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samedi, 14 mars 2009

Patience et longueur de train

Cela fait des mois que j’essaie de saisir cette image, lors de mes voyages entre Chartres et Paris (et strictement dans ce sens là), et, à la faveur d'un ralentissement, j’y suis enfin arrivé (quoiqu’elle soit très floue (qui a dit que toutes mes photos sont floues ?)).


Je la trouve en effet assez significative du sort réservé à l’art baroque dans la France classique de Louis XIV et de ses successeurs.

Mais au fait (quiiiizzz très simple), de quoi s’agit-il ?

12:32 Publié dans Sculpture | Lien permanent | Commentaires (8)

jeudi, 03 mai 2007

Traces et écarts (Praxitèle au Louvre)

Praxitèle : un nom, quelques anecdotes – Phryné… – ; une aura importante dans l’antiquité grecque ; des copies innombrables dans l’antiquité romaine ; une renommée qui perdure à la Renaissance ; à l’âge classique, au XIXe siècle ; très peu d’œuvres originales ; beaucoup de recherches savantes…

Mais Praxitèle peut-il faire l’objet d’une exposition intéressante ? Intéressante pour les spécialistes, sans nul doute. Mais intéressante pour les amateurs, peu ou moyennement éclairés ?

La grande réussite de l’exposition consacrée au sculpteur grec et au praxitélisme à travers les âges que propose actuellement le musée du Louvre est précisément de permettre plusieurs niveaux d’appréhension, selon que l’on lira seulement les grands panneaux d’information, ou l’ensemble des cartels, ou encore que l’on se contentera de regarder les œuvres.
Car, en effet si le parcours et les textes proposés sont remarquablement intelligents et instructifs, l’exposition donne aussi à voir de très belles sculptures, mais surtout, par l’accumulation des copies d’un même sujet, permet d’exercer son regard et de forger son propre goût, qui pourra être confronté à (ou conforté par) celui des chercheurs et de l’Histoire de l’art (le mien me portant vers les œuvres présentant une certaine fermeté, la mollesse habituelle de la sculpture romaine me laissant en général indifférent).

Le sérieux des commissaires de l’exposition s’adoucit cependant à la toute fin par la présentation du Satyre de Mazara del Valo, qui ne peut qu’étonner le visiteur par le contraste du bronze avec le marbre omniprésent jusque là, et par la posture de danseur volant très impressionnante, mais fortement suggérée par la présentation muséographique, alors que cette œuvre ne peut être, semblerait-il, attribuée en aucune manière à Praxitèle, et que la notice rame un peu pour la rattacher à la thématique praxitélisante.


Musée du Louvre - Hall Napoléon, jusqu'au 18 juin 2007 - Praxitèle, un maître de la sculpture antique

vendredi, 09 mars 2007

Une poignée de mains

Jusqu’au XIIe siècle, la représentation de Dieu est quasiment absente de l’iconographie religieuse. En effet, quoique « Dieu donc créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27) (Traduction Martin 1744), Saint Augustin avait décrété que « Tout ce qui peut, quand il s'agit de Dieu, réveiller l'idée d'une similitude corporelle, tu dois le chasser de ta pensée, le renier, le répudier, le fuir » (source Imago Mundi).

Dieu étant tout de même passablement interventionniste, les artistes médiévaux et leurs prédécesseurs ont trouvé des subterfuges, le plus courant étant la synecdoque particularisante référentielle de la main.

Alors je regardai, et voici, une main fut envoyée vers moi, et voici, elle avait un rouleau de livre (Ezéchiel 2:9) (traduction Martin 1744)


Voici quelques mains de Dieu, rencontrées lors d’une pérégrination automnale de Chartres vers la Bourgogne.


La main de Dieu (ou ce qui l'en reste, c'est-à-dire son poignet) au dessus de la Vierge de sagesse du portail de l'incarnation
Cathédrale de Chartres



La main de Dieu (ou plus probablement la main du Christ) au dessus de l'arche d'alliance de la mosaïque carolingienne de l'abside
Oratoire de Germigny-des-Prés



La main de Dieu dans la scène du cinquième sceau de l'Apocalypse
Abbaye de Fleury - Saint-Benoît-sur-Loire



La main de Dieu - Retable et devant d'autel : la Crucifixion et scènes de la vie et de la mort de saint Thibault
Eglise de Saint-Thibault (Côte-d'Or)


Notons qu'à Chartres, dès le début du XIIIe siècle, Dieu est représenté, dans le cycle de la Genèse du portail Nord, sous la forme du Christ, comme par exemple dans la scène de la création de l'homme.

