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jeudi, 17 avril 2008

Sympa / Sympathique


158. Il me plaît, contre les tenants de l'idéologie du sympa ([*4, *5]) et contre leurs syntagmes figés, de défendre l'ordre ([*3]), ce mal aimé des discours bien-pensants, et jusque dans ses aspects esthétiques. [...]
Renaud Camus Vaisseaux Brûlés




lundi, 07 mai 2007

Samedi 31 mars 2007 (le Philippe de Chartres)

* Samedi 31 mars 2007. Paris, hôtel de Bourgogne. « Levé à 7 heures et demie, douleur au talon droit. Passés au Bon Marché pour remplacer le pull-over taché, acheté un gilet de laine et un flacon de Grey Flannel. Musée Bourdelle, exposition Sarkis. Déjeuner à la brasserie François Coppée, métro Duroc, avec Philippe Stoeckel (tout juste sorti de clinique après une opération de la hanche – deux éclopés) et Dirk Poschl. Repassés à l'hôtel. À 5 heures, chez Flatters, réunion de "bloggers" organisée par Valérie Scigala : les Goux, "Matoo", le Philippe de Chartres, un Clermontois qui a fait ses études à Massillon, un jeune homme venu de Mont-de-Marsan (flanqué d'un joli garçon), une jeune femme souriante, un expert en cinéma, etc. Rentrons à l'hôtel vers 11 heures, pas de dîner. »

samedi, 14 avril 2007

Miniatures de Travers

Ceux de mes lecteurs qui sont attentifs aux croquis du discret Philippe auront deviné que nous sommes allés visiter le salon du modélisme au Bourget la semaine dernière. L’annonce en avait d’ailleurs été faite dans la note consacrée aux spectacles 2007 (1).
C’est évidemment un fort contraste avec le salon littéraire auquel nous avions assisté le samedi précédent.
Mais à défaut de compte rendu de l’un et de l’autre salon, les photographies prises au Bourget pourraient illustrer quelques moments de la rue Berger (de façon quelque peu elliptique, je m’en excuse par avance auprès des non-initiés).


Contrairement à celui de Plieux, le toit de ce château va nécessiter une sérieuse réfection


Il semblerait que Tintin soit plus en faveur auprès des intellectuels français qu'Astérix.


C'est le cas en l'occurence de Renaud Camus.


Didier Goux, qui habite ici, était là.


La Touraine des troglos est-elle sereine ?


Pour voir les danseuses du Pied de cochon, point n'est besoin de jumelles.


Ceci n'est pas un conseil aux protagonistes de la querelle dite des Infréquentables.


jeudi, 09 novembre 2006

Éblogues

Avertissement liminaire : le présent billet risque de paraître particulièrement obscur aux lecteurs qui n'auraient pas assisté à l'interprétation par Renaud Camus de la quatrième églogue de Travers III (L'Amour l'Automne), hier soir au Centre Georges Pompidou, et/ou qui n'auraient pas connaissance du projet r-camusien desdites Eglogues.
Pour vous éclairer, et en attendant le compte-rendu que ne manquera pas de rédiger Madame de Véhesse (c'est ici et ), vous pouvez lire ce billet et celui-ci sur son blogue, ainsi que cette note de Zvezdo.

Je n'aime pas, et je ne sais pas rédiger des comptes-rendus, aussi je vais seulement livrer ici quelques impressions, sur le vif.

Quand Renaud Camus souffre des molaires, il chante sans doute des symphonies de Mahler (et sûrement la troisième, dite au paysage) (à moins que ce ne soit La Belle Meunière).

La mort est silencieuse, un si peu profond ruisseau, l'amour aussi, y compris en anglais.

Ce n'est pas que c'est laid Montbrison... LA VILLE DE MONT-BRISE FIT LA GUERRE A LA LIBERTE, ELLE N'EST PLUS. Montbrison, Montbrison, où se croisent tant des fils du texte qui m'écrit.

