Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 31 août 2007

Du neuf, et de l'ancien

Sans doute y aurait-il une leçon de morale (au sens des leçons de morale pratique du cours élémentaire de mon enfance) à tirer de l'apparition récente ici de plusieurs confrontations du neuf et de l'ancien ( et , et ci-dessous), sans compter la permanence du voisinage du clocher neuf et du clocher vieux de la cathédrale.


Cueillez, cueillez vostre jeunesse


mardi, 17 juillet 2007

Ballasts



Ballast neuf et ballast ancien en gare de Chartres


samedi, 14 avril 2007

Miniatures de Travers

Ceux de mes lecteurs qui sont attentifs aux croquis du discret Philippe auront deviné que nous sommes allés visiter le salon du modélisme au Bourget la semaine dernière. L’annonce en avait d’ailleurs été faite dans la note consacrée aux spectacles 2007 (1).
C’est évidemment un fort contraste avec le salon littéraire auquel nous avions assisté le samedi précédent.
Mais à défaut de compte rendu de l’un et de l’autre salon, les photographies prises au Bourget pourraient illustrer quelques moments de la rue Berger (de façon quelque peu elliptique, je m’en excuse par avance auprès des non-initiés).


Contrairement à celui de Plieux, le toit de ce château va nécessiter une sérieuse réfection


Il semblerait que Tintin soit plus en faveur auprès des intellectuels français qu'Astérix.


C'est le cas en l'occurence de Renaud Camus.


Didier Goux, qui habite ici, était là.


La Touraine des troglos est-elle sereine ?


Pour voir les danseuses du Pied de cochon, point n'est besoin de jumelles.


Ceci n'est pas un conseil aux protagonistes de la querelle dite des Infréquentables.


mercredi, 15 mars 2006

Autorail


Le plus souvent, la nostalgie des chemins de fer s’exerce au sujet des trains à vapeur. Sans doute ces puissantes locomotives sont-elles un lieu symbolique de l’épiphanie des quatre éléments – l’eau (la chaudière), le feu (le foyer), la terre (le charbon), l’air (la vapeur) – ; elles sont aussi, par l’étalage qu’elles font de leurs entrailles – bielles, roues, pistons, tuyaux ; la technologie et la puissance mises à nue – une manifestation de l’ingéniosité de leurs constructeurs, alors qu’aujourd’hui tout est caché, carrossé, caréné, designé.



Il y a aussi que la locomotive à vapeur véhicule, au même titre que la mine et la sidérurgie, une mythologie de l’homme face à la machine, une exaltation de la virilité, de la camaraderie, de la lutte syndicale héroïque dans le cadre de la révolution industrielle, – La bête humaine.

Quant à moi, même si je suis sensible à la traction à vapeur, ma nostalgie ferroviaire va à un autorail, l’X 2800, surnommé Le bleu d’Auvergne, en raison de sa couleur arboré depuis la fin des années 1970 et de sa région de prédilection.




Evidemment, chacun est nostalgique de ce qu’il a connu dans son enfance, et je ne fais pas exception à la règle. Les trains desservant la gare de ma ville natale, située sur la ligne de Saint-Etienne au Puy, étaient en effet assurés par des X 2800, et le bruit du puissant moteur MGO V12 résonnait depuis les gorges de la Loire jusque dans ma chambre.




L’autorail n’est guère propice au mythe, contrairement aux trains au long cours – l’Orient-Express ou le Train bleu, le Transsibérien ou le Transshaanxien – ou aux TGV étendards de la technologie française. C’est un train du quotidien des campagnes, des collégiens et des lycéens, des ouvriers et des employés, des vieux se rendant au marché ; je ne parle pas ici de nos sinistres trains de banlieue et autres RER.
L’autorail d’antan, l’X 2800 en particulier, formait un monde clos, rassurant, peuplé d’habitués. Le soir, notamment, en hiver, traversant la froide nuit dépeuplée, l’autorail offrait une parenthèse de chaleur humaine entre l’école, le bureau ou l’usine et le domicile – même si en vérité, je n’y ai jamais vraiment été acteur, restant toujours à l’extérieur des cercles constitués.