventures !
00:05 Publié dans Noosphérique | Lien permanent | Commentaires (16)
dimanche, 05 mars 2006
Ceci est la dernière note...
...de la première année de ce blogue.
Demain, pour célébrer cet anniversaire, une note longue, indigeste, ennuyeuse et sans intérêt, en forme de rétrospective.
00:00 Publié dans Noosphérique | Lien permanent | Commentaires (43)
dimanche, 26 février 2006
Fétichiste
D'aucuns ont diagnostiqué le fétichisme. Je vous en laisse juge.
18:40 Publié dans Bach, Listes | Lien permanent | Commentaires (7)
Réalité versus souvenirs
C'est le deuxième qui a eu ma préférence.
Il y a cinq ans, lors de l'intégrale des sonates pour piano de Beethoven par six pianistes différents donnée à Bordeaux, Nicholas Angelich a joué les premières qui lui étaient attribuées, avec partition (c'était son habitude à l'époque, il l'explique dans le Monde de la musique de février) : technique impressionnante, facilité, mais une certaine distance par rapport aux oeuvres qui me laissa sur ma faim.
Lorsqu'il entra sur scène pour interpréter la Waldstein, sans partition, il y eut de l'électricité dans l'air, et un pressentiment qu'il allait se passer quelque chose. Et effectivement, ce fut extraordinaire de sauvagerie, d'impétuosité, et malgré tout d'une maîtrise technique impressionnante. Un choc, renforcé par la surprise.
Hier soir, pas de surprise, évidemment. Mais en cinq ans, l'interprétation a gagné en tension, en profondeur, en émotion, ce qu'elle a pu perdre en spontanéité. Seuls les plus grands pianistes, et seulement au bout de trente ou quarante ans de carrière, sont capables d'une telle densité, mais sans la puissance et la virtuosité de la jeunesse d'Angelich (trente-six ans). La sonate op. 26 Marche funèbre en est transfigurée et portée au niveau d'incandescence de l'op. 111.
Et puis les rhapsodies op. 79 de Brahms, bouleversantes. Et encore les variations Paganini du même, renversantes...

Ce type est un génie, un point c'est tout.
18:00 Publié dans Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 25 février 2006
Bonjour, notre petite table
Notre table basse (Habitat 90's) est généralement vide, hormis un plateau ramené d'Essaouira. Nous y avons pris exceptionnellement aujourd'hui notre café, accompagné de canelés et macarons, et suivi d'un Armagnac (il faudrait vraiment songer à changer de vaisselle), en raison de la remise par moi-même à Ph[s] de son cadeau de Noël-anniversaire (trop tard pour Noël, trop tôt pour l'anniversaire).
J'ai rajouté, pour meubler un peu, mes achats du jour et, très partiellement, mes lectures en cours.
Mes achats du jour:
- Les trois volumes des Semaisons de Philippe Jaccottet (La Machine à Lire)
- Chez Bonnard à Deauville d'Ingrid Rydbeck, Le monastère des Deux-Saints-Jean d'Alexis Curvers, Les portes de Gubbio de Danièle Sallenave, Nightsound de Renaud Camus, Ceux qui tiennent debout de Mathieu Lindon (Librairie Mollat)
- L'affaire du voile de Pétillon, La Bicyclette Rouge de Kim Dong Hwa, L'homme de la toundra de Jirô Taniguchi, Les mauvaises gens d'Etienne Davodeau, Quintett 3 de Cuzor et Giroud (FNAC)
- Membra Jesu Nostri de Buxtehude par le Cantus Cölln (FNAC)
Mes lectures en cours:
- Le moulin et la rivière, air et variations sur JS Bach de Gilles Cantagrel
- Le voleur de bible de Göran Tunström
Mes relectures du jour:
- D22, catalogue de l'exposition des oeuvres de Philippe Favier à la FIAC 2004 (galerie Guy Bärtschi) (je suis vraiment tenté par l'acquisition d'une de ses oeuvres)
- Fictions de Jorge-Luis Borges, plus particulièrement la nouvelle Pierre Ménard, auteur du Don Quichotte (je projette de rédiger une note sur Glenn Gould, Pierre Ménard et Marcel Duchamp, sur une inspiration de Sélian)
Les revues du jour:
- Le Monde de la musique
- L'Oeil (l'abonnement ne sera sûrement pas renouvelé, après le changement de formule de ce mensuel)
Au fond, le cadeau de Ph[s], encore emballé : une lithographie d'Eduardo Arroyo de 1989.
Je passe le relais à VS (débrouille toi !) et à Sélian (je compte sur toi).
17:40 Publié dans Noosphérique, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (14)