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vendredi, 13 mai 2005
Autriche - Hongrie
(Quatuor Prazak - Grand Théâtre de Bordeaux - 12 mai 2005 - Haydn, Zemlinsky, Brahms)
15:35 Publié dans Brève, Musique, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
J'ai du mal à comprendre pourquoi la presse est si unanime autour des Prazak; j'ai en disque leur version du 2ième quatuor de Schönberg, une version que je n'aime pas du tout. Quel Zemlinsky ont-ils joué ?
Écrit par : zvezdo | vendredi, 13 mai 2005
Le troisième quatuor.
Ce sont d'excellents musiciens: le Zemlinsky était remarquable, et le quintette de Brahms pour clarinette, très bien.
Mais leur parti pris dans Haydn était tout à fait excessif.
Écrit par : Philippe[s] | samedi, 14 mai 2005
Monsieur zvezdo, je vous croyais indifférent à l'interprètre…
Écrit par : sk†ns | samedi, 14 mai 2005
skot> grand prêtre toi-même
Écrit par : zvezdo | dimanche, 15 mai 2005
Je crois comprendre ce que tu veux dire.
1) J'avais remarqué que lorsque les Prazák jouent en province sans être captés, il y a parfois une certaine désinvolture dans leur prestation. A Bordeaux, il y a deux saisons, le jeu manquait incroyablement de propreté. Tout particulièrement pour Václav Remes, le premier violon : des attaques très peu nettes, avec des sons râpeux à l'initiale, des déchets avec bruits de crins et de caisse. Celui qui conservait le mieux l'identité sonore des bons jours était Michal Kanka (le seul membre non créateur, succédant au violoncelliste Josef Prazák à son décès en 1986).
Lorsque, la saison passée, Radio Classique avait capté le concert, il en avait été autrement.
2) Cependant, pour bien se faire une idée de l'envergure des Prazák, il faut les entendre dans Beethoven (ou à la rigueur Dvořak). Là, c'est époustouflant, et le souffle omniprésent, la clarté de la structure, la limpidité du jeu, la beauté sonore et la précision élancée du tout sont confondants. Surtout dans leur intégrale en cours chez Praga Digitals, excellemment captée.
Je crains néanmois que le jeu alla zingaresca relevé par Philippe[s] ne sont en partie lié à un relâchement, en province, loin des micros, là où la réputation ne risque rien.
David - allabordalesca
Écrit par : DavidLeMarrec | mercredi, 18 mai 2005
J'avais bien compris la nuance, mais la désinvoluture peut être stylistique, aussi. Il n'en reste pas moins qu'ils ont commis de très grandes choses, y compris sur Bordeaux.
Oui, je suis bordelais moizoci.
David - iciaussi
Écrit par : DavidLeMarrec | vendredi, 03 juin 2005
Qu'est-ce qu'une interprétation "par trop alla ungharese" ?
J'ai du mal à partager l'opinion de M. Le Marrec au sujet des interprétations "désinvoltes" des Prazak. Mais nous n'avons visiblement pas assisté aux mêmes concerts.
Toutefois, dans Haydn, je leur préfère Ysaÿe, Mosaïques et un tout nouveau venu, Amedeo Modigliani (à suivre !)
Écrit par : Benjamin | mardi, 16 août 2005
Ce que je voulais dire, c'est les Prazak m'ont semblé abuser des rubatos et portamentos dans Haydn, ce qui donnait un caractère exagérement hongrois (ou tsigane, il ne s'agit pas ici de définition précise, mais d'un sentiment mal défini)
Écrit par : Philippe[s] | mardi, 16 août 2005
Benjamin,où avez vous entendu ce jeune quatuor amedeo modigliani,j'ai vu qu'il joue à radio france le 15 sept...
Écrit par : damien | lundi, 05 septembre 2005
Damien > Au Mans, en janvier puis en mai dernier. Ils seront aussi à La Roche-Posay du 16 au 18 septembre : www.lesvacancesdemonsieurhaydn.com
Ouf !
Écrit par : Benjamin | lundi, 05 septembre 2005
je pense aller écouter les modigliani à la radio le 15,on m'en dit sans arret du bien...On m'a parlé d'un cycle de concerts qu'ils auraient fait dans le cadre du festival de l'épau avec nottament "le cavalier" de haydn qui parait il valait le détour.j'ai vu qu'ils le jouent à nouveau le 15...tant mieux!
Écrit par : damien | mardi, 06 septembre 2005