Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 21 juin 2008

Every valley...










La visite que firent hier à Chartres deux voisins du département de l’Eure m’a incité à relire quelques pages sur le fameux vitrail consacré à Notre Dame de la Belle Verrière, qui a l’heur de plaire particulièrement à Madame Irrempe.

















Je reviendrai sur les encensoirs, mais pour l’heure c’est l’inscription sur la tablette que tient le Christ dans sa main gauche qui a retenu mon attention.



L’aide des spécialistes est très nécessaire pour en lire le texte :

Omnis vallis implebibur

Il s’agit du début d’Isaïe 40-4, qu’en français la Bible de Jérusalem traduit par :

Que toute vallée soit comblée, toute montagne et toute colline abaissées, que les lieux accidentés se changent en plaine et les escarpements en large vallée.

et qu’en anglais la King James Bible transcrit comme ceci :

Every valley shall be exalted, and every mountain and hill shall be made low: and the crooked shall be made straight, and the rough places plain.

Every valley shall be exalted ? Mais cela me dit quelque chose !

En effet, pendant deux années successives, nous avons dû subir ce célèbre air de ténor tiré du Messie de Haendel lors de la Fête de la lumière (les troisièmes vendredi et samedi du mois de septembre), sans interruption de cinq heures de l’après midi à deux heures du matin et à un niveau sonore extrêmement élevé. Ce son accompagnait la lumière projetée sur le portail nord de la cathédrale, et supposée évoquer la couleur des statues à l’époque médiévale.
Je m’interroge sur le fait de savoir si que le choix musical des concepteurs de Chartres en lumières a été inspiré par l’inscription d’Isaïe figurant sur le vitrail de la Belle Verrière



Nous ne sommes pas devenus fous, et n’avons pas fait d’allergie à Haendel, mais il est heureux que notre récent déménagement nous permette d’échapper à cette calamité (de toutes les façons, nous serons en principe à Bruxelles cette année)

En ce jour de célébration de la Fête de la musique, et en accord avec la probable qualité de ce que nous allons entendre dans les rues et sur les places de nos villes et de nos villages, je vous propose quelques interprétations du meilleur goût de Every valley, extrait du Messie de Haendel :






















19:42 Publié dans Chartres | Lien permanent | Commentaires (5)

La question du jour

La question du jour est en première page du quotidien du jour local :



La réponse du jour est :

...

à domicile.

samedi, 31 mai 2008

Dominique Autié (1949 -2008)

Je suis vraiment très triste de relayer ici l’annonce de la mort de Dominique Autié, éditeur, écrivain, survenue le 27 mai dernier.

Je ne sais plus par quel hasard d’enchaînements de liens j’avais découvert son blog, sur lequel j’avais laissé quelques commentaires, auxquels il avait répondu directement par courrier électronique, comme à son habitude.
Des échanges autour de Bach, de Venise…, une rencontre chez lui, à Toulouse, et pour finir un dernier message, auquel je n’ai pas répondu, auquel je voulais répondre encore tout récemment, auquel je ne pourrai plus répondre.

Pour lui rendre hommage, relisez sa célébration du livre, L'ordinaire et le propre des livres – Petite philocalie, où se croisent son travail d’écriture et d’édition, sa passion des puces et son horreur du marketing, ses réflexions sur Internet et le numérique…, et naturellement, en filigrane, l’amour filial envers un père typographe, relieur, imprimeur.

Figurer dans les liens du blog de Dominique Autié, et me voire dédicacer l’un ou l’autre de ses billets, aura été une de mes plus grandes fiertés (quoique bien plus significatif de la gentillesse de cet honnête homme que de mes mérites propres).




Car c’est aussi sur la terre nue de l’âme qu’il convient de prendre soin de Dieu.
Dominique Autié (conclusion de Pour parler de l’amour des livres, incipit de L’ordinaire et e propre des livres)

vendredi, 30 mai 2008

Oubli

7 mars 2008

La première année, j’avais narré ma découverte des blogues.

La deuxième année, j’avais dressé un bilan en quelques chiffres.

La troisième année, j’ai oublié, et personne n’était là pour me le rappeler, et personne n’ a remarqué cet oubli.


7 mars 2008, troisième anniversaire du blogue

mardi, 27 mai 2008

Le genre de l’espèce (ou l’espèce du genre)

Parmi les tortures que subit quotidiennement la langue française, il en est une qui m’exaspère particulièrement, c’est l’adaptation du genre du mot « espèce » à celui du terme qui le suit, pour l’essentiel dans le registre de la langue parlée (un espèce d’idiot, une espèce de brute).

A mon grand étonnement, j’ai entendu très récemment le mot « genre » subir le même traitement sur les ondes d’une radio nationale (une genre de fusion (il devait s’agir d’une chronique économique)).

Une nouvelle genre d’un espèce de barbarisme ?

19:21 Publié dans Opinions | Lien permanent | Commentaires (1)