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mardi, 22 septembre 2009

Dernières perles

La disparition de figures familières du monde culturel est un des amers les plus marquants de l’avancée inexorable du temps qui passe, emprunt de nostalgie, et de regrets, parfois. Je pense évidemment en premier lieu à Claude Maupomé, dont j’ai parlé ici.


Pour l'heure, c’est la nostalgie qui domine à l’annonce du décès, hier, à l’âge de 78 ans d’Edmée Santy, talentueuse chroniqueuse du Provençal pendant quarante ans ; nostalgie pour ses articles sur le vif, d’une plume alerte, d’une liberté de ton sans mauvaise foi, ni rancœurs personnelles, nostalgie pour mes années marseillaises, nostalgie pour une sorte d’âge d’or disparu de l’Opéra de Marseille…





Vous trouverez un recueil des merveilleuses perles d’Edmée dans cette note rédigée il y a plus de deux ans.

lundi, 01 septembre 2008

jeudi, 01 septembre 1988

Le 1er septembre 1988, il a vingt ans jour pour jour, je commençai à travailler pour mon premier employeur, si l’on exclut les emplois d’été et le service national.

C’était à Marseille.
Depuis j’ai déménagé un grand nombre de fois, et j’en suis à mon quatrième emploi, chacun dans une ville et dans une région différente.
Quoique ayant passé toute mon enfance dans un gros village, j’ai fondamentalement une âme de citadin, et je me suis toujours rapidement acclimaté à toutes les villes dans lesquelles j’ai vécu (voire dans toutes les villes dans lesquelles j’ai séjourné un peu longuement), au point de me sentir, sans doute abusivement, aussi ancré dans l’histoire, la géographie et les habitudes locales que les natifs du crû.
Corollaire de cette acclimatation facile, j’ai quitté tous ces lieux sans regrets excessifs.
Marseille est cependant un cas particulier : j'ai mis une bonne année à m'y sentir bien, et je l'ai quittée non sans déchirements (je fuyais un patron hystérique et sa fille à marier).

Après treize ans d'absence, j'y suis retourné en juillet dernier (pour une seule journée, entre deux spectacles du festival d'Aix-en-Provence). Et bien, le charme puissant de la ville agit toujours sur moi ; son caractère de cochon, mais si attachant ; son site merveilleux, quoique tellement saccagé ; sa forte identité propre, et pourtant cosmopolite. Nonobstant toute nostalgie, et faisant même abstraction que ce fut pour moi le lieu de tant de premières fois, je suis toujours amoureux de Marseille.


La vieille Charité dans le quartier du Panier



La chapelle est due à Pierre Puget



Les églises souterraines de l'abbaye Saint-Victor