dimanche, 11 février 2007
Une image de Chartres par semaine (29) - Une Vierge oubliée
Une statue oubliée et usée, sur une porte de la clôture Renaissance du choeur de la cathédrale.
08:30 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 10 février 2007
lundi, 10 février 1721
« Le lundy 10 février 1721, parut une lumière entre le soleil couchant et le soleil levant, semblable au jour naissant, accompagnée de rayons lumineux et parallèles ; lesdits rayons cessèrent à 9 heures du soir, et la lumière dura depuis 7 heures du soir jusqu’au matin du mardy suivant. La nuit du samedy au dimanche entre le 2 et le 3 mars, il parut la même lumière, bien plus en feu, et fit lever à l’effroy quantité de monde. Le curé de Saint Lubin fut à l’église faire des prières pour fléchir la colère de Dieu.
En l’an 1723, la même lumière, mais sans rayons, a paru au mois de mars, et toujours au nord jusqu’à trois fois. Le 20 octobre 1726, parut la même lumière, depuis le Sauce jusqu’aux Chateigners, en tournant par le nord, avec un brouillard épais lequel paraissoit prendre feu en forme de tourbillon dont le centre était sur ma cour : la consternation fut grande. Le vendredi 4 décembre 1728, lumière à la même église, et au nord.
Signé : H. Gillot, prètre »
Extrait de la chronique de la paroisse de Soizé
(in Les chroniques paroissiales de l'Eure-et-Loir et de la Sarthe)
En l’an 1723, la même lumière, mais sans rayons, a paru au mois de mars, et toujours au nord jusqu’à trois fois. Le 20 octobre 1726, parut la même lumière, depuis le Sauce jusqu’aux Chateigners, en tournant par le nord, avec un brouillard épais lequel paraissoit prendre feu en forme de tourbillon dont le centre était sur ma cour : la consternation fut grande. Le vendredi 4 décembre 1728, lumière à la même église, et au nord.
Signé : H. Gillot, prètre »
Extrait de la chronique de la paroisse de Soizé
(in Les chroniques paroissiales de l'Eure-et-Loir et de la Sarthe)
08:55 Publié dans Eure-et-Loir | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 05 février 2007
Mon royaume des morts pour un cheval mort
Le cheval mort chevauche son cavalier mort.
Mais les tombeaux sont vides.
Bas relief du tombeau de Louis XII et d'Anne de Bretagne - Basilique de Saint-Denis - Détail de la bataille d'Agnadel, par Antoine Juste (1479-1519)
Mais les tombeaux sont vides.
Bas relief du tombeau de Louis XII et d'Anne de Bretagne - Basilique de Saint-Denis - Détail de la bataille d'Agnadel, par Antoine Juste (1479-1519)
18:50 Publié dans Sculpture | Lien permanent | Commentaires (8)
dimanche, 04 février 2007
Une image de Chartres par semaine (28) - Portes
Sous la flêche irréprochable, une porte baroque.
08:35 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 31 janvier 2007
Les figures de Poussin
Ceux de mes lecteurs qui me lisent depuis longtemps (enfin, longtemps sur une échelle de temps géoblogique) savent que naguère, j'appréciais peu la peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles, et que si je suis désormais conquis par Le Lorrain, Poussin me résiste encore.
Je ne suis pas insensible cependant aux paysages avec personnage de celui-ci, comme les Quatre Saisons du Musée du Louvre, par exemple.
Aussi fus-je particulièrement intéressé par ce texte de Burattoni et Abrioux judicieusement installé dans le jardin intérieur du domaine de Coubertin à Saint-Rémy lès Chevreuse, en regard du jardin des bronzes et de ses visiteurs.
Il arrive que Poussin se fourvoie dans les figures qu’il insère dans ses paysages.
(montage photographique qui m'a demandé quelque effort)
L’œuvre de Buratoni et Abrioux constituait une partie de l’exposition temporaire Le spectre des jardin : l’art au jardin / le jardin comme art qui s’est tenue à la fondation du 13 septembre au 12 novembre dernier, et que nous avons visitée fin septembre. Le jardin des bronzes abrite (si l’on peut dire) une partie de la collection permanente, en particulier de nombreuses statues de Joseph Bernard, ainsi que des sculptures d’André Abbal, Jean Carton, Appel’les Fenosa, Pablo Gargallo, Etienne Hadju, Karel, Robert Wlérick.