É-blogues, ex blogos, ex-traits du dis-cours sans césure, en nous, du virtuel et des mots.

Forez, prononcez Forè, Boul....

Dupin, Lupin, Lubin, Dupin, Duparc, certes. Mais Dusapin ?

Drrrring, pour finir quelques stupéfiantes révélations. Après le château de Plieux, le château de Ben More ?


L'île noire, et non l'île mystérieuse.



Etonnant, le faux-monnayeur est une lecteur de Travers (oui, c'est un faux monnayeur !).



De plus en plus stupéfiant, il se nomme Müller, Docteur J.W. Müller.


En vérité je vous le dis, la pierre angulaire de l'oeuvre de Renaud Camus, c'est Tintin. (Remember : Et Tristan Bior, on dira ce qu'on veut, c'est toujours Tristan Bior)

vendredi, 04 août 2006

Rangement...

... de la bibliothèque après le déménagement : décidément, Renaud Camus tient beaucoup de place.

mardi, 01 août 2006

Des trains, de la lenteur, des Landes

Je suis un lecteur dilettante ou peut-être, pour être plus exact, suis-je un lecteur intuitif. C’est la raison pour laquelle la lecture analytique et exhaustive (ou qui tente de l’être, à l’impossible nul n’étant tenu) de Renaud Camus par Madame de Véhesse me passionne.
Cependant, il m’arrive de repérer, ici ou là, des citations, des reprises, des variations. Repérer n’est d’ailleurs pas le terme exact ; disons plutôt que je subodore, et qu’ensuite j’essaye de vérifier et d’identifier.

« Que les trains sont lents dans les... »


Ces trains reviennent à plusieurs reprises dans l'Inauguration de la salle des vents. Les trains, la lenteur, je ne pouvais qu’être interpellé.
Nous lisons dans le Journal romain, à l’entrée du dimanche 9 février 1985 :

« Obsessionnel hier, pendant le spectacle du Hangar, mais pourquoi ?, ceci :

Que les trains sont lents dans les Landes
Dans le Lot, dans l'Agenais
Quelle lenteur vers Mirande
Quel ennui dans ce qu'on voit…

Inexactement (lenteur après lents ? torpeur, peut-être), Gadenne, je crois. »


Dans Onze sites mineurs pour des promenades d’arrière-saison en Lomagne (et même sûrement dans les Sept sites), Renaud Camus s’interroge toujours (in le château d'eau de Saint-Créac) :

« Ainsi Hölderlin fait-il parler Empédocle sur l'Etna. « Car plus présents sont les dieux sur les hauteurs », traduit Danièle Huillet pour Ombres les bien-nommées, à Toulouse. Et une fois qu'on est à Toulouse... Sans compter que Hölderlin est un écrivain aussi bordelais, désormais, que François Mauriac, Philippe Sollers ou Jean de la Ville de Mirmont. On ne serait nullement étonné de croiser son fantôme errant en Gascogne, dans le Lot, dans l'Agenais.

Que les trains sont lents dans les Landes,
Dans le Lot, dans l'Agenais !
Quelle... vers Mirande,

Quelle quoi ? J'ai oublié. Il serait pourtant essentiel de le savoir. Mais en tout cas ce n'est pas Gadenne qui s'écrie tout à trac, au milieu de vibrants éloges du Neckar, du Main, du Danube :

Get aber nun und grüsse
Die schöne Garonne
Und die Gärten von Bordeaux

Va saluer la belle Garonne en effet. »


Les réponses sont dans Le Département du Gers (in Le Ciel à Matéou) :

« [...], un petit poème de Paul Gadenne :

Que le train est lent dans les Landes
Dans le Lot dans l'Agenais
Quelle lenteur vers Mirande
Quel ennui dans ce qu'on voit.
Quels grincements aux virages
Le temps est long est long est long
Combien lent notre voyage
Que sévères les corsages !
Au prix où sont les visages
Les années y passeront, [...] »


Et les références dans Vaisseaux brûlés : 1-3-8-2

Il est étrange que le pluriel (que les trains sont lents dans les…) fasse son retour dans l’Inauguration de la salle des vents, après que le texte exact a été reproduit dans le Département du Gers.
Je serais curieux de savoir si ce train, ou ces trains, est déjà présent dans les Eglogues ; Madame de Véhesse ?

