lundi, 04 juillet 2005
Le mani della bella Nani
11:55 Publié dans Brève, Peinture | Lien permanent | Commentaires (7)
dimanche, 03 juillet 2005
De la répression
- Remarquâtes-vous suffisamment, chers compagnons, la bouffonnerie supérieure de ce qu’on est convenu d’appeler la Répression ? Des statistiques persévérantes et jubilatoires nous renseignent périodiquement sur le flux et le jusant des transgressions de nos lois pénales. Nous jouissons de catalogues synoptiques où se trouvent consignés, en chiffres naturellement arabes, les assassinats ou les viols qui nous ont aidés à supporter la monotonie des heures et que la magistrature a punis sans indolence, de telle époque à telle autre époque.
Il serait inutile, je suppose, de contester l’ntérêt patriotique de ces documents dont les philanthropes consciencieux frémissent coutumièrement de l’ergot à la caroncule.
Il ne le serait pas moins, vous en conviendrez sans blémir de rage, d’entreprendre la divulgation de l’universelle crapulerie des honnêtes gens. Les voleurs de grandes routes et les plus notoires malandrins eux-mêmes s’insurgeraient contre un tel décri des pondérateurs de l’équilibre social.
Léon Bloy le Torchon brûle in Histoires désobligeantes
Il serait inutile, je suppose, de contester l’ntérêt patriotique de ces documents dont les philanthropes consciencieux frémissent coutumièrement de l’ergot à la caroncule.
Il ne le serait pas moins, vous en conviendrez sans blémir de rage, d’entreprendre la divulgation de l’universelle crapulerie des honnêtes gens. Les voleurs de grandes routes et les plus notoires malandrins eux-mêmes s’insurgeraient contre un tel décri des pondérateurs de l’équilibre social.
Léon Bloy le Torchon brûle in Histoires désobligeantes
00:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 02 juillet 2005
Echo
L'écho étant un mode de pensée qui m'est habituel, la lecture de Mahler, Chostakovitch a fait résonner en moi un souvenir, jamais enfoui, à la vérité.
Und ruh' in einem stillen Gebiet
Une des plus bouleversantes émotions ressentie jusqu'à présent en concert fut provoquée par un silence né du plus extraordinaire pianissimo que je n'ai jamais entendu.
In diesem Wetter, in diesem Saus, in diesem Braus,
Sie ruhn als wie in der Mutter Haus,
Von keinem Sturme erschrecket,
Von Gottes Hand bedecket.
Christa Ludwig, Claudio Abbado, Gustav Mahler Jugendorchester, Théâtre antique d'Orange, 4 août 1990, Gustav Mahler: Kindertotenlieder
00:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 01 juillet 2005
Dix an[s]
00:00 Publié dans Brève, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 30 juin 2005
Comme
Comme aujourd'hui est la date anniversaire de ma naissance, et comme je sors en outre de l'hôpital ce jour, je m'offre égoïstement deux plaisirs (qui le seront pour vous aussi, je l'espère).
18:30 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (14)