lundi, 30 mai 2005
Es ist vollbracht
18:25 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 27 mai 2005
Semaine chargée
Lundi: Nelson Freire est un très grand pianiste ; les sonorités qu'il tire de son piano sont inouïes. Il arrive à transcender complétement un programme extrêmement classique (les sonates Alla Turca de Mozart, Clair de lune de Beethoven, en si bémol mineur de Chopin), en prenant des risques insensés, et en les assumant.
(Nelson Freire - Grand Théâtre de Bordeaux - 23 mai 2005 - Bach/Siloti, Mozart, Beethoven, Chopin, Villa-Lobos)
Mardi: Ce fut une double première fois pour moi: premier spectacle à l'Opéra Bastille, premier Boris sur scène. De plus, je n'avais pas écouté cette oeuvre depuis très longtemps. Excellente soirée, malgré une mise en scène purement décorative et parfois agaçante, un prince Chouiski à bout de souffle et un faux Dimitri pas à la hauteur. Je ne parle ici que des interprètes, Zvzedo s'étant chargé de l'oeuvre (je trouve comme lui l'acte polonais faible musicalement et inutile dramatiquement).
(Vladimir Vaneev, Gaële Le Roi, Aleksandra Zamojska, Irina Bogatcheva, Nikolai Gassiev, Sergei Murzaev, Gleb Nikolski, Viktor Afanasenko, Elena Manistina, Vladimir Ognovenko, Mikhail Petrenko, Aleksander Podbolotov, Elena Bocharova, Vsevolod Grivnov, Igor Matioukine, Yuri Kissin, Sergei Stilmachenko, Alexandre Ekaterininski, Orchestre de l'Opéra national de Paris, Alexander Titov- Francesca Zambello - Opéra Bastille - 24 mai 2005 - Moussorgski: Boris Godounov )
Mercredi: La mise en scène et l'interprétation ne rendent vraiment pas justice au texte très moderne, violent et grinçant de Copi. [s] va jusqu'à comparer le résultat à un soirée d'Au Théâtre ce soir, eu égard notamment au décor et à son utilisation, et je ne suis pas loin de partager cet avis, nonobstant les quelques scènes de nudité, agréables à regarder, ma foi. Certes, il s'agit d'un certain coté d'un vaudeville, mais réduire la pièce à cela l'appauvrit grandement. De plus, les acteurs jouent bien platement et sans vraie folie, hormis Marina Foïs dans un rôle que l'on dirait écrit pour elle. Lisez Matoo pour un avis plus positif que le mien.
(Jean-François Auguste, Marcial de Fonzo Bo, Marina Foïs, Mickaël Gaspar, Pierre Maillet, Clément Sibony - Marcial de Fonzo Bo - Théatre national de Bordeaux en Aquitaine, salle Vitez - 25 mai 2005 - Copi: La Tour de la Défense)
Jeudi: Nelson Freire n'a pas changé depuis lundi, c'est toujours un grand génie. Et, une fois n'est pas coutume, le chef est à l'unisson. Kristjan Järvi dirige en deuxième partie une cinquième d'anthologie, violente, sauvage, et en même temps parfaitement maîtrisée et précise. Une redécouverte de ce chef d'oeuvre.
(Nelson Freire, Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, Kristjan Järvi - Grand Théâtre de Bordeaux - 26 mai 2005 - Beethoven)
Vendredi: En fin de compte, je ne suis pas sorti. Chaleur trop lourde, fatigue.
(Gus van Sant - 27 mai 2005 - Last days)
Samedi: Prenons des forces avant le référendum - tous les convives votent oui.
(Jardin d'une échoppe bordelaise - 28 mai 2005 - Couscous et pâtisseries algériennes)
Dimanche: Pique-nique post-référendaire, sur les bords de la Garonne, si le temps le permet.
