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vendredi, 10 juin 2005

Cinématographe

Les derniers films que j'ai vus en salle (salle n'étant pas le mot adéquat, en vérité):

Casanova d'Alexandre Volkoff (1927)
Le Voleur de Bagdad de Raoul Walsh (1924)
L'Heure Suprême de Frank Borzage (1927)

vendredi, 27 mai 2005

Semaine chargée

Lundi: Nelson Freire est un très grand pianiste ; les sonorités qu'il tire de son piano sont inouïes. Il arrive à transcender complétement un programme extrêmement classique (les sonates Alla Turca de Mozart, Clair de lune de Beethoven, en si bémol mineur de Chopin), en prenant des risques insensés, et en les assumant.
(Nelson Freire - Grand Théâtre de Bordeaux - 23 mai 2005 - Bach/Siloti, Mozart, Beethoven, Chopin, Villa-Lobos)


Mardi: Ce fut une double première fois pour moi: premier spectacle à l'Opéra Bastille, premier Boris sur scène. De plus, je n'avais pas écouté cette oeuvre depuis très longtemps. Excellente soirée, malgré une mise en scène purement décorative et parfois agaçante, un prince Chouiski à bout de souffle et un faux Dimitri pas à la hauteur. Je ne parle ici que des interprètes, Zvzedo s'étant chargé de l'oeuvre (je trouve comme lui l'acte polonais faible musicalement et inutile dramatiquement).
(Vladimir Vaneev, Gaële Le Roi, Aleksandra Zamojska, Irina Bogatcheva, Nikolai Gassiev, Sergei Murzaev, Gleb Nikolski, Viktor Afanasenko, Elena Manistina, Vladimir Ognovenko, Mikhail Petrenko, Aleksander Podbolotov, Elena Bocharova, Vsevolod Grivnov, Igor Matioukine, Yuri Kissin, Sergei Stilmachenko, Alexandre Ekaterininski, Orchestre de l'Opéra national de Paris, Alexander Titov- Francesca Zambello - Opéra Bastille - 24 mai 2005 - Moussorgski: Boris Godounov )


Mercredi: La mise en scène et l'interprétation ne rendent vraiment pas justice au texte très moderne, violent et grinçant de Copi. [s] va jusqu'à comparer le résultat à un soirée d'Au Théâtre ce soir, eu égard notamment au décor et à son utilisation, et je ne suis pas loin de partager cet avis, nonobstant les quelques scènes de nudité, agréables à regarder, ma foi. Certes, il s'agit d'un certain coté d'un vaudeville, mais réduire la pièce à cela l'appauvrit grandement. De plus, les acteurs jouent bien platement et sans vraie folie, hormis Marina Foïs dans un rôle que l'on dirait écrit pour elle. Lisez Matoo pour un avis plus positif que le mien.
(Jean-François Auguste, Marcial de Fonzo Bo, Marina Foïs, Mickaël Gaspar, Pierre Maillet, Clément Sibony - Marcial de Fonzo Bo - Théatre national de Bordeaux en Aquitaine, salle Vitez - 25 mai 2005 - Copi: La Tour de la Défense)


Jeudi: Nelson Freire n'a pas changé depuis lundi, c'est toujours un grand génie. Et, une fois n'est pas coutume, le chef est à l'unisson. Kristjan Järvi dirige en deuxième partie une cinquième d'anthologie, violente, sauvage, et en même temps parfaitement maîtrisée et précise. Une redécouverte de ce chef d'oeuvre.
(Nelson Freire, Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, Kristjan Järvi - Grand Théâtre de Bordeaux - 26 mai 2005 - Beethoven)


Vendredi: En fin de compte, je ne suis pas sorti. Chaleur trop lourde, fatigue.
(Gus van Sant - 27 mai 2005 - Last days)


Samedi: Prenons des forces avant le référendum - tous les convives votent oui.
(Jardin d'une échoppe bordelaise - 28 mai 2005 - Couscous et pâtisseries algériennes)


Dimanche: Pique-nique post-référendaire, sur les bords de la Garonne, si le temps le permet.
(Jacques Chirac - France - 29 mai 2005 - Referendum pour l'approbation du TCE)

vendredi, 13 mai 2005

Autriche - Hongrie

Joseph Haydn a beaucoup composé à Esterhaza pour le prince Esterhazy. Cela n'est cependant pas suffisant pour justifier une interprétation par trop alla ungaresca du quatuor opus 74 n°3, dit "le Cavalier".
(Quatuor Prazak - Grand Théâtre de Bordeaux - 12 mai 2005 - Haydn, Zemlinsky, Brahms)

mardi, 10 mai 2005

La salle Rothko de la Tate Modern


Rouges profonds, bruns sombres , noirs dramatiques.
La lumière et l’obscurité, l’obscurité contre la lumière, l’obscurité sous la lumière, la lumière dans l’obscurité.
Salle obscure, contemplation de la couleur, sensation de vibration, intensité, silence.







Dans le discours de Flaran, Renaud camus cite Frederic Matys Thursz ; celui ci parle de Rothko:
«Le déploiement de ces toiles demeure indélébilement gravé en moi comme l'essence même de la peinture en tant que signification
Ce n'est plus seulement la figuration, qui est ici dépassée, ou transcendée ; c'est l'abstraction elle-même : «Il y a au-dessus du physique de la peinture une spiritualité, une transcendance. Pour moi, la peinture, sa matière, sa couleur, sa lumière peuvent tout interpréter. Nous n'avons pas besoin de la figuration, de l'abstraction… La peinture par ses propres moyens peut diriger l'esprit vers l'inconnu.»
«La peinture est silence, écrit-il encore, sa couleur une intrusion comme l'est le bruit dans le royaume du silence. Pareille intrusion devient sensation, simulation, significations et dimensions simultanées qui ébranlent la fascination de l'absence vis-à-vis de la présence – un état élémentaire, mais non pas minimal, car l'élémentaire a la capacité du maximal.»

lundi, 09 mai 2005

Face à face à la Tate Modern


Jules Olitski - Instant Loveland



Claude Monet - Nymphéas