dimanche, 03 décembre 2006
Une image de Chartres par semaine (19) - Café
Oh ! Ah ?
11:15 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (6)
jeudi, 30 novembre 2006
A Montparnasse, sur le TRGV.
Gardez Tenez les la pieds rambarde à Tenez plat la Gardez rambarde les Tenez pieds la à rambarde plat Tenez Gardez la les rambarde pieds Tenez à la plat rambarde Gardez Tenez les la pieds rambarde à Tenez plat la Gardez rambarde les Tenez pieds la à rambarde plat
19:35 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 26 novembre 2006
Une image de Chartres par semaine (18) - Elément d'architecture sur fond de ciel gris
A la vérité, je ne connais pas le terme précis qu'il convient d'employer pour ce détail architectural.
Cliché antidaté, tiré de mes archives à la demande expresse de Madame de Véhesse.
Cliché antidaté, tiré de mes archives à la demande expresse de Madame de Véhesse.
19:15 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 19 novembre 2006
Une image de Chartres par semaine (17) - Double vue
Les travaux d'aménagement de l'immeuble voisin ayant entraîné l'abattage de deux ou trois arbres de médiocre qualité, une deuxième vue s'offre à nous.
Les bandeaux rouges annoncent la nouvelle manifestation (je n'ose écrire exposition) du Musée dit des Beaux-Arts : L'Histoire de Chartres en Playmobil. Personne ne pourra accuser le conservateur d'élitisme.
Les bandeaux rouges annoncent la nouvelle manifestation (je n'ose écrire exposition) du Musée dit des Beaux-Arts : L'Histoire de Chartres en Playmobil. Personne ne pourra accuser le conservateur d'élitisme.
12:45 Publié dans Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (14)
mardi, 14 novembre 2006
Caubère - Scène 1 - Première prise - Clap
Ceci va certainement réjouir M. : j'ai adoré le premier volet de l'Homme qui danse. Philippe Caubère est un acteur prodigieux (tout serait à citer : l'accouchement, le concert de Johnny...) et son projet titanesque, quoique fondé sur un quotidien tout ce qu'il y a de plus banal (au moins pour ce premier épisode).
Pour mes lecteurs qui ne sauraient pas de quoi il retourne, Philippe Caubère a un site et cette page notamment explique sa démarche.
Autobiographie théâtrale, comique et fantastique, tout est dit dans le sous-titre, y compris les écueils qui guettent l'acteur, auteur de sa propre vie et de celle de ses proches - vertigineux abîme où mère, acteur, fils et auteur s'interpellent les uns les autres.
Car écueils il y a, me semble-t-il : risque d'un auto-enfermement de l'acteur et de l'auteur dans l'autobiographie (après/avant l'Homme qui danse, le Roman d'un acteur), risque d'un étiquetage par le système théâtral (les directeurs d'institutions, les producteurs, la critique...) et les spectateurs. Il est frappant de constater que les autobiographies caubèriennes ont généré de véritables groupies, d'une part, et que d'autre part, une partie des spectateurs est venue uniquement pour l'aspect comique du spectacle, ce qui est un contre-sens absolu.
Plus profondément, la force du Théâtre tient beaucoup à l'écart entre l'acteur et son texte, la distance entre le personnage et l'interprète. L'on n'est pas loin, dans l'Homme qui danse, de l'abolition de cet écart et de cette distance ; et c'est là tout le talent phénoménal de Philippe Caubère d'arriver à maintenir présent le caractère théâtral de son oeuvre, par l'exagération, le regard parfois ironique et cruel, les effets de miroir...
Cette gigantesque entreprise autobiographique présente aussi le risque d'être autodestructrice : j'ai pensé à Renaud Camus, à son Journal et au dilemne du diariste - pour écrire, il faut vivre ; mais écrire empêche de vivre - ainsi qu'à cette nouvelle de Borgès (dont j'ai oublié le titre) dans laquelle un personnage qui n'oublie rien est incapable de vivre - la vie, c'est l'oubli.
Aussi je suis très heureux d'avoir vu Philippe Caubère, avant l'Homme qui danse, dans Recouvre-le de lumière, sur un autre registre, et avec les mots d'un autre (superbe texte d’Alain Montcouquiol).
J'attends avec impatience les prochains épisodes.
Pour mes lecteurs qui ne sauraient pas de quoi il retourne, Philippe Caubère a un site et cette page notamment explique sa démarche.
Autobiographie théâtrale, comique et fantastique, tout est dit dans le sous-titre, y compris les écueils qui guettent l'acteur, auteur de sa propre vie et de celle de ses proches - vertigineux abîme où mère, acteur, fils et auteur s'interpellent les uns les autres.
Car écueils il y a, me semble-t-il : risque d'un auto-enfermement de l'acteur et de l'auteur dans l'autobiographie (après/avant l'Homme qui danse, le Roman d'un acteur), risque d'un étiquetage par le système théâtral (les directeurs d'institutions, les producteurs, la critique...) et les spectateurs. Il est frappant de constater que les autobiographies caubèriennes ont généré de véritables groupies, d'une part, et que d'autre part, une partie des spectateurs est venue uniquement pour l'aspect comique du spectacle, ce qui est un contre-sens absolu.
Plus profondément, la force du Théâtre tient beaucoup à l'écart entre l'acteur et son texte, la distance entre le personnage et l'interprète. L'on n'est pas loin, dans l'Homme qui danse, de l'abolition de cet écart et de cette distance ; et c'est là tout le talent phénoménal de Philippe Caubère d'arriver à maintenir présent le caractère théâtral de son oeuvre, par l'exagération, le regard parfois ironique et cruel, les effets de miroir...
Cette gigantesque entreprise autobiographique présente aussi le risque d'être autodestructrice : j'ai pensé à Renaud Camus, à son Journal et au dilemne du diariste - pour écrire, il faut vivre ; mais écrire empêche de vivre - ainsi qu'à cette nouvelle de Borgès (dont j'ai oublié le titre) dans laquelle un personnage qui n'oublie rien est incapable de vivre - la vie, c'est l'oubli.
Aussi je suis très heureux d'avoir vu Philippe Caubère, avant l'Homme qui danse, dans Recouvre-le de lumière, sur un autre registre, et avec les mots d'un autre (superbe texte d’Alain Montcouquiol).
J'attends avec impatience les prochains épisodes.
21:30 Publié dans Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (3)