mardi, 30 janvier 2007
Pestacles 2007 (1)
Cédant une nouvelle fois à ma manie listienne, et à l’imitation de Bladsurb, j’indique ici la liste des spectacles parisiens auxquels nous avons prévu d’assister, moins pour m’en souvenir que pour faire un signe à mes lecteurs qui auraient programmé les mêmes soirées.
2 février (sous réserve) Opéra Bastille – Don Giovanni – Mozart
4 février Théâtre Gérard Philipe – L’Ignorant et le fou – Thomas Bernhardt
16 février Théâtre de Chartres – Marcio Faraco
17 février Théâtre de la Madeleine – La Danse de mort – Strindberg (Charlotte Rampling, Didier Sandre, Bernard Verley)
23 février Théâtre de l’Odéon (Ateliers Berthier) – Le Roi Lear – Shakespeare (Michel Piccoli, Jean-Paul Farré, Didier Bezace)
11 mars Comédie Française – Le Retour au désert – Koltès
16 mars Salle Pleyel – Récital Matthias Goerne
21 mars Eglise Saint Roch – Passion selon Saint-Jean – Bach (Brüggen)
22 mars Eglise Saint Roch – Cantates – Bach (Kuijken)
25 mars Théâtre National de Chaillot – Leonce et Lena – Büchner
30 mars Théâtre du Châtelet – Passion selon Saint-Jean – Bach (Haïm, Wilson, Childs)
31 mars Théâtre de la Porte Saint Martin – Dom Juan – Molière (Michel Bouquet)
3 avril Théâtre de Chartres – Histoire de Faune – chorégraphies Ninjinsky, Momboye, Malandain
5 avril Parc des expositions de Paris Le Bourget – Mondial du Modélisme
6 avril Orléans Eglise Saint Pierre du Martroi – Passion selon Saint-Jean – Bach
13 avril Théâtre de Chartres – Les athlètes dans leur têtes – André Dussolier
15 avril Théâtre de l’Odéon (Ateliers Berthier) – Thérèse philosophe
22 Avril Théâtre de l'Œuvre – A la porte – Vincent Delecroix (Michel Aumont)
28 avril Théâtre des Champs Elysées – Récital Alexandre Tharaud
4 mai Opéra Bastille – L'Affaire Makropoulos – Janacek
9 mai Théâtre de Chartres – Last landscape – Jospeh Nadj
10 mai Opéra Bastille – Simon Boccanegra – Verdi
12 mai Comédie Française – Le Partage de Midi – Claudel
25 mai Abbaye de l'Epau – Nelsonmesse – Haydn
26 mai Abbaye de l'Epau – Stabat Mater – Haydn
26 mai Abbaye de l'Epau – Les Sept dernières paroles du Christ – Haydn
1 juin Théâtre de la Colline – Les Trois Soeurs – Tchekov
8 juin Opéra Bastille – Lohengrin – Wagner
10 juin Opéra Garnier – Da gelo a gelo – Sciarrino
18 juin Théâtre du Châtelet – Récital Maurizio Pollini
22 juin Théâtre des Champs Elysées – Pelléas et Mélisande – Debussy
26 juin Théâtre des Champs Elysées – Récital Evgeni Kissin
11 juillet Théâtre des Champs Elysées – Récital Natalie Dessay (annulé)
14 juillet Opéra Bastille – Le Temps des Gitans – Emir Kusturica
20 juillet Festival d'Aix-en-Provence – De la Maison des Morts – Janacek (Boulez - Chéreau)
21 juillet Festival d'Aix-en-Provence – Les Saisons – Haydn (Christie)
2 février (
4 février Théâtre Gérard Philipe – L’Ignorant et le fou – Thomas Bernhardt
16 février Théâtre de Chartres – Marcio Faraco
17 février Théâtre de la Madeleine – La Danse de mort – Strindberg (Charlotte Rampling, Didier Sandre, Bernard Verley)
23 février Théâtre de l’Odéon (Ateliers Berthier) – Le Roi Lear – Shakespeare (Michel Piccoli, Jean-Paul Farré, Didier Bezace)
11 mars Comédie Française – Le Retour au désert – Koltès
16 mars Salle Pleyel – Récital Matthias Goerne
21 mars Eglise Saint Roch – Passion selon Saint-Jean – Bach (Brüggen)
22 mars Eglise Saint Roch – Cantates – Bach (Kuijken)
25 mars Théâtre National de Chaillot – Leonce et Lena – Büchner
30 mars Théâtre du Châtelet – Passion selon Saint-Jean – Bach (Haïm, Wilson, Childs)
31 mars Théâtre de la Porte Saint Martin – Dom Juan – Molière (Michel Bouquet)
3 avril Théâtre de Chartres – Histoire de Faune – chorégraphies Ninjinsky, Momboye, Malandain
