jeudi, 08 mai 2008
Un fantôme du passé
Je viens d'apprendre que le (trop) jeune homme dont il est question dans ce billet, a publié un ouvrage d'analyse littéraire (à connotation manifestement universitaire) en janvier dernier.
(à part moi (et encore), je ne vois pas qui cette nouvelle va intéresser !)
(à part moi (et encore), je ne vois pas qui cette nouvelle va intéresser !)
07:50 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 06 mai 2008
Bibliothèque en cartons
La bibliothèque dans les cartons n'est pas une image !
Enfin si, c'est une image, que voici :
mais ce n'est pas une métaphore.
Enfin si, c'est une image, que voici :
mais ce n'est pas une métaphore.
12:00 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (2)
Le mot de la semaine : douloureux
(en fait, il s'agit du mot d'il y a deux semaines)
Si la langue française entend par douloureux, à la fois ce qui cause une souffrance et ce qui l’exprime, il semble qu’elle réserve à la douleur morale l’acception relative à celui qui l'éprouve (confer le Tlf).
Les urgentistes (et le personnel hospitalier et médical dans son entier, je suppose) utilise pourtant ce terme au sujet de la douleur physique (ce malade est tellement douloureux que l'on n'arrive pas à trouver une veine pour le perfuser).
Si la langue française entend par douloureux, à la fois ce qui cause une souffrance et ce qui l’exprime, il semble qu’elle réserve à la douleur morale l’acception relative à celui qui l'éprouve (confer le Tlf).
Les urgentistes (et le personnel hospitalier et médical dans son entier, je suppose) utilise pourtant ce terme au sujet de la douleur physique (ce malade est tellement douloureux que l'on n'arrive pas à trouver une veine pour le perfuser).
08:00 Publié dans Brève, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 08 octobre 2007
Oh !
19:47 Publié dans Brève, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 05 septembre 2007
Trente ans après (1)
Le Corbusier partage avec Picasso le triste privilège d’être l'archétypal représentant moderne de son art, connu du plus grand nombre (je doute qu’il y ait un seul compositeur de la même notoriété).
Cette reconnaissance est dans l’ensemble plutôt à connotation négative, les deux reproches les plus couramment adressés à Corbu étant d’une part « son caractère dogmatique, totalitaire, voulant imposer aux gens des manières de vivre », et d’autre part le fait qu’ « il a engendré les cités dortoirs des années 60 et la kirielle de problèmes sociaux qui en a résulté » (ces deux assertions classiques et paresseuses sont tirées (et non corrigées) d’un blogue consacré à l’art contemporain dont la reconnaissance blogosphérique m’a toujours étonné et semblé largement surestimée). Les plus informés parmi ses détracteurs mettent en avant la monstruosité du Plan Voisin, qui proposait la destruction d’une grande partie de Paris et son remplacement par des tours, en omettant d’y voir la part d’utopie prospective, et plus encore celle de provocation contenues dans cette vision urbanistique (vision que par ailleurs je ne partage absolument pas, car fondée sur l’automobile comme moyen unique de déplacement).
Mais d’un autre côté, Le Corbusier est quasiment une idole des écoles d’architecture, qu’il convient de ne jamais remettre en cause.
Cependant, il me semble qu’un retour en grâce auprès du grand public est en train de s’opérer par la voie patrimoniale et touristique.
L’ensemble des réalisations du Corbu et de son atelier à Firminy est à cet égard un bon exemple. Je ne ferai pas d’exposé historique (vous trouverez toutes les informations nécessaires là), mais je vais simplement narrer mon expérience personnelle (c’est le propre des blogues, après tout).
J’ai en effet passé toute mon enfance non loin de Firminy, où j’allais très régulièrement (et où j’ai passé mes années de lycée). J’ai en particulier assisté à plusieurs spectacles à la Maison de la culture (une des œuvres de Le Corbusier, la seule ici en fait qu’il a pu suivre presque entièrement), et j’y ai passé un désastreux examen de fin d’année de piano. Je n’ai jamais eu l’impression, à cette époque, d’habiter (au sens de la machine à habiter) un bâtiment remarquable, et personne ne me l’a fait apprécier, car personne ne semblait l’apprécier.
Au contraire, la Maison de la culture ou l’Unité d’habitation (sans parler des fragments de l’église) étaient englobées dans la détestation vouée au quartier, que l’on ne disait pas encore sensible, aux tours et aux barres et à l’architecture moderne.
L’Unité d’habitation et l’église ont échappé de peu à la désaffectation et à la démolition, avant d’être classées monuments historiques et réhabilitée (pour la première) et terminée (pour la seconde).
Cet achèvement, exceptionnel à bien des égards, est un symbole éminent de la prise de conscience collective de la valeur patrimoniale et du potentiel touristique de l’ensemble pensé là (à défaut de vraiment construit) par Le Corbusier. Le même phénomène se produit, à une échelle moindre, à la Cité Frugès de Pessac.
Des touristes, et qui plus est des touristes étrangers, et des visites guidées à Firminy-Vert, qui l’eût crû il y a trente ans !
Touriste dont je fus, pendant mes dernières vacances, trente ans après, vous l’aurez compris.
(Mes impressions de visite dans une prochaine note)
Cette reconnaissance est dans l’ensemble plutôt à connotation négative, les deux reproches les plus couramment adressés à Corbu étant d’une part « son caractère dogmatique, totalitaire, voulant imposer aux gens des manières de vivre », et d’autre part le fait qu’ « il a engendré les cités dortoirs des années 60 et la kirielle de problèmes sociaux qui en a résulté » (ces deux assertions classiques et paresseuses sont tirées (et non corrigées) d’un blogue consacré à l’art contemporain dont la reconnaissance blogosphérique m’a toujours étonné et semblé largement surestimée). Les plus informés parmi ses détracteurs mettent en avant la monstruosité du Plan Voisin, qui proposait la destruction d’une grande partie de Paris et son remplacement par des tours, en omettant d’y voