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jeudi, 28 juin 2007
Avoir l'esprit d'escalier
Garanti sans trucage
19:30 Publié dans Jeux et choses sans importance | Lien permanent | Commentaires (7)
dimanche, 24 juin 2007
Une image de Chartres par semaine (48) - Les véritables lumières de Chartres (quater)
J'en ai déjà proposé ici et là quelques illustrations.
J'ai l'avantage pour quelques temps encore de pouvoir observer à loisir ces jeux de lumières. Et récemment celui-ci m'a frappé :
Une flêche de lumière désigne celui par qui la lumière descendra sur les hommes, le Christ, sur les genoux de sa mère, adoré par les Rois mages.
Mi-juin, peu avant neuf heures du soir.
06:30 Publié dans Les lumières de Chartres, Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (5)
samedi, 23 juin 2007
Je vais dire quelque chose à quelqu'un
Pelléas et Mélisande est dans un entre-deux ; il a de plus été largement coupé par Debussy. Mais la poésie domine, et renvoie le bric-à-brac des grotte, fontaine, anneau, chevelure… au rayon des accessoires à la Gustave Moreau ou Odilon Redon.
D’autant plus que la musique n’illustre en rien les symboles par un usage qui serait trop voyant du leitmotiv wagnérien, mais souligne au contraire la poésie et le drame (d’ailleurs Pelléas m’a toujours fait pensé bien plus à Moussorgski qu’à Wagner ou qu'à la musique française contemporaine de Debussy).
Quant à l’indicible et au presque rien, les exemples abondent, mais il ne sont rien moins qu’anodins, car c’est en eux que gît la tragédie.
Simplement parce que c’est l’usage ; simplement parce que c’est l’usage.
Berger, pourquoi ne parlent-ils plus ?
Parce que ce n’est pas le chemin de l’étable.
Musicalement, la production du théâtre des Champs-Elysées était remarquable, et en particulier dans l’absence de toute mièvrerie, affadissement ou mollesse (direction à la fois souple et précise, mais vigoureuse, Golaud superlatif, les autres chanteurs à l’unisson (lire Zvezdo avec lequel je suis d’accord)). Scéniquement, je suis plus dubitatif, mais je ne voyais que les deux tiers de la scène, et la plupart de l’action se déroulait dans le tiers qui m’était invisible (la scène de la tour et le la chevelure très laide (se serait donc un rêve ?), la scène du berger magnifique).
Une démonstration éclatante que comme tout grand chef d’œuvre, Pelléas et Mélisande supporte, demande, mérite des visions personnelles et fortes.
22 juin 2007 - Théâtre des Champs-Elysées - Claude Debussy : Pelléas et Mélisande - Magdalena Kozena (Mélisande), Jean-François Lapointe (Pelléas), Marie-Nicole Lemieux (Geneviève), Laurent Naouri (Golaud), Gregory Reinhart (Arkel), Amel Brahim-Djelloul (Yniold), Yuri Kissin (Le médecin), Chœur de Radio France, Orchestre national de France, Bernard Haitink (direction musicale), Jean-Louis Martinoty (mise en scène), Hans Schavernoch (décors), Yan Tax (costumes), André Diot (lumières)
Portail Royal de la cathédrale de Chartres : le Massacre des innocents, l'Annonciation aux bergers
14:10 Publié dans Musique, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 juin 2007
Fête de la musique ?
Je ne sais pas
Je suis perdu aussi
19:52 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (8)
« La première fois » que j’assiste à un concert de Maurizio Pollini et que je cours dans les couloirs du métropolitain
Lundi soir, j’ai donc assisté, dans un théâtre du Châtelet plein à craquer de spectateurs décidés à applaudir la vedette coûte que coûte, à un récital consacré à Schumann, puis à Chopin.
Ce fut du grand piano, mais peu propice à de grandes émotions, par une curieuse double inéquation entre le jeu de Pollini, le répertoire et mon propre goût.
D’une part, le refus du pianiste de verser dans l’épanchement romantique et les effets d’esbroufe, sa hauteur de vue, sa maîtrise et son sens de la ligne conviennent parfaitement, pour moi, à Chopin ; mais je dois avouer que je supporte de moins en moins ce répertoire, et que des pages comme la Polonaise héroïque ou l’Etude révolutionnaire me révulsent désormais.
En revanche, et d’autre part, j’adore Schumann, et en particulier les Kreisleriana (nettement moins l’Allegro op.8, trop désarticulé). Las ! Si la maîtrise, la technique et la rigueur sont toujours là, où sont passés la poésie, la fougue, la folie, le désespoir schumanniens ?
Après trois bis chopiniens (sur les cinq donnés au total), je me décide à quitter la salle, n’étant pas disposé à attendre deux heures le train de minuit et demi. Arrivé à dix heures et vingt huit minutes sur le quai de la ligne 4, j’ai dû courir comme un dératé pour attraper de justesse le train de dix heures trente, heureusement parti avec cinq minutes de retard.
N’étant guère sportif, j’en ai encore aujourd’hui mal aux jambes.
Je ne crois pas que je retournerai voir et entendre Maurizio Pollini (sauf dans Debussy, peut-être ?).
Lundi 18 juin 2007 – Théâtre du Châtelet – Maurizio Pollini (piano) – Robert Schumann : Allegro, opus 8 – Kreisleriana, opus 16 – Frédéric Chopin : Prélude, opus 45 – Ballade n° 2, opus 38 – Nocturnes, opus 27 – Scherzo n° 3, opus 39 – Polonaise n° 6 «Héroïque», opus 5
11:55 Publié dans Musique, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (9)
mercredi, 20 juin 2007
Vue/Vie future
14:02 Publié dans Chartres, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (6)
lundi, 18 juin 2007
Quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
18:30 Publié dans Jeux et choses sans importance | Lien permanent | Commentaires (3)
Vue[s] de nos couloirs[s]
Naturellement, j'ai profité de cette coïncidence pour prendre en photo la vue perpendiculaire, avec en perspective le portail nord de la cathédrale.
11:45 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 17 juin 2007
Une image de Chartres par semaine (47) - Les véritables lumières de Chartres (ter)
08:30 Publié dans Les lumières de Chartres, Une image de Chartres | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 juin 2007
« Marie-Aude Roux » et combe à lisier, hélas !
Mais quand j’ai lu ce matin dans Le Monde la critique de Mme Marie-Aude Roux consacrée au Pelléas et Mélisande du Théâtre des Champs-Elysées, j’en suis venu à regretter mes quelques piques envers l’Echo Républicain.
Je ne suis pas sûr que même Libération ou L’Equipe accepterait Mme Roux dans leur rédaction ; il faudrait sans doute qu’elle puisse expliquer cette phrase obscure :
La voix est belle, quoique un peu lourde, l'interprétation trop saine pour être sexuellement transmissible (elle parle de Jean-François Lapointe dans le rôle de Pelléas).
Pour oublier l’incompétence, l’inculture, la prétention et la suffisance de cette dame (qui n’est pas malheureusement un cas isolé dans la presse nationale), quelques titres rafraîchissants de la presse beauceronne et percheronne de ce jour :
10:45 Publié dans Les joies de la presse locale, Opinions | Lien permanent | Commentaires (8)