5 avril Parc des expositions de Paris Le Bourget – Mondial du Modélisme
6 avril Orléans Eglise Saint Pierre du Martroi – Passion selon Saint-Jean – Bach
13 avril Théâtre de Chartres – Les athlètes dans leur têtes – André Dussolier
15 avril Théâtre de l’Odéon (Ateliers Berthier) – Thérèse philosophe
22 Avril Théâtre de l'Œuvre – A la porte – Vincent Delecroix (Michel Aumont)
28 avril Théâtre des Champs Elysées – Récital Alexandre Tharaud
4 mai Opéra Bastille – L'Affaire Makropoulos – Janacek
9 mai Théâtre de Chartres – Last landscape – Jospeh Nadj
10 mai Opéra Bastille – Simon Boccanegra – Verdi
12 mai Comédie Française – Le Partage de Midi – Claudel
25 mai Abbaye de l'Epau – Nelsonmesse – Haydn
26 mai Abbaye de l'Epau – Stabat Mater – Haydn
26 mai Abbaye de l'Epau – Les Sept dernières paroles du Christ – Haydn
1 juin Théâtre de la Colline – Les Trois Soeurs – Tchekov
8 juin Opéra Bastille – Lohengrin – Wagner
10 juin Opéra Garnier – Da gelo a gelo – Sciarrino
18 juin Théâtre du Châtelet – Récital Maurizio Pollini
22 juin Théâtre des Champs Elysées – Pelléas et Mélisande – Debussy
26 juin Théâtre des Champs Elysées – Récital Evgeni Kissin
14 juillet Opéra Bastille – Le Temps des Gitans – Emir Kusturica
20 juillet Festival d'Aix-en-Provence – De la Maison des Morts – Janacek (Boulez - Chéreau)
21 juillet Festival d'Aix-en-Provence – Les Saisons – Haydn (Christie)
19:55 Publié dans Listes, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (7)
dimanche, 28 janvier 2007
Une image de Chartres par semaine (27) - Crêche
Au moment où la crêche est remisée dans les placards, quelques détails de bon goût.
Le chameau n'est guère à l'échelle.
L'ange est un nourrin, et hoche la tête quand une bonne âme introduit une pièce de monnaie.
Le chameau n'est guère à l'échelle.
L'ange est un nourrin, et hoche la tête quand une bonne âme introduit une pièce de monnaie.
08:35 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (8)
jeudi, 25 janvier 2007
Nani et gigantes
« Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants. Nous voyons davantage et plus loin qu'eux, non parce que notre vue est plus aiguë ou notre taille plus haute, mais parce qu'ils nous portent en l'air et nous élèvent de toute leur hauteur gigantesque »
Il y a quelque temps, Inactuel a rapporté cette fameuse citation à l’occasion de sa lecture de l’ouvrage de Jacques Le Goff, Les intellectuels au Moyen-Age.
Souvent attribuée à Newton, ainsi qu’à beaucoup d’autres – y compris à Umberto Eco qui l’a reprise dans Le Nom de la rose – cette maxime est due à Bernard de Chartres, qui fut un éminent maître de l’Ecole de Chartres au début du XIIème siècle, alors à son apogée.
En fait Bernard de Chartres a très peu laissé d’écrits, et c’est son disciple Jean de Salisbury, qui fut évêque de Chartres à la fin du siècle après avoir été le secrétaire de Thomas Beckett, qui a rapporté la célèbre image des nains et des géants dans son Métalogicon :
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos gigantum umeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora uidere, non utique proprii uisus acumine aut eminentia corporis, sed quia in altum subuehimur et extollimur magnitudine gigantium.
Si aujourd’hui cet aphorisme est utilisé abondamment pour rappeler que nous sommes grandement redevables de nos savoirs à ceux qui nous ont précédé, ce que nous avons tendance à oublier facilement, il est probable que Bernard de Chartres et Jean Salisbury voulait au contraire, dans une époque où l’autorité des anciens était pesante (voir le cours d’Antoine Compagon Qu’est-ce qu’un auteur ? : l’auctor est […] toujours un ancien), démontrer la nécessité et la pertinence du travail des modernes.
