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samedi, 17 décembre 2005

Abschied

J'ai sacrifié, bien sûr, à la tradition du pot de départ. Je dois avouer que je fus plus ému que je ne l'aurais pensé, et souhaité.
Je n'aurais pas dû, évidemment, en guise de conclusion à mon bref discours, lire les dernières lignes de Songe de Pierre-Jean Jouve, fétiche personnel trop puissant !
Pour sécher les larmes, le nectar des rives du Ciron et celui des coteaux de Pauillac suffiront certainement.

Commentaires

Bientôt, donc, des "pots d'arrivée" plus jubilatoires !

Écrit par : Bladsurb | samedi, 17 décembre 2005

Quittes-tu Bdx ou y viens-tu ? J'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien...

Amicales pensées : ces périodes de transition sont parfois chargées d'émotions et d'angoisse.

Écrit par : samantdi | samedi, 17 décembre 2005

Jouve à un pot départ ! Respects !!!!

Écrit par : Tlön | dimanche, 18 décembre 2005

Samantdi, voyons ! de B à C(hartres)...

Écrit par : Philippe[s] | dimanche, 18 décembre 2005

C'était pour riiiiiiiiire !... mon cher ami, vous allez de Bdx à Chtrs, autant dire de Charybe en Scylla, je vous envoie cette succession de *iiiiiiiiiiii-stériques* afin de vous divertir sur ce chemin de croix.

Croyez moi : mieux vaudrait envisager de vous rapprocher de T.

Écrit par : samantdi | dimanche, 18 décembre 2005

Rellstab se tient avec moi sur le quai.

Ade! du muntre, du fröhliche Stadt, ade!
Schon scharret mein Rößlein mit lustigen Fuß;
Jetzt nimm noch den letzten, den scheidenden Gruß.
Du hast mich wohl niemals noch traurig gesehn,
So kann es auch jetzt nicht beim Abschied geschehn.

Écrit par : DavidLeMarrec | dimanche, 18 décembre 2005

on peut savoir ce qu'il y a dans ces dernières lignes de Jouve ? ça m'intéresse, je vais bientôt avoir un pot de départ moi aussi...

Écrit par : Damien (de sable) | lundi, 19 décembre 2005

Danke sehr, David.

Damien:
"Ils forment une longue chanson avec des hauts et des bas
Toujours des chutes toujours des printemps
Ils repartent comme ils arrivent
Toujours la courbe en forme de vague les hauts et les bas
Voilà c’est tout
Et l’ourlet de la mer la poussée du feuillage la terrestre fanfare des montagnes
N’ayez pas peur de votre tristesse c’est la mienne
C’est la nôtre c’est la sienne
O grandeur
N’ayez pas peur voici la paix la vie la vie est admirable
La vie est vaine
La vie est admirable la vie est admirable elle est vaine"

Il faut dire que le contexte est spécifique: j'ai vécu une dernière année passablement difficile à Bordeaux avec des hauts et beaucoup de bas. J'ai quand même terminé par, contrairement au poète, "la vie est admirable"

Ma chère Samantdi, j'ai tenté d'aller à T. mais je n'y ai point réussi...

Écrit par : Philippe[s] | lundi, 19 décembre 2005

Courage pour le déménagement, et tiens nous au courant de ton installation à C***, qui n'est pas si loin que ça de P***.

Écrit par : Vrai Parisien | lundi, 19 décembre 2005

Merci pour la citation, qui est fort belle, mais si je déclame ça à mes collègues lors de mon pot de départ, ils vont se foutre de ma gueule !

Écrit par : Damien (de sable) | mardi, 20 décembre 2005