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samedi, 30 août 2008

L'Eure exquise

Pour ajouter à la collection de fenêtres :




Château de Maintenon


lundi, 12 mai 2008

Heur et Loire

Tous les châteaux de la Loire ne sont pas sur la Loire (Chenonceaux est sur le Cher, Chambord dans la forêt).
D’ailleurs, d’aucuns prétendent que le premier château de la Loire est un château du Loir (mais pas Château-du-Loir), en l’occurrence Châteaudun.

Certainement pas parce qu’il s’agirait du premier château rencontré par les parisiens sur la route de la Touraine (si la France était parisiano-centrée, cela se saurait !), mais plutôt, dit la légende locale, car Châteaudun serait la première manifestation de l’architecture de la Renaissance italienne en France.

Malheureusement pour l’orgueil des Dunois, les préséances en matière géographique ou historique (sans parler de la gastronomie, confer la bataille des rillettes du Mans et de Tours, pour rester dans la région) sont très souvent contestées. Ainsi une rapide recherche fait surgir les prétentions de nombreux autres premiers châteaux de la Loire : Lavoûte-sur-Loire (Polignac), Arlempdes, Saint-Aubin-sur-Loire (Boubon-Lancy), Nevers, Gien, Nantes (dans l’autre sens !)… (notons que l’on joue sur le sens des mots « de la Loire »)

Sic transit…


(pas d’illustrations du château de Châteaudun, effectivement superbe et visité vendredi dernier, car le chargeur de l’appareil photographique est encore dans un carton)

samedi, 07 juillet 2007

lundi, 7 juillet 1777

« L’an 1777, le 7 juillet, les deux cloches de cette église ont étées bénies : la grosse pesant 842 livres nommée Marie Madeleine Françoise par maistre Guillaume Coquerel, curé d’Authon, et par Louise Françoise Blanchet, sœur de Jacques André Blanchet, curé de cette paroisse ; la petite, pesant 612 livrs, nommée Madeleine Jacquine Louise Antoinette, par ledit maistre Jacques André Blanchet et par Appoline Anne Antoinette Coquerel, sœur dudit sieur curé d’Authon. Signé : A.A.A.Coquerel ; G.Coquerel ; L.F.Blanchet ; Chauveau, curé de la Chapelle Guillaume ; Duclos, prêtre vicaire. Mrais, vicaire ; Blanchet, curé de Soisé ; Rouault, curé de Théligny. »

Extrait de la chronique de la paroisse de Soizé
(in Les chroniques paroissiales de l'Eure-et-Loir et de la Sarthe)

samedi, 19 mai 2007

19 mai[s]

Le dimanche 19 mai 1754, les « échevins de cette ville [Châteaudun], en exécution des ordres de M. le Contrôleur Général et de M. l’Intendant, firent publier à son de tambours, que chacun eût à fournir de nouvelles déclarations de biens qu’il possède dans les paroisses de cette ville et faubourgs, pour être taxé au vingtième. »

« Le vendredi 19 mai 1769, l’ancien presbitère de Saint-Jean de cette ville [Dreux] dans la rue Evesché a été vendu moyennant 1200 livres, pour et avec cet argent et autres en faire construire un nouveau contigu au cimetière de cette paroisse. »

Le 19 mai 1658, a été inhumé Jean Hyaquin « mort à cause d’ une morsure d’un chien enrâgé » [La Loupe]

vendredi, 20 avril 2007

Votez ! (J-5)

Toutes les beauceronnes et tous les beaucerons sont appelés à voter par de nombreux commerçants chartrains.















mercredi, 07 mars 2007

Dans le sud du département (2) - Au temps jadis

Toujours en octobre dernier, quelques traces du passé ressurgissent.


A Châtillon-en-Dunois, la foire à tout : vins et cidres en gros, engrais et tourteaux, poires et pommes à cidre, machines à coudre, literie et ameublement, nouveautés confection, bonneterie, chapellerie



Dans le parc de Montigny-le-Gannelon gisent des carcasses de machines agricoles



L'église de Montigny abrite la châsse de Sainte Félicité offerte en 1838 par Léon XII au prince Adrien de Montmorency, ambassadeur de France auprès du Saint Siège, et récemment restaurée

lundi, 05 mars 2007

Dans le sud du département (1) - Sur les toits des églises

Quelques images d'une virée dans le sud du département, en octobre dernier.




Les tuiles de l'église de Montigny-le-Gannelon





Les gargouilles de l'église de Châtillon-en-Dunois




samedi, 10 février 2007

lundi, 10 février 1721

« Le lundy 10 février 1721, parut une lumière entre le soleil couchant et le soleil levant, semblable au jour naissant, accompagnée de rayons lumineux et parallèles ; lesdits rayons cessèrent à 9 heures du soir, et la lumière dura depuis 7 heures du soir jusqu’au matin du mardy suivant. La nuit du samedy au dimanche entre le 2 et le 3 mars, il parut la même lumière, bien plus en feu, et fit lever à l’effroy quantité de monde. Le curé de Saint Lubin fut à l’église faire des prières pour fléchir la colère de Dieu.

En l’an 1723, la même lumière, mais sans rayons, a paru au mois de mars, et toujours au nord jusqu’à trois fois. Le 20 octobre 1726, parut la même lumière, depuis le Sauce jusqu’aux Chateigners, en tournant par le nord, avec un brouillard épais lequel paraissoit prendre feu en forme de tourbillon dont le centre était sur ma cour : la consternation fut grande. Le vendredi 4 décembre 1728, lumière à la même église, et au nord.
Signé : H. Gillot, prètre »

Extrait de la chronique de la paroisse de Soizé
(in Les chroniques paroissiales de l'Eure-et-Loir et de la Sarthe)

mardi, 12 septembre 2006

Carte pastale


Vu dans le Perche, et garanti sans trucage.

mercredi, 06 septembre 2006

A la mémoire de Saint-Simon

La renommée littéraire du département d’Eure-et-Loir tient d’abord à Marcel Proust et à l’exploitation qui en a été faite à Illiers (Combray, la maison de tante Léonie, le pré Catelan).

Saint-Simon, vidame de Chartres, est moins valorisé à la Ferté-Vidame, me semble-t-il, malgré la création du prix Saint-Simon, dans la tourmente judiciaire en ce moment.
Pourtant, ainsi que l’atteste une plaque commémorative, il a rédigé dans son château percheron une bonne partie de ses Mémoires.


Il est vrai que seul les communs de l’époque subsistent aujourd’hui. Le bâtiment encore médiéval dans lequel vécut Louis de Rouvroy a en effet été entièrement reconstruit dans le style en vogue à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Joseph de Laborde. La Révolution et les différents propriétaires qui se sont succédé n’ont laissé à notre admiration que quelques ruines majestueuses, certes, mais bien branlantes.


Le site, propriété du conseil général, va faire l’objet de travaux de rénovation qui permettront peut-être d’attirer les amateurs du duc mémorialiste, qui sont, paraît-il, très attachés à la Ferté-Vidame.


La belle façade de l’église paroissiale, construite par le père de Saint-Simon.

En attendant, des festivités ont été cette année organisées dans le parc autour du thème « Mémoires ouvertes : fête des mots et de la mémoire ». La déontologie m’oblige à taire ce que je pense de la qualité de cette manifestation ; elle m’aura permis cependant d'assister à une courte conférence d'Emmanuel Le Roy Ladurie sur la Régence, et de prendre quelques clichés insolites.





(Toujours dans la veine littéraire eurélienne (quel vilain néologisme), je note en passant, car j'y reviendrai sûrement, qu'Emile Zola a situé en Beauce son roman La Terre)