(Jacques Chirac - France - 29 mai 2005 - Referendum pour l'approbation du TCE)
(Nelson Freire - Grand Théâtre de Bordeaux - 23 mai 2005 - Bach/Siloti, Mozart, Beethoven, Chopin, Villa-Lobos)
Mardi: Ce fut une double première fois pour moi: premier spectacle à l'Opéra Bastille, premier Boris sur scène. De plus, je n'avais pas écouté cette oeuvre depuis très longtemps. Excellente soirée, malgré une mise en scène purement décorative et parfois agaçante, un prince Chouiski à bout de souffle et un faux Dimitri pas à la hauteur. Je ne parle ici que des interprètes, Zvzedo s'étant chargé de l'oeuvre (je trouve comme lui l'acte polonais faible musicalement et inutile dramatiquement).
(Vladimir Vaneev, Gaële Le Roi, Aleksandra Zamojska, Irina Bogatcheva, Nikolai Gassiev, Sergei Murzaev, Gleb Nikolski, Viktor Afanasenko, Elena Manistina, Vladimir Ognovenko, Mikhail Petrenko, Aleksander Podbolotov, Elena Bocharova, Vsevolod Grivnov, Igor Matioukine, Yuri Kissin, Sergei Stilmachenko, Alexandre Ekaterininski, Orchestre de l'Opéra national de Paris, Alexander Titov- Francesca Zambello - Opéra Bastille - 24 mai 2005 - Moussorgski: Boris Godounov )
Mercredi: La mise en scène et l'interprétation ne rendent vraiment pas justice au texte très moderne, violent et grinçant de Copi. [s] va jusqu'à comparer le résultat à un soirée d'Au Théâtre ce soir, eu égard notamment au décor et à son utilisation, et je ne suis pas loin de partager cet avis, nonobstant les quelques scènes de nudité, agréables à regarder, ma foi. Certes, il s'agit d'un certain coté d'un vaudeville, mais réduire la pièce à cela l'appauvrit grandement. De plus, les acteurs jouent bien platement et sans vraie folie, hormis Marina Foïs dans un rôle que l'on dirait écrit pour elle. Lisez Matoo pour un avis plus positif que le mien.
(Jean-François Auguste, Marcial de Fonzo Bo, Marina Foïs, Mickaël Gaspar, Pierre Maillet, Clément Sibony - Marcial de Fonzo Bo - Théatre national de Bordeaux en Aquitaine, salle Vitez - 25 mai 2005 - Copi: La Tour de la Défense)
Jeudi: Nelson Freire n'a pas changé depuis lundi, c'est toujours un grand génie. Et, une fois n'est pas coutume, le chef est à l'unisson. Kristjan Järvi dirige en deuxième partie une cinquième d'anthologie, violente, sauvage, et en même temps parfaitement maîtrisée et précise. Une redécouverte de ce chef d'oeuvre.
(Nelson Freire, Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, Kristjan Järvi - Grand Théâtre de Bordeaux - 26 mai 2005 - Beethoven)
Vendredi: En fin de compte, je ne suis pas sorti. Chaleur trop lourde, fatigue.
(Gus van Sant - 27 mai 2005 - Last days)
Samedi: Prenons des forces avant le référendum - tous les convives votent oui.
(Jardin d'une échoppe bordelaise - 28 mai 2005 - Couscous et pâtisseries algériennes)
Dimanche: Pique-nique post-référendaire, sur les bords de la Garonne, si le temps le permet.
(Jacques Chirac - France - 29 mai 2005 - Referendum pour l'approbation du TCE)
22:50 Publié dans Trop intime, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (6)
dimanche, 22 mai 2005
Traditions
Je suis généralement fasciné par les traditions, dès lors qu’elles n’ont pas conservé de caractère totalitaire, et qu’elles ne sont pas devenues folkloriques. Elles permettent, à leur meilleur, de s’inscrire dans une histoire et une mémoire.
L’Alsace est une terre de traditions, en particulier musicales. C’est ainsi que l’Orchestre philharmonique de Strasbourg fête cette année ces 150 ans, et le Chœur de Saint Guillaume ces 120 ans. Notons encore que le festival de Strasbourg a été créé en 1932.