07:00 Publié dans Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 17 février 2007

Visitation[s]

[Marie] entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth.
Dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint Esprit.
Elle s'écria d'une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ?
Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein.

Evangile selon Saint Luc (1.40-44) Traduction Louis Segond 1910


Dans une église consacrée à Marie, et recelant des reliques aussi éminentes que le voile de la Vierge, qui aurait été porté, dit la tradition, lors de l’annonciation, il est somme toute normal que les épisodes principaux de sa vie soit représentés de nombreuses fois.
C’est le cas de la visitation, rencontre entre Marie et Elisabeth, alors enceinte de Jean-Baptiste, que l’on retrouve figurée depuis le XIIe jusqu’au XVIe siècle dans la cathédrale de Chartres.

L’anecdote est mince, et les sculpteurs et maîtres-verriers ont manifestement dû être confrontés à la difficulté de distinguer les deux femmes. Les solutions trouvées sont d’ailleurs variées.

Au XIIe siècle, le sculpteur du tympan méridional du portail royal a couronné Marie, ce qui n’est pas courant, voire anachronique (si l’on se place dans la cohérence du texte biblique et des traditions chrétiennes, bien entendu), dans un épisode évangélique.
L'on remarque aussi, mais il faut être très près pour le voir, qu'Elisabeth passe son bras autour de la Vierge, comme on le verra plus tard dans un vitrail, et que celle-ci est seule à être auréolée.

A la même époque, le verrier de la baie centrale de la nef, au verso de la façade ouest, est moins explicite. La Vierge se reconnaît cependant par les couleurs bleu et rouge de ses vêtements, auxquelles elle est souvent associée.

De son côté, Elisabeth est habillée de façon plus terne, et son visage, à défaut d’annoncer sa vieillesse, est marqué par des sourcils froncés.

Au début du XIIIe siècle, dans le déambulatoire sud, la distinction est encore plus difficile, n’était la présence d’une couronne sur une sorte de console au dessus du personnage de gauche, qui semble identifier Marie. D’autre part, le personnage de droite a une attitude d’accueil de sa visiteuse, qui indique qu’elle est probablement la maîtresse de maison, Elisabeth.

L’état de conservation du vitrail haut du transept nord ne permet guère de se prononcer sur l’identification de la Vierge et de sa cousine. Tout au plus, pourrait-on imaginer qu’Elisabeth, à droite, ouvre les bras pour accueillir Marie.

A la place d’honneur, dans l’axe du chœur, au centre d’une verrière qui vient d’être restaurée, entre une annonciation et une glorification, la visitation suivante resplendit de tous ses feux. C’est encore une fois l’attitude d’Elisabeth, à droite, passant son bras autour de Marie, qui permet de distinguer les protagonistes de la scène.


Revenant à la sculpture, mais restant au XIIIe siècle, c’est pour la première fois l’âge qui va signer la différence entre les cousines. En effet, ce sont ses traits marqués, autour de la bouche et des yeux, qui permettent de reconnaître, à droite, Elisabeth, au portail du transept nord.

A partir de cette époque, c’est la vieillesse d’Elisabeth (Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge Luc 1.18 Segond 1910) qui sera mise en scène, parfois jusqu’à la caricature, en particulier dans la peinture. Il en est ainsi de la visitation de la clôture du chœur, due au ciseau de Jean Soulas entre 1521 et 1535.

mercredi, 14 février 2007

23 Août - 22 septembre

La façade occidentale de la basilique de Saint-Denis, contemporaine de celle de Chartres, s’en distingue par l’invention de la rose gothique, mais aussi par son état bien dégradé. Du décor sculpté du XIIème siècle, ne subsiste pratiquement que le zodiaque et les travaux des mois, sur les piédroits de la porte Nord (son cousin chartrain est aussi à la porte septentrionale, mais sur les voussures).
Il ne m’a guère semblé remarquable (mais, encore une fois, une restauration s’impose pour pouvoir en juger vraiment).
Cependant la représentation du signe de la Vierge m’a troublé.


En effet, l’image classique, en tout cas pour un chartrain, est plus proche d’une vierge sage que d’une vierge folle.




(Portail Nord, Portail Ouest et vitrail du zodiaque et des travaux des mois de la cathédrale de Chartres)

Pour tout dire, la Vierge dionysienne m’a irrésistiblement évoqué l’Eve d’Autun (visible au musée Rollin).


L’analogie n’est pas absurde : ne dit-on pas de la Vierge Marie qu’elle est la nouvelle Eve, celle qui a racheté du péché originel l’humanité, que la faute d’Eve avait entraînée dans sa chute ?

