jeudi, 17 avril 2008
Sympa / Sympathique
158. Il me plaît, contre les tenants de l'idéologie du sympa ([*4, *5]) et contre leurs syntagmes figés, de défendre l'ordre ([*3]), ce mal aimé des discours bien-pensants, et jusque dans ses aspects esthétiques. [...]
Renaud Camus Vaisseaux Brûlés
09:19 Publié dans Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 07 mai 2007
Samedi 31 mars 2007 (le Philippe de Chartres)
10:00 Publié dans Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (10)
samedi, 14 avril 2007
Miniatures de Travers
C’est évidemment un fort contraste avec le salon littéraire auquel nous avions assisté le samedi précédent.
Mais à défaut de compte rendu de l’un et de l’autre salon, les photographies prises au Bourget pourraient illustrer quelques moments de la rue Berger (de façon quelque peu elliptique, je m’en excuse par avance auprès des non-initiés).
Contrairement à celui de Plieux, le toit de ce château va nécessiter une sérieuse réfection
21:25 Publié dans Ferroviaire, Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 09 novembre 2006
Éblogues
Pour vous éclairer, et en attendant le compte-rendu que ne manquera pas de rédiger Madame de Véhesse (c'est ici et là), vous pouvez lire ce billet et celui-ci sur son blogue, ainsi que cette note de Zvezdo.
Je n'aime pas, et je ne sais pas rédiger des comptes-rendus, aussi je vais seulement livrer ici quelques impressions, sur le vif.
Quand Renaud Camus souffre des molaires, il chante sans doute des symphonies de Mahler (et sûrement la troisième, dite au paysage) (à moins que ce ne soit La Belle Meunière).
La mort est silencieuse, un si peu profond ruisseau, l'amour aussi, y compris en anglais.
Ce n'est pas que c'est laid Montbrison... LA VILLE DE MONT-BRISE FIT LA GUERRE A LA LIBERTE, ELLE N'EST PLUS. Montbrison, Montbrison, où se croisent tant des fils du texte qui m'écrit.
É-blogues, ex blogos, ex-traits du dis-cours sans césure, en nous, du virtuel et des mots.
Forez, prononcez Forè, Boul....
Dupin, Lupin, Lubin, Dupin, Duparc, certes. Mais Dusapin ?
Drrrring, pour finir quelques stupéfiantes révélations. Après le château de Plieux, le château de Ben More ?
L'île noire, et non l'île mystérieuse.
Etonnant, le faux-monnayeur est une lecteur de Travers (oui, c'est un faux monnayeur !).
De plus en plus stupéfiant, il se nomme Müller, Docteur J.W. Müller.
En vérité je vous le dis, la pierre angulaire de l'oeuvre de Renaud Camus, c'est Tintin. (Remember : Et Tristan Bior, on dira ce qu'on veut, c'est toujours Tristan Bior)
21:35 Publié dans Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (6)
vendredi, 04 août 2006
Rangement...
14:05 Publié dans Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 août 2006
Des trains, de la lenteur, des Landes
Cependant, il m’arrive de repérer, ici ou là, des citations, des reprises, des variations. Repérer n’est d’ailleurs pas le terme exact ; disons plutôt que je subodore, et qu’ensuite j’essaye de vérifier et d’identifier.
« Que les trains sont lents dans les... »
Ces trains reviennent à plusieurs reprises dans l'Inauguration de la salle des vents. Les trains, la lenteur, je ne pouvais qu’être interpellé.
Nous lisons dans le Journal romain, à l’entrée du dimanche 9 février 1985 :
« Obsessionnel hier, pendant le spectacle du Hangar, mais pourquoi ?, ceci :
Que les trains sont lents dans les Landes
Dans le Lot, dans l'Agenais
Quelle lenteur vers Mirande
Quel ennui dans ce qu'on voit…
Inexactement (lenteur après lents ? torpeur, peut-être), Gadenne, je crois. »
Dans Onze sites mineurs pour des promenades d’arrière-saison en Lomagne (et même sûrement dans les Sept sites), Renaud Camus s’interroge toujours (in le château d'eau de Saint-Créac) :
« Ainsi Hölderlin fait-il parler Empédocle sur l'Etna. « Car plus présents sont les dieux sur les hauteurs », traduit Danièle Huillet pour Ombres les bien-nommées, à Toulouse. Et une fois qu'on est à Toulouse... Sans compter que Hölderlin est un écrivain aussi bordelais, désormais, que François Mauriac, Philippe Sollers ou Jean de la Ville de Mirmont. On ne serait nullement étonné de croiser son fantôme errant en Gascogne, dans le Lot, dans l'Agenais.
Que les trains sont lents dans les Landes,
Dans le Lot, dans l'Agenais !
