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samedi, 31 décembre 2005
Leçons de ténèbres
Peut-être la semaine prochaine !
Bon bout d'an, bonnes fêtes, et bonne année !
11:10 Publié dans La vie est vaine et formidable | Lien permanent | Commentaires (10)
vendredi, 30 décembre 2005
Mosaïque 60's
Les sols de l'immeuble paternel
08:00 Publié dans Architecture | Lien permanent | Commentaires (6)
jeudi, 29 décembre 2005
Journal de la ...
20:25 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (5)
Promenade dans la brume : la descente de Chambles
08:00 Publié dans Promenade | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 27 décembre 2005
C'est une maison... extra-ordinai-reuh (quizz)
21:55 Publié dans Architecture, Jeux et choses sans importance, Saint-Etienne | Lien permanent | Commentaires (20)
jeudi, 22 décembre 2005
La famille, ah la famille !
De retour la semaine prochaine après un Noël en famille.
10:50 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (10)
lundi, 19 décembre 2005
Le songe de Vittore
Carpaccio, peintre assomant de scènes religieuses auxquelles il ne croit pas. La Présentation de Jésus au Temple. Oui, c'est bien peint. Et après. Ennuyeux de fausse noblesse, de mouvement conventionnel. Heureusement il y a le Carpaccio de Sainte Ursule. Très assurément pédéraste. Car enfin sainte Ursule ne paraît guère. On perd en temps fou à nous montrer une ambassade, sa réception, son retour, les noces. Et puis, on précipite les choses, on nous montre enfin la sainte, après un tableau médiocre où elle est endormie, mais c'est pour la faire massacrer. Par contre, quel bonheur il a de peindre les cuisses bien moulées, les cheveux d'or des compagnons de la loge et leurs ravissantes petites fesses. Haine de la femme. C'est cet amour des hommes qui fait la beauté des tableaux, leur humanisme.
L'analyse de Sartre n'est pas inintéressante ; en particulier, la Présentation de Jésus au Temple me semble effectivement conventionnelle comparée à Bellini. D'autre part, les cuisses, les fesses et les visages mal rasés sont bien ravissants. Mais je m'élève contre l'emploi du terme pédéraste, car il s'agit bien ici de l'amour des hommes, et non des éphèbes, et en bon zélateur de Cratyle, je pense que les mots ont un sens.
21:30 Publié dans Peinture, Venise, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (16)
dimanche, 18 décembre 2005
Evitez de manger de la perche si vous êtes émotif
Mais nous avions quand même pris des places pour assister à Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, mise en scène par Philippe Adrien, au TNBA, à cause de Gombrowicz, de la Bourgogne, du titre de la pièce, et parce que je crois que j'avais confondu, dans mon souvenir, Philippe Adrien et Claude Régy.
Et si cela ne fut pas extraordinaire, cela ne fut pas non plus catastrophique...
Mais, bon sang de bon soir, pourquoi toujours tant de hurlements, tic du théâtre actuel - en particulier cette fois le Roi et le Chambellan dans la scène de la préparation du meurtre par arête de perche. C'est un signe, à mon avis, du problème principal de la mise en scène, à savoir le pléonasme : ajouter du grotesque, par le jeu des acteurs, au grotesque présent dans le texte rend celui-ci ridicule, donc inopérant, alors qu'il devrait paraître grinçant et tragique.
16 décembre 2005 Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz, mise en scène de Philippe Adrien, au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (salle Jean Vauthier)
22:20 Publié dans Théatre, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 17 décembre 2005
Abschied
Je n'aurais pas dû, évidemment, en guise de conclusion à mon bref discours, lire les dernières lignes de Songe de Pierre-Jean Jouve, fétiche personnel trop puissant !
Pour sécher les larmes, le nectar des rives du Ciron et celui des coteaux de Pauillac suffiront certainement.
10:50 Publié dans La vie est vaine et formidable | Lien permanent | Commentaires (10)
dimanche, 11 décembre 2005
La porte des Ménines a été verrouillée de l'intérieur
Quand un metteur en scène se demande à un tel point comment on peut jouer une telle pièce, et que sa réponse consiste à rajouter des répliques inutiles de son cru - peu, certes, mais du style j'ai envie de faire pipi -, il provoque mon énervement.
Quand un metteur en scène fait montre d'une telle prétention (ça voudrait ressembler aux Ménines de Velasquez), il ne réussit qu'à se ridiculiser.
Et que la malpeste soit sur ces acteurs qui hurlent à longueur de temps et hors de propos, sur un ton monocorde et essouflé - serait-ce là le résultat de l'enseignement des conservatoires, ici l'école du TNS en l'occurence ?.
Heureusement pour l'intensité des applaudissements que le public est composé pour une grande part de collégiens et de lycéens, émoustillés par les clins d'oeil démagogiques du metteur en scéne.
8 décembre 2005 La fausse Suivante de Marivaux, mise en scène de Guillaume Vincent, au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (salle Jean Vauthier)
17:30 Publié dans Théatre, Vu, lu, entendu | Lien permanent | Commentaires (8)