jeudi, 21 juin 2007
Fête de la musique ?
Je ne sais pas
Je suis perdu aussi
19:52 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (8)
« La première fois » que j’assiste à un concert de Maurizio Pollini et que je cours dans les couloirs du métropolitain
Je dois bien reconnaître que j’avais décidé de me rendre à ce concert moins mû par un véritable intérêt pour Maurizio Pollini que pour compléter ma pianoliste par un des grands pianistes de notre temps (il en sera de même pour Evgueni Kissin la semaine prochaine).
Lundi soir, j’ai donc assisté, dans un théâtre du Châtelet plein à craquer de spectateurs décidés à applaudir la vedette coûte que coûte, à un récital consacré à Schumann, puis à Chopin.
Ce fut du grand piano, mais peu propice à de grandes émotions, par une curieuse double inéquation entre le jeu de Pollini, le répertoire et mon propre goût.
D’une part, le refus du pianiste de verser dans l’épanchement romantique et les effets d’esbroufe, sa hauteur de vue, sa maîtrise et son sens de la ligne conviennent parfaitement, pour moi, à Chopin ; mais je dois avouer que je supporte de moins en moins ce répertoire, et que des pages comme la Polonaise héroïque ou l’Etude révolutionnaire me révulsent désormais.
En revanche, et d’autre part, j’adore Schumann, et en particulier les Kreisleriana (nettement moins l’Allegro op.8, trop désarticulé). Las ! Si la maîtrise, la technique et la rigueur sont toujours là, où sont passés la poésie, la fougue, la folie, le désespoir schumanniens ?
Après trois bis chopiniens (sur les cinq donnés au total), je me décide à quitter la salle, n’étant pas disposé à attendre deux heures le train de minuit et demi. Arrivé à dix heures et vingt huit minutes sur le quai de la ligne 4, j’ai dû courir comme un dératé pour attraper de justesse le train de dix heures trente, heureusement parti avec cinq minutes de retard.
N’étant guère sportif, j’en ai encore aujourd’hui mal aux jambes.
Je ne crois pas que je retournerai voir et entendre Maurizio Pollini (sauf dans Debussy, peut-être ?).
Lundi 18 juin 2007 – Théâtre du Châtelet – Maurizio Pollini (piano) – Robert Schumann : Allegro, opus 8 – Kreisleriana, opus 16 – Frédéric Chopin : Prélude, opus 45 – Ballade n° 2, opus 38 – Nocturnes, opus 27 – Scherzo n° 3, opus 39 – Polonaise n° 6 «Héroïque», opus 5
Lundi soir, j’ai donc assisté, dans un théâtre du Châtelet plein à craquer de spectateurs décidés à applaudir la vedette coûte que coûte, à un récital consacré à Schumann, puis à Chopin.
Ce fut du grand piano, mais peu propice à de grandes émotions, par une curieuse double inéquation entre le jeu de Pollini, le répertoire et mon propre goût.
D’une part, le refus du pianiste de verser dans l’épanchement romantique et les effets d’esbroufe, sa hauteur de vue, sa maîtrise et son sens de la ligne conviennent parfaitement, pour moi, à Chopin ; mais je dois avouer que je supporte de moins en moins ce répertoire, et que des pages comme la Polonaise héroïque ou l’Etude révolutionnaire me révulsent désormais.
En revanche, et d’autre part, j’adore Schumann, et en particulier les Kreisleriana (nettement moins l’Allegro op.8, trop désarticulé). Las ! Si la maîtrise, la technique et la rigueur sont toujours là, où sont passés la poésie, la fougue, la folie, le désespoir schumanniens ?
Après trois bis chopiniens (sur les cinq donnés au total), je me décide à quitter la salle, n’étant pas disposé à attendre deux heures le train de minuit et demi. Arrivé à dix heures et vingt huit minutes sur le quai de la ligne 4, j’ai dû courir comme un dératé pour attraper de justesse le train de dix heures trente, heureusement parti avec cinq minutes de retard.
N’étant guère sportif, j’en ai encore aujourd’hui mal aux jambes.
Je ne crois pas que je retournerai voir et entendre Maurizio Pollini (sauf dans Debussy, peut-être ?).
Lundi 18 juin 2007 – Théâtre du Châtelet – Maurizio Pollini (piano) – Robert Schumann : Allegro, opus 8 – Kreisleriana, opus 16 – Frédéric Chopin : Prélude, opus 45 – Ballade n° 2, opus 38 – Nocturnes, opus 27 – Scherzo n° 3, opus 39 – Polonaise n° 6 «Héroïque», opus 5
11:55 Publié dans Musique, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (9)
mercredi, 20 juin 2007
Vue/Vie future
14:02 Publié dans Chartres, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (6)
lundi, 18 juin 2007
Quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
18:30 Publié dans Jeux et choses sans importance | Lien permanent | Commentaires (3)
Vue[s] de nos couloirs[s]
En écho à ma note serrurière, mais par le plus parfait hasard, le Croquis de côté a croqué pour son dessin de gauche une vue de couloir qui n'est pas sans faire penser à Samuel van Hoogstraten (il s'y trouve même nos chaussures).
Naturellement, j'ai profité de cette coïncidence pour prendre en photo la vue perpendiculaire, avec en perspective le portail nord de la cathédrale.
Naturellement, j'ai profité de cette coïncidence pour prendre en photo la vue perpendiculaire, avec en perspective le portail nord de la cathédrale.
11:45 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (1)