Je dois bien avouer que la qualité assez médiocre de ces œuvres entraîne à penser qu’il y a bien fourvoiement quelque part. Le reste de la collection est disséminée dans le parc, ce qui a défaut d’occasionner de grandes émotions esthétiques, permet au photographe amateur de faire quelques clichés.
Mais revenons en à Poussin. Je ne sais pas à quels tableaux précisément fait référence la phrase de Buratoni et Abrioux, ni même si cette assertion est bien fondée sur une réelle observation de l’œuvre de Poussin. Quoiqu’il en soit, elle aura au moins eu le mérite de m’inciter à examiner de nouveau ses paysages (grâce notamment à la Web Gallery of Art).
Ma préférence pour Le Lorrain est confirmée. Je trouve que les figures de Poussin s’insèrent mal dans la composition : taille trop grande, couleur trop vive, le trait trop précis. Pourtant, il est d’usage de placer au plus haut Poussin dans la hiérarchie des paysagistes, en raison de sa plus grande intelligence, de sa grande culture et de sa pensée plus élevée.
Et bien pour ma part, cette intelligence, cette culture, cette pensée sont bien trop ostentatoires pour m’émouvoir. Alors que les paysages du Lorrain, comme je l’ai déjà écrit ici, tout en étant remarquablement et intelligemment construits (les personnages étant loin d’être simplement anecdotiques), laissent toute leur place à l’émotion et à la sensualité.
Je ne suis pas insensible cependant aux paysages avec personnage de celui-ci, comme les Quatre Saisons du Musée du Louvre, par exemple.
Aussi fus-je particulièrement intéressé par ce texte de Burattoni et Abrioux judicieusement installé dans le jardin intérieur du domaine de Coubertin à Saint-Rémy lès Chevreuse, en regard du jardin des bronzes et de ses visiteurs.
Il arrive que Poussin se fourvoie dans les figures qu’il insère dans ses paysages.
(montage photographique qui m'a demandé quelque effort)
L’œuvre de Buratoni et Abrioux constituait une partie de l’exposition temporaire Le spectre des jardin : l’art au jardin / le jardin comme art qui s’est tenue à la fondation du 13 septembre au 12 novembre dernier, et que nous avons visitée fin septembre. Le jardin des bronzes abrite (si l’on peut dire) une partie de la collection permanente, en particulier de nombreuses statues de Joseph Bernard, ainsi que des sculptures d’André Abbal, Jean Carton, Appel’les Fenosa, Pablo Gargallo, Etienne Hadju, Karel, Robert Wlérick.
Je dois bien avouer que la qualité assez médiocre de ces œuvres entraîne à penser qu’il y a bien fourvoiement quelque part. Le reste de la collection est disséminée dans le parc, ce qui a défaut d’occasionner de grandes émotions esthétiques, permet au photographe amateur de faire quelques clichés.
Mais revenons en à Poussin. Je ne sais pas à quels tableaux précisément fait référence la phrase de Buratoni et Abrioux, ni même si cette assertion est bien fondée sur une réelle observation de l’œuvre de Poussin. Quoiqu’il en soit, elle aura au moins eu le mérite de m’inciter à examiner de nouveau ses paysages (grâce notamment à la Web Gallery of Art).
Ma préférence pour Le Lorrain est confirmée. Je trouve que les figures de Poussin s’insèrent mal dans la composition : taille trop grande, couleur trop vive, le trait trop précis. Pourtant, il est d’usage de placer au plus haut Poussin dans la hiérarchie des paysagistes, en raison de sa plus grande intelligence, de sa grande culture et de sa pensée plus élevée.
Et bien pour ma part, cette intelligence, cette culture, cette pensée sont bien trop ostentatoires pour m’émouvoir. Alors que les paysages du Lorrain, comme je l’ai déjà écrit ici, tout en étant remarquablement et intelligemment construits (les personnages étant loin d’être simplement anecdotiques), laissent toute leur place à l’émotion et à la sensualité.
20:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)