A Chartres même, cette nouvelle Eve est clairement représentée. Alors qu’en disant « oui » à l’ange de l’Annonciation, au portail Nord, la Vierge permet la rédemption future de l’Homme, sous ses pieds, le serpent et l’arbre du jardin d’Eden rappellent l’expulsion primitive du Paradis.



Alors, pourquoi ne pas imaginer une volonté consciente du sculpteur médiéval de Saint-Denis, ou de son commanditaire, d’associer encore plus intimement Marie et Eve dans la représentation du signe de la Vierge, dans une époque si friande de symbolisme ?

19:30 Publié dans Sculpture | Lien permanent | Commentaires (2)

lundi, 05 février 2007

Mon royaume des morts pour un cheval mort

Le cheval mort chevauche son cavalier mort.



Mais les tombeaux sont vides.


Bas relief du tombeau de Louis XII et d'Anne de Bretagne - Basilique de Saint-Denis - Détail de la bataille d'Agnadel, par Antoine Juste (1479-1519)

18:50 Publié dans Sculpture | Lien permanent | Commentaires (8)

lundi, 02 octobre 2006

L'architecte et son oeuvre

Mes lecteurs les plus fidèles se souviennent peut-être de la fantaisie que j’avais rédigée au sujet de la façade de la cathédrale de Strasbourg.
Contrairement au billet similaire consacré à Chartres, ces manipulations d’image n’étaient en fait pas du tout fantaisistes, même si, certes, l’histoire des différents projets de la façade strasbourgeoise et de leur réalisation est plus complexe que le rapide résumé que j’ai pu en faire.


Outre la lecture des ouvrages savants consacrés à la question, la visite du musée de l’œuvre Notre-Dame est très éclairante sur ce sujet.
Ici il convient certainement d’ouvrir une parenthèse pour expliquer aux français de l’intérieur, et même aux autres, peut-être, la particularité de l’œuvre Notre-Dame, qui fait la joie de tout amateur de traditions ancrées solidement dans les siècles passés.
La construction de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, comme toutes les cathédrales, a été confiée dès l’origine à une œuvre chargée, sous la responsabilité de nombreux maîtres d’œuvre successifs, de l’élaboration des projets, de leur financement, de la réalisation des travaux, et de l’entretien des bâtiments. L’œuvre Notre-Dame de Strasbourg s’est ainsi installée près du chantier de la cathédrale, dans deux bâtiments (l’un gothique, l’autre renaissance) qui abritent aujourd’hui le passionnant musée cité plus haut, dans lequel on peut toujours voir la salle de réunion de la loge des maçons et tailleurs de pierre, le bureau du receveur et ses coffres-forts… ainsi que les originaux de plusieurs statues remplacées, pour des raisons de protection, par des copies sur le monument lui-même (en particulier les fameuses vierges folles et vierges sages, les vices terrassant les vertus, ainsi que l’église et la synagogue).
Pendant longtemps, par le biais de donations, l’œuvre Notre-Dame a été, avec les Hospices de Strasbourg, le plus gros propriétaire terrien d’Alsace : terres agricoles, forêts et vignes, dont le revenu a servi à construire, puis à entretenir la cathédrale.


Cette institution a été naturellement placée dès l’origine sous l’autorité de l’évêque ; de ce fait elle aurait dû disparaître à la révolution comme toutes ses homologues françaises.

Mais il se trouve que tel n’a pas été le cas. En effet, le XIIIe siècle, qui avait vu grandir de fortes tensions entre les nobles, bourgeois et marchands strasbourgeois et leur évêque, s’est conclu par la défaite de celui-ci à la bataille de Hausbergen. La ville, libérée de la tutelle épiscopale, a repris le chantier de la cathédrale et l’œuvre Notre-Dame qui en était la cheville ouvrière.
Celle-ci, devenue fondation municipale, a survécu aux vicissitudes du temps, y compris à la loi de séparation de l’église et de l’Etat (appliquée partiellement et à retardement en Alsace en raison du rattachement de celle-ci à l’empire allemand jusqu’en 1918) et continue toujours de nos jours à participer à la restauration de la cathédrale, en collaboration avec et sous l’autorité de l’architecte des monuments historiques, le bâtiment étant devenu propriété de l’Etat.
Une telle continuité, exceptionnelle, a permis la conservation d’un fonds documentaire considérable, et en particulier une rare collection de plans des projets successifs de la façade, qui ne sont malheureusement plus exposés pour des raisons de conservation.
J’ai eu cependant la chance de les voir lorsque j’étais étudiant à une époque où ils étaient encore présentés au public.


