Dernières perles

La disparition de figures familières du monde culturel est un des amers les plus marquants de l’avancée inexorable du temps qui passe, emprunt de nostalgie, et de regrets, parfois. Je pense évidemment en premier lieu à Claude Maupomé, dont j’ai parlé ici.


Pour l'heure, c’est la nostalgie qui domine à l’annonce du décès, hier, à l’âge de 78 ans d’Edmée Santy, talentueuse chroniqueuse du Provençal pendant quarante ans ; nostalgie pour ses articles sur le vif, d’une plume alerte, d’une liberté de ton sans mauvaise foi, ni rancœurs personnelles, nostalgie pour mes années marseillaises, nostalgie pour une sorte d’âge d’or disparu de l’Opéra de Marseille…





Vous trouverez un recueil des merveilleuses perles d’Edmée dans cette note rédigée il y a plus de deux ans.

Une image de Chartres de temps en temps (61) - Fête de la lumière 2009

L'année dernière, un voyage à Bruxelles vous a privé de mes fameuses photos floues de la Fête qui clôt Chartres en Lumière, chaques troisièmes vendredi et samedi de septembre.
Cette année, point de voyage. Voici donc quelques clichés de la fête 2009, pris les 18 et 19 septembre derniers.

C'est moi

Zum Raum wird hier die Zeit

Erlösung dem Erlöser

Une fois n'est pas coutume, mon silence des prochains jours sera justifié par un pélerinage (mais pas à genoux), au pays du Graal.

samedi, 22 août 1609

Claudio Monteverdi dédie la première édition de l'Orfeo au duc de Mantoue.

Serenissimo signore mio signore et patrone colendissimo.

La favola d'Orfeo, che già nell'Academia de gl'Invaghiti sotto gl'auspitij di V.A. fù sopra angusta Scena musicalmente rappresentata, dovendo hora comparire nel gran Teatro dell'universo à far mostra di se à tutti gl'huomini, non è ragione che si lasci vedere con altro nome signata, che con quello dell'Altezza V. glorioso, & felice, A lei dunque humilmente la consacro, affinch'ella che a guisa di benigna stella le fu propitia nel suo nascimento, con i Serenissimi raggi della gratia sua, si degni di favorir il progresso della sua vita, la quale posso sperare, mercè dell’Altezza Vostra che sia per esser durabile al pari dell’humana generatione. Supplico V. Altezza à gradir questo segno della divotione mia, con quell’animo grande che, è, proprio di lei, & che lega gl’animi di chiunque hà ventura di riattar seco, E qui inchinandomi con sommissa riverenza all’Altezza V. prego il Signore che d’ogni suo desiderio la faccia contenta. In Mantova li 22. d’Agosto 1609.

Di V. Altezza Serenissima

Humilissimo, & obligatissimo servitore

Claudio Monteverdi