Mon propos n’est naturellement pas de vous narrer la chronologie de ces institutions, mais simplement de vous faire partager le sentiment, très cérébral j’en conviens, que j’ai pu éprouver en assistant à l’un ou l’autre concert, en ayant à l’esprit une photographie ou un programme entrevus ici ou là.
Malheureusement pour l’esprit des lieux, mais heureusement pour le confort des musiciens et des spectateurs, les spectacles symphoniques ne se déroulent plus au Palais des Fêtes. L’épaisseur historique fait donc défaut aux concerts actuels de l’orchestre philharmonique.
En revanche, le chœur de Saint-Guillaume exécute toujours dans l’église éponyme, chaque Vendredi Saint depuis 1894, une Passion de Jean-Sébastien Bach – alternativement Saint-Jean ou Saint-Matthieu – comme le veut la tradition créée par Ernest Munch.
Et l’émotion est bien réelle : l’œuvre y est pour beaucoup, bien évidemment, le moment aussi, qui rend ce concert quasi liturgique – même pour un mécréant - sentiment renforcé par l’absence d’applaudissements finaux ; mais la mémoire des lieux est véritablement palpable, ou plutôt la mémoire des hommes qui ont participé à ces célébrations de Bach et de la Passion du Christ depuis plus d’un siècle : la famille Munch, Albert Schweitzer, qui tînt l’orgue, les choristes anonymes qui se sont succédés, et aussi les générations de spectateurs, fidèles pourrait-on dire.
L’Alsace est une terre de traditions, en particulier musicales. C’est ainsi que l’Orchestre philharmonique de Strasbourg fête cette année ces 150 ans, et le Chœur de Saint Guillaume ces 120 ans. Notons encore que le festival de Strasbourg a été créé en 1932.
Mon propos n’est naturellement pas de vous narrer la chronologie de ces institutions, mais simplement de vous faire partager le sentiment, très cérébral j’en conviens, que j’ai pu éprouver en assistant à l’un ou l’autre concert, en ayant à l’esprit une photographie ou un programme entrevus ici ou là.
Gustav Mahler dirige le 22 mai 1905, au Palais des Fêtes, l’orchestre de Strasbourg dans la «Neuvième Symphonie» de Ludwig van Beethoven
Programme du premier concert du premier festival de Strasbourg
Malheureusement pour l’esprit des lieux, mais heureusement pour le confort des musiciens et des spectateurs, les spectacles symphoniques ne se déroulent plus au Palais des Fêtes. L’épaisseur historique fait donc défaut aux concerts actuels de l’orchestre philharmonique.
En revanche, le chœur de Saint-Guillaume exécute toujours dans l’église éponyme, chaque Vendredi Saint depuis 1894, une Passion de Jean-Sébastien Bach – alternativement Saint-Jean ou Saint-Matthieu – comme le veut la tradition créée par Ernest Munch.
Et l’émotion est bien réelle : l’œuvre y est pour beaucoup, bien évidemment, le moment aussi, qui rend ce concert quasi liturgique – même pour un mécréant - sentiment renforcé par l’absence d’applaudissements finaux ; mais la mémoire des lieux est véritablement palpable, ou plutôt la mémoire des hommes qui ont participé à ces célébrations de Bach et de la Passion du Christ depuis plus d’un siècle : la famille Munch, Albert Schweitzer, qui tînt l’orgue, les choristes anonymes qui se sont succédés, et aussi les générations de spectateurs, fidèles pourrait-on dire.
23:00 Publié dans Bach, Musique, Strasbourg | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 18 mai 2005
Yquem
Curieusement, le château le plus célèbre du Sauternais est le seul à ne faire l'objet d'aucun panneau indicateur.
21:05 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (7)
Dates
5 octobre 1582
22 mai 1905
28 juillet 1750
29 mai 2005
5 juin 1305
30 juin 1962
1 juillet 1995
24 février 1607
3 septembre 1992
5 avril 1653
28 octobre 1909
1er janvier 1677
6 juin 1875
12 février 1989
20:05 Publié dans Jeux et choses sans importance, Listes | Lien permanent | Commentaires (13)