Cependant, il est un endroit à Strasbourg où l’on peut toujours voir le plan du projet « B » réalisé par Erwin de Steinbach, un des premiers maîtres d’œuvre dont on connaisse l’identité.
Je ne m’en suis aperçu que récemment, lors de mon dernier séjour qui date de la semaine dernière, alors que le monument qui porte ce plan a longtemps, dès lors que je l’eus découvert, constitué une sorte de marque personnelle de mes visites guidées (à destination de mes amis et de ma famille uniquement, je précise), tant il est peu connu, et placé à l’écart des flux touristiques (et même non touristiques).


Il s’agit de la statue de Jean Hultz de Cologne par A. Friederich (1847), située dans le quartier de l’orangerie, dans un secteur où les rues portent chacune le nom d’un architecte de la cathédrale. Jean Hultz a été en effet le maître d’œuvre de la flèche pyramidale qui couronne la tour nord de la façade, achevée en 1439. Il la tient dans ses bras, ce qui fait toute la saveur de la sculpture.


Or donc, je me suis aperçu, alors que nous nous rendions sous la pluie à un brunch dans ce quartier très chic, et que nous passions devant la susdite statue par un subreptice détour motivé par mon souhait d’en prendre une photographie (je n’ai absolument aucun cliché de Strasbourg, alors que j’y ai vécu 10 ans), de la présence sur le socle, à droite, du fameux plan « B » (rien à voir avec un quelconque référendum) gravé dans le grès rose.

Je le présente à vos yeux ébaubis (vous pourrez vous vanter de connaître une curiosité de Strasbourg que la plupart des strasbourgeois ignorent).


On remarquera que le projet d’Erwin de Steinbach comportait deux tours symétriques, couronnées de deux fléches qui donnent à l’ensemble une allure, me semble-t-il, plus germanique que ce qui a été effectivement réalisé.

Voilà, ce petit texte aurait peut-être pu, si ma volonté n’avait pas fléchi dès l’origine, continuer la série destinée à l’édification de mes condisciples élèves ingénieurs. Je ne crois pas y avoir songé à l’époque ; en revanche, je me souviens parfaitement que j’avais imaginé un deuxième épisode, après le mausolée de Maurice de Saxe, consacré au pilier des anges de la cathédrale. Cela fera un sujet pour un prochain billet !

mercredi, 27 septembre 2006

Si Pigalle m'était conté

Arrivant au début des années 1980 à Strasbourg pour y achever mes études, je fus passablement consterné par l’inculture de mes condisciples de l’école d’ingénieur que j’allais fréquenter pendant trois ans. J’étais d’ailleurs moins chagriné, à la vérité, par la légèreté de leur bagage culturel que par leur absence de curiosité (je généralise, bien sûr). Je ne crois pas affabuler en affirmant qu’un nombre non négligeable d’entre eux n’ont jamais franchi, tout au long de leur séjour alsacien, les portes de la cathédrale, et encore moins celles d’un quelconque musée.
Ayant à l’époque une âme de missionnaire, j’avais forgé le projet présomptueux et immodeste de faire œuvre de prosélytisme pour convertir les ignorants aux nombreuses beautés du patrimoine strasbourgeois.
L’association des élèves éditant quelques feuillets à intervalles irréguliers, je proposai à la publication un court texte consacré au mausolée du Maréchal de Saxe, sis dans l’abside de l’église Saint-Thomas.
Le peu d’écho suscité par cette initiative, et mon caractère velléitaire ont fait que cette tentative n’eut pas de suite, pour autant que je m’en souvienne.

Une récente visite à Strasbourg, et un rapide tour dans Saint-Thomas, ont ramené à ma mémoire cette anecdote – et provoqué un grand coup de nostalgie.
Je n’ai malheureusement pas gardé trace de cet écrit, grandement inspiré, si ce n’est honteusement plagié, je le crains, du document explicatif mis à disposition des visiteurs du mausolée.


Mais pourquoi avais-je jeté mon dévolu sur Maurice de saxe ? Certainement en raison d’une sorte de snobisme – à l’époque, le Mausolée de Pigalle, à défaut d’être tout à fait secret, était peu connu du commun des mortels – mais aussi parce que je ressens vraiment de l’intérêt pour cette œuvre (et pour cette église qui possède un superbe orgue Silberman), moins pour la qualité expressive de chacune des statues que pour l’architecture de l’ensemble, et la manière si réussie de résumer la vie du duc de Courlande (j’adore ce titre de noblesse) – le guerrier victorieux, le séducteur impénitent et amateur de plaisirs, l’homme courageux et éminent serviteur de la France, quoique mercenaire.
J’aime particulièrement la diagonale qui relie la Mort, la France et le Maréchal.


Implacablement, le sablier de marbre marque depuis plus de 200 ans la descente inexorable vers le tombeau.