L’on peut voir deux représentations, contrastées et d’époques différentes, des nains et des géants dans la statuaire et les vitraux de la cathédrale de Chartres, qui pourront nous éclairer sur une question peu traitée, à savoir qui sont les géants.
La première figure au portail royal, dans les voussures du tympan de l’Incarnation, à droite.
Sont figurées là les disciplines enseignées à l’Ecole de Chartres, celles du trivium (la grammaire, la rhétorique, la logique) et celles du quadrivium (l’arithmétique, la géométrie, la musique, l’astronomie), double représentation, symbolique d’une part, et incarnée d'autre part, par un savant de l’antiquité (Aristote, Cicéron, Euclide, Ptolémée, Boèce, Donat, Pythagore). Au centre de cette sagesse antique règne la Vierge, trône de sagesse, symbole de l’Eglise.
Conçu et réalisé au milieu du XIIème siècle, ce portail illustre à merveille une des ambitions des intellectuels chartrains de cette époque (dont Bernard de Chartres et Jean de Salisbury) qui, s’appuyant sur les auteurs antiques, voulaient atteindre, par la foi chrétienne, à des vérités ignorées d’eux.
La seconde illustration des nains et des géants est à la fois plus littérale, mais aussi bien plus éloignée du sens originel, et d’ailleurs peu courante, à ma connaissance (qui est modeste).
Ces vitraux de la façade du transept Sud (qui sont encore à restaurer) ont été offerts par la famille de Dreux au début du XIIIème siècle. L’école de Chartres a alors perdu son rayonnement (parallèlement, le comté de Chartres va bientôt disparaître, absorbé par le royaume de France), supplantée par l’université de Paris, qui vient d’interdire la lecture d’Aristote. Il n’est donc plus possible de représenter les philosophes antiques dans la cathédrale, comme on a pu le faire quelques dizaine d’années plus tôt.
On a donc figuré les évangélistes juchés sur les épaules des prophètes de l’Ancien Testament.
La leçon est sensiblement différente !
20:00 Publié dans Chartres | Lien permanent | Commentaires (6)
mardi, 23 janvier 2007
Remarques diverses sans importance et quelques choses que vous ne savez pas
Il est curieux de constater que l’audience de ce blogue se maintient, à un niveau modeste, certes, alors que le nombre de notes publiées se réduit, et que celles qui malgré tout apparaissent sont constituées de plus en plus uniquement de photographies chartraines. Il faut d’ailleurs noter que la majorité des visiteurs arrivent ici par le biais du moteur de recherche d’images bien connu.
Il est amusant de constater que l’Esprit de l’escalier devient en quelque sorte une boîte à images, alors qu’il a disparu de la liste des liens de la Boite à images.
J’ai effectivement attaché depuis le début une importance particulière à l’illustration des notes, ainsi que, plus généralement, aux questions de forme. D’autre part, pour m’obliger à maintenir un souffle de vie au blogue, j’ai créé la catégorie Une image de Chartres par semaine (comme à une certaine époque, j’ai pris hebdomadairement des cours de piano), cette résolution ayant entraîné une inflation de clichés, comme il se doit.
Après les images, ce sont d’anciennes notes qui retiennent l’attention des moteurs de recherches et des visiteurs, par exemple celle-là ou celle-ci, ou encore celle-ci – une époque où l’inspiration ne me manquait pas et qui me semble bien lointaine.
Alors que fait-on dans ces cas là, en dehors d’une velléité de d’arrêter, qui n’est pas à l’ordre du jour ?
Et bien, on se raccroche à une chaîne qui circule ici ou là : Cinq choses que vous ne savez pas de moi (un véritable déferlement), bien que personne ne m’ait rien demandé – signe supplémentaire après tant d’autres d’une certaine désaffection – et quoique j’aie pu dire et penser de ce genre de facilité.
Au premier abord, je dis, ici ou ailleurs, peu sur moi, et donc par conséquent, vous savez peu de moi, ce qui devrait me faciliter la tâche. Cependant, l’air de rien, j’ai déjà dit beaucoup, en tout cas plus qu’à certains de mes proches. Aussi ne suis-je pas certain d’arriver à remplir le contrat et d’arriver au nombre cinq. Essayons tout de même.
