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mardi, 06 mai 2008

Bibliothèque en cartons

La bibliothèque dans les cartons n'est pas une image !

Enfin si, c'est une image, que voici :



mais ce n'est pas une métaphore.

Le mot de la semaine : douloureux

(en fait, il s'agit du mot d'il y a deux semaines)

Si la langue française entend par douloureux, à la fois ce qui cause une souffrance et ce qui l’exprime, il semble qu’elle réserve à la douleur morale l’acception relative à celui qui l'éprouve (confer le Tlf).
Les urgentistes (et le personnel hospitalier et médical dans son entier, je suppose) utilise pourtant ce terme au sujet de la douleur physique (ce malade est tellement douloureux que l'on n'arrive pas à trouver une veine pour le perfuser).


lundi, 05 mai 2008

Contraste / Paradoxe


Une symphonie de Haydn lourde, épaisse et empesée

Une symphonie de Bruckner tendue, claire et vigoureuse


10 avril 2008 – Théâtre des Champs-Elysées – Orchestre philharmonique de Vienne dir. Riccardo Muti – Haydn (Symphonie n° 99), Bruckner (Deuxième symphonie)

Bons us écologiques

Depuis six mois sans bibliothèque, sans lecteur de CD (et sans CD), sans lecteur de DVD (et sans DVD), sans piano, avec un accès à l’ordinateur des plus inconfortable, nous sommes condamnés à regarder la télévision (seul appareil, avec le réfrigérateur, à fonctionner depuis le début de notre installation dans cet appartement), mais sans télécommande (celle-ci étant dans un carton, mais lequel ?).
De ce fait, il est difficile, quand on est passablement fainéant, d’échapper à la publicité, ce qui est particulièrement exaspérant.
En particulier, la propagande automobile qui s’est mise au vert sans aucune vergogne à coup de bonus écologique et de respect de l’environnement, devrait faire bondir hors de son siège n’importe quel téléspectateur-citoyen un tant soit peu conscient des enjeux du développement durable.

Le seul mode de déplacement avec un vrai bonus écologique, c’est la marche à pied.

11:05 Publié dans Opinions | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 04 mai 2008

Achille

Le talon d’Achille

Pour Kleist, le talon d’Achille est son cœur, conquis par Penthésilée, et qui le conduira à sa perte..

Le nom d’Achille

Kleist use et abuse de la périphrase pour désigner Achille – du péléide au fils de la néréide – sans doute parce que, le faisant mourir, dévoré par Penthésilée, contrairement au mythe grec, il s’éloigne de la figure du héros antique (Nomen est omen).

Le déguisement d’Achille

Classiquement, le héros masculin tue son amante / son fils... parce qu'il ne la / le reconnaît pas, sous le travestissement d'un preux chevalier (Tancrède et Clorinde, Rustan et Zorab...). Ici, dans un renverssement à double détente, Penthésilée tue Achille car celui-ci s'est avancé vers elle pour être vaincu, ce qu'elle n'a pas compris, le prenant pour le combattant acharné qu'elle a toujours connu.


2 mai 2008 - Comédie française - Penthésilée - Heinrich von Kleist - Mise en scène de Jean Liermier avec Martine Chevallier, Catherine Sauval, Thierry Hancisse, Cécile Brune, Sylvia Bergé, Eric Ruf, Bakary Sangaré, Léonie Simaga, Grégory Gadebois, Géraldine Martineau, Denis Moreau, Sébastien Raymond, Bertrand Tschaen.