samedi, 12 mai 2007
Emeutes dans la Bastille
Jeudi soir, ayant aperçu de nombreux cars de CRS dans la rue Saint-Antoine, j'espérais un peu voir quelques échauffourées sur la place, depuis les étages de l'Opéra Bastille, pendant l'entracte. Mais les seules émeutes furent, sur la scène, celles du peuple génois, bien vite maté par le courageux Doge, sévère mais juste.
23:13 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 08 mai 2007
La valeur du travail
Le portail Nord de la cathédrale de Chartres est d’une grande complexité, d’une grande richesse, d’une grande beauté, aussi ; quelque soit le versant par lequel on l’aborde, il y a toujours un détail à découvrir, une mise en perspective ou en abyme qui apparaît, ou une leçon à en tirer.
En ce jour de l’octave de la fête du Travail, et celui-ci ayant été au cœur du discours des deux candidats présents au second tour de l’élection présidentielle, il m’est venu à l’esprit que le labeur, tant intellectuel que manuel, des hommes et des femmes était largement présent, en particulier sur les voussures des trois porches.
La voussure intérieure du porche gauche associe la vie contemplative et la vie active.
La lecture, la méditation et la prière symbolise la contemplation.
Le travail de la laine représente l’action, complément nécessaire de la pensée.
La voussure intérieure du porche droit est constituée des travaux des mois, classiquement en regard d’un zodiaque sculpté sur la voussure extérieure.
Le vigneron travaille dans ses vignes.
Le vannier ramène de l’osier sur son épaule.
Le plus intéressant est sans doute le porche central dont les voussures représentent d’une part la création du monde, et d’autre part la chute d’Adam et Eve et leur expulsion du Paradis.
En effet, « [Dieu] dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. » (Genèse 3.17)
« Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris. » (Genèse 3.23)
Nous voyons bien Adam peiner sur sa bêche, tandis qu’Eve file la quenouille. Mais Dieu, sous les traits du Christ, ne les maudit pas.
Bien au contraire, il bénit le travail de l’homme et de la femme.
En ce jour de l’octave de la fête du Travail, et celui-ci ayant été au cœur du discours des deux candidats présents au second tour de l’élection présidentielle, il m’est venu à l’esprit que le labeur, tant intellectuel que manuel, des hommes et des femmes était largement présent, en particulier sur les voussures des trois porches.
La voussure intérieure du porche gauche associe la vie contemplative et la vie active.
La lecture, la méditation et la prière symbolise la contemplation.
Le travail de la laine représente l’action, complément nécessaire de la pensée.
La voussure intérieure du porche droit est constituée des travaux des mois, classiquement en regard d’un zodiaque sculpté sur la voussure extérieure.
Le vigneron travaille dans ses vignes.
Le vannier ramène de l’osier sur son épaule.
Le plus intéressant est sans doute le porche central dont les voussures représentent d’une part la création du monde, et d’autre part la chute d’Adam et Eve et leur expulsion du Paradis.
En effet, « [Dieu] dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. » (Genèse 3.17)
« Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris. » (Genèse 3.23)
Nous voyons bien Adam peiner sur sa bêche, tandis qu’Eve file la quenouille. Mais Dieu, sous les traits du Christ, ne les maudit pas.
Bien au contraire, il bénit le travail de l’homme et de la femme.
21:16 Publié dans Chartres | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 07 mai 2007
Samedi 31 mars 2007 (le Philippe de Chartres)
* Samedi 31 mars 2007. Paris, hôtel de Bourgogne. « Levé à 7 heures et demie, douleur au talon droit. Passés au Bon Marché pour remplacer le pull-over taché, acheté un gilet de laine et un flacon de Grey Flannel. Musée Bourdelle, exposition Sarkis. Déjeuner à la brasserie François Coppée, métro Duroc, avec Philippe Stoeckel (tout juste sorti de clinique après une opération de la hanche – deux éclopés) et Dirk Poschl. Repassés à l'hôtel. À 5 heures, chez Flatters, réunion de "bloggers" organisée par Valérie Scigala : les Goux, "Matoo", le Philippe de Chartres, un Clermontois qui a fait ses études à Massillon, un jeune homme venu de Mont-de-Marsan (flanqué d'un joli garçon), une jeune femme souriante, un expert en cinéma, etc. Rentrons à l'hôtel vers 11 heures, pas de dîner. »
10:00 Publié dans Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (10)
dimanche, 06 mai 2007
En différé du bureau de vote (le retour)
Au vu des résultats de mon bureau de vote (entre parenthèses, les pourcentages pour la ville de Chartres), Nicolas Sarkozy, ses quatre animaux et ses douze cavaliers peuvent venir sans craindre une émeute dans le cloître Notre-Dame :
Nicolas Sarkozy : 469 voix - 64,86% (52,50%)
Ségolène Royal : 254 voix - 35,13% (47,50%)
Nicolas Sarkozy : 469 voix - 64,86% (52,50%)
Ségolène Royal : 254 voix - 35,13% (47,50%)
23:11 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (3)
En direct du bureau de vote (le retour)
Pour confirmer mon observation du premier tour, je me suis livré ce matin à un petit décompte : à 9 heures, sur 14 électeurs présents dans la file d'attente, 8 étaient des religieuses, dont 6 avaient en outre une procuration.
Post-scriptum qui n'a rien à voir : je signale aux distraits le changement, ce jour, d'exergue de l'Esprit de l'escalier.
Post-scriptum qui n'a rien à voir : je signale aux distraits le changement, ce jour, d'exergue de l'Esprit de l'escalier.
10:50 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (2)