Quelle... vers Mirande,
Quelle quoi ? J'ai oublié. Il serait pourtant essentiel de le savoir. Mais en tout cas ce n'est pas Gadenne qui s'écrie tout à trac, au milieu de vibrants éloges du Neckar, du Main, du Danube :
Get aber nun und grüsse
Die schöne Garonne
Und die Gärten von Bordeaux
Va saluer la belle Garonne en effet. »
Les réponses sont dans Le Département du Gers (in Le Ciel à Matéou) :
« [...], un petit poème de Paul Gadenne :
Que le train est lent dans les Landes
Dans le Lot dans l'Agenais
Quelle lenteur vers Mirande
Quel ennui dans ce qu'on voit.
Quels grincements aux virages
Le temps est long est long est long
Combien lent notre voyage
Que sévères les corsages !
Au prix où sont les visages
Les années y passeront, [...] »
Et les références dans Vaisseaux brûlés : 1-3-8-2
Il est étrange que le pluriel (que les trains sont lents dans les…) fasse son retour dans l’Inauguration de la salle des vents, après que le texte exact a été reproduit dans le Département du Gers.
Je serais curieux de savoir si ce train, ou ces trains, est déjà présent dans les Eglogues ; Madame de Véhesse ?
« On ne voit en passant par les Landes désertes,
Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes
D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc »
Théophile Gautier Le Pin des Landes in Espana
15:45 Publié dans Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (3)
jeudi, 08 juin 2006
At the Tate Modern
Il appert de la lecture de la chronologie Le Jour ni l'Heure, que le 1er mai 2005 Renaud Camus et moi (ainsi que Pierre J. et Ph.) avons visité ensemble (ou plus exactement, en même temps) la Tate Modern à Londres.
17:50 Publié dans Correspondances, Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (5)
mardi, 23 mai 2006
Broglie
« Nous sommes faits pour lire certaines phrases » : j’ai déjà cité cet extrait du journal 2002 (Outrepas) de Renaud Camus ; je suis fait en effet pour lire certaines de ses phrases (les paysages, la syntaxe, les goûts, le paraître, la courtoisie…).
Cependant, je le lis depuis si longtemps qu’il m’arrive régulièrement de me demander si tel goût, ou telle opinion, m’est personnel, ou si je suis sous son influence.
Ai-je ainsi découvert Magnasco sur les cimaises du musée des Beaux-Arts de Bordeaux (alors que je n’étais pas encore bordelais), avant ou après avoir lu que ce peintre faisait partie de l’exposition des anachronistes, rêvée par lui ?
Ai-je lu Michel Chaillou avant ou après avoir découvert que le Sentiment géographique faisait partie de ses ouvrages de prédilection ? (avant dans les deux cas, je crois, mais je n’en suis pas sûr)
La lecture du Répertoire des délicatesses du français contemporain m’offre l’occasion de vérifier que Renaud Camus et moi partagions les mêmes obsessions, certaines à tout le moins, bien avant que je ne le lise.
Il s’agit en l’occurrence de l’entrée Broglie dudit répertoire, où l’auteur critique la prononciation courante du village de l'Eure qui porte ce nom (bro-gli, comme glycine) sur la raison que ce toponyme a pour origine la famille de Broglie, d’ascendance italienne (prononcez breuil).
Il se trouve que la même famille a donné son nom à la place de Strasbourg bordée par l’Hôtel de ville, le Théâtre et autres bâtiments officiels, et sur laquelle se tient depuis des siècles le christkindelsmärik. Place centrale à tout point de vue, donc. Et que tous les autochtones et touristes prononcent consciencieusement bro-gli. Dès mon arrivée à Strasbourg, pour y étudier la topographie, et bien avant de connaître Renaud Camus, je me suis attaché à porter autour de moi la bonne parole de la prononciation correcte de la place Broglie (breuil), sans grand succès, cela va sans dire.
Pourtant juste avant cette époque, à la fin des années Giscard, la fameuse affaire de Broglie, ministre assassiné dans des conditions mystérieuses (le sont-elles restées, d’ailleurs ?) avait défrayé la chronique. Et je n’ai jamais entendu alors prononcer par aucun journaliste ou amateur de faits divers, le nom de la victime autrement que breuil, et jamais bro-gli. Sans doute, personne à Strasbourg n'avait fait le rapprochement.
La lecture au pied de la lettre, aggravée par la méconnaissance de l'histoire et de l’étymologie, a manifestement nui à la bonne prononciation des mots, noms propres ou noms communs. Pourtant ni la lettre, ni la lecture ne sont guère correctes, en général.
06:00 Publié dans Correspondances, Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (13)
dimanche, 07 mai 2006
Souvenir de Plieux
06:00 Publié dans Renaud Camus, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
lundi, 24 avril 2006
Fenêtre avec vue
Qu'est-ce que c'est qu'une fenêtre, si elle n'est un projet d'existence ?
Renaud Camus
08:00 Publié dans Chartres, Renaud Camus, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (12)