Lorsque j’étais célibataire, j’ai rencontré dans mes recherches de l’âme sœur quelqu’un qui est arrivé plus tard à un poste d’une certaine importance dans un parti politique – rencontre qui n’a débouché sur rien, à mon grand regret.
Je suis un fan de Bruce Springsteen.
J’ai volé une fois un livre dans une librairie, je l’ai toujours et je n’en suis pas fier (j’ai aussi volé une fois du chocolat, mais je me suis fait prendre, et j’en suis encore moins fier).
M’étant fait à moi-même un chèque sans provision, j’ai dû rendre mon chéquier et ma carte de crédit à mon agence bancaire. Heureusement, ce n’est pas remonté jusqu’à la Banque de France.
Je me suis lamentablement fait escroquer par un allemand à Casablanca, dans des circonstances dont j’ai tellement honte que je ne les raconterai jamais à quiconque.
J’ai été interrogé par un officier de police judiciaire, et c’est une expérience peu agréable.
Ah ! Mais j’en suis déjà à six. Il est temps d’arrêter, je vais trop en dire.
Il est amusant de constater que l’Esprit de l’escalier devient en quelque sorte une boîte à images, alors qu’il a disparu de la liste des liens de la Boite à images.
J’ai effectivement attaché depuis le début une importance particulière à l’illustration des notes, ainsi que, plus généralement, aux questions de forme. D’autre part, pour m’obliger à maintenir un souffle de vie au blogue, j’ai créé la catégorie Une image de Chartres par semaine (comme à une certaine époque, j’ai pris hebdomadairement des cours de piano), cette résolution ayant entraîné une inflation de clichés, comme il se doit.
Après les images, ce sont d’anciennes notes qui retiennent l’attention des moteurs de recherches et des visiteurs, par exemple celle-là ou celle-ci, ou encore celle-ci – une époque où l’inspiration ne me manquait pas et qui me semble bien lointaine.
Alors que fait-on dans ces cas là, en dehors d’une velléité de d’arrêter, qui n’est pas à l’ordre du jour ?
Et bien, on se raccroche à une chaîne qui circule ici ou là : Cinq choses que vous ne savez pas de moi (un véritable déferlement), bien que personne ne m’ait rien demandé – signe supplémentaire après tant d’autres d’une certaine désaffection – et quoique j’aie pu dire et penser de ce genre de facilité.
Au premier abord, je dis, ici ou ailleurs, peu sur moi, et donc par conséquent, vous savez peu de moi, ce qui devrait me faciliter la tâche. Cependant, l’air de rien, j’ai déjà dit beaucoup, en tout cas plus qu’à certains de mes proches. Aussi ne suis-je pas certain d’arriver à remplir le contrat et d’arriver au nombre cinq. Essayons tout de même.
Lorsque j’étais célibataire, j’ai rencontré dans mes recherches de l’âme sœur quelqu’un qui est arrivé plus tard à un poste d’une certaine importance dans un parti politique – rencontre qui n’a débouché sur rien, à mon grand regret.
Je suis un fan de Bruce Springsteen.
J’ai volé une fois un livre dans une librairie, je l’ai toujours et je n’en suis pas fier (j’ai aussi volé une fois du chocolat, mais je me suis fait prendre, et j’en suis encore moins fier).
M’étant fait à moi-même un chèque sans provision, j’ai dû rendre mon chéquier et ma carte de crédit à mon agence bancaire. Heureusement, ce n’est pas remonté jusqu’à la Banque de France.
Je me suis lamentablement fait escroquer par un allemand à Casablanca, dans des circonstances dont j’ai tellement honte que je ne les raconterai jamais à quiconque.
J’ai été interrogé par un officier de police judiciaire, et c’est une expérience peu agréable.
Ah ! Mais j’en suis déjà à six. Il est temps d’arrêter, je vais trop en dire.
18:15 Publié dans Noosphérique, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (13)
dimanche, 21 janvier 2007
Une image de Chartres par semaine (26) - Labyrinthe, chaises et détails
Le fameux labyrinthe de la cathédrale de Chartres n'est visible dans son intégralité que pendant l'été, tous les vendredis, lorsque les chaises sont rangées sur les côtés. Il est alors envahi par les touristes.
15:10 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (3)