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samedi, 11 février 2006

Ma collection d'exergues

Pour m'en souvenir:

Il faut à la parole même une matière, un inerte rivage au delà de tout chant. (Yves Bonnefoy)
La vie est vaine La vie est admirable la vie est admirable elle est vaine. (Pierre-Jean Jouve)
Prendre tous les trains et tous les navires. (Arthur Cravan)
Citer : un vice dont je ne me lasse pas. (Jules)
L'effacement soit ma façon de resplendir. (Philippe Jaccottet)
Abaisse encore ta pesanteur. (René Char)
Autrement dit le rien qui précède, et contient / Une marche en fuite ou son bruit / Dans l'escalier qui hausse à rien / D'autrement dit. (Olivier Larronde)
Ach wie flüchtig, ach wie nichtig / ist der Menschen Leben ! (Michael Franck)
Mais si l'on ne devait s'exprimer jamais qu'en toute connaissance de cause, on attendrait toute sa vie comme le font les vrais sages, et on n'écrirait jamais un mot. (Renaud Camus)

Commentaires

Rien à voir: que sont devenus les cinémas de Bordeaux?

Écrit par : VS | samedi, 11 février 2006

C'est trè intéressant, tout k'est-ce que vous dîtes.

Écrit par : JJ | samedi, 11 février 2006

Qu'aurait il dû leur arriver ?

Écrit par : Philippe[s] | dimanche, 12 février 2006

Vous avez le sens de l'exergue, et l'épigraphe inspirée.

Écrit par : Musimasque | dimanche, 12 février 2006

"Comment je me suis fait citer : ma vie textuelle." ;-)

Écrit par : Jules | mardi, 14 février 2006

Le citateur cité...

Écrit par : Philippe[s] | mercredi, 15 février 2006

Tiens , comme vous aimez, semble-t-il , Philippe Jaccottet , je vous adresse cet extrait
d'un entretien de Jaccottet avec Mathilde Vischer , à Grignan , l'année de ses 75 ans (le 27-9-2000) :

- Dans l’une des Observations et autres notes anciennes datant de 1956, vous avez exprimé votre amour de la vie par ce magnifique oxymore : "Je crois que mon désir serait tout bêtement d’être éternellement mortel..." Ce qui est le plus bel hommage que l’on puisse rendre à la vie.
Qu’en est-il aujourd’hui ?

-Afin d’être clair là-dessus et moins grandiloquent, comme il n’y a rien moins de sûr que d’être éternel, ce que l’on peut dire après tant d’années, c’est qu’il y a effectivement des instants, et ce sont peut-être ceux-là qui fomentent le poème, où on a l’impression d’être sorti du temps –même sans qu’il s’agisse d’une extase ou d’un élan mystique–, de la prison du corps, où on a l’impression de toucher les limites de l’espace. C’est probablement un des enjeux de la poésie que de donner ce sentiment, à cette correction près que, à tout moment, on se dit que c’est une illusion. Même si c’est une illusion, elle aura été nourrissante. Et elle est peut-être tellement nourrissante qu’elle ne peut pas être tout à fait une illusion.

Écrit par : alph | jeudi, 16 février 2006

vous ete bizard

Écrit par : marie | lundi, 20 février 2006

j'aime ce que vou dite

Écrit par : marie | lundi, 20 février 2006

Alph, cet extrait confirme que Philippe Jaccottet est un grand homme

Écrit par : Philippe[s] | mercredi, 22 février 2006