« On ne voit en passant par les Landes désertes,
Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes
D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc »
Théophile Gautier Le Pin des Landes in Espana




jeudi, 08 juin 2006

At the Tate Modern


Il appert de la lecture de la chronologie Le Jour ni l'Heure, que le 1er mai 2005 Renaud Camus et moi (ainsi que Pierre J. et Ph.) avons visité ensemble (ou plus exactement, en même temps) la Tate Modern à Londres.


mardi, 23 mai 2006

Broglie


« Nous sommes faits pour lire certaines phrases » : j’ai déjà cité cet extrait du journal 2002 (Outrepas) de Renaud Camus ; je suis fait en effet pour lire certaines de ses phrases (les paysages, la syntaxe, les goûts, le paraître, la courtoisie…).
Cependant, je le lis depuis si longtemps qu’il m’arrive régulièrement de me demander si tel goût, ou telle opinion, m’est personnel, ou si je suis sous son influence.
Ai-je ainsi découvert Magnasco sur les cimaises du musée des Beaux-Arts de Bordeaux (alors que je n’étais pas encore bordelais), avant ou après avoir lu que ce peintre faisait partie de l’exposition des anachronistes, rêvée par lui ?
Ai-je lu Michel Chaillou avant ou après avoir découvert que le Sentiment géographique faisait partie de ses ouvrages de prédilection ? (avant dans les deux cas, je crois, mais je n’en suis pas sûr)

La lecture du Répertoire des délicatesses du français contemporain m’offre l’occasion de vérifier que Renaud Camus et moi partagions les mêmes obsessions, certaines à tout le moins, bien avant que je ne le lise.
Il s’agit en l’occurrence de l’entrée Broglie dudit répertoire, où l’auteur critique la prononciation courante du village de l'Eure qui porte ce nom (bro-gli, comme glycine) sur la raison que ce toponyme a pour origine la famille de Broglie, d’ascendance italienne (prononcez breuil).


Il se trouve que la même famille a donné son nom à la place de Strasbourg bordée par l’Hôtel de ville, le Théâtre et autres bâtiments officiels, et sur laquelle se tient depuis des siècles le christkindelsmärik. Place centrale à tout point de vue, donc. Et que tous les autochtones et touristes prononcent consciencieusement bro-gli. Dès mon arrivée à Strasbourg, pour y étudier la topographie, et bien avant de connaître Renaud Camus, je me suis attaché à porter autour de moi la bonne parole de la prononciation correcte de la place Broglie (breuil), sans grand succès, cela va sans dire.


Pourtant juste avant cette époque, à la fin des années Giscard, la fameuse affaire de Broglie, ministre assassiné dans des conditions mystérieuses (le sont-elles restées, d’ailleurs ?) avait défrayé la chronique. Et je n’ai jamais entendu alors prononcer par aucun journaliste ou amateur de faits divers, le nom de la victime autrement que breuil, et jamais bro-gli. Sans doute, personne à Strasbourg n'avait fait le rapprochement.


La lecture au pied de la lettre, aggravée par la méconnaissance de l'histoire et de l’étymologie, a manifestement nui à la bonne prononciation des mots, noms propres ou noms communs. Pourtant ni la lettre, ni la lecture ne sont guère correctes, en général.

dimanche, 07 mai 2006

Souvenir de Plieux

lundi, 24 avril 2006

Fenêtre avec vue



Une table, une fenêtre, une table près d'une fenêtre, et la vue, les vues.
Qu'est-ce que c'est qu'une fenêtre, si elle n'est un projet d'existence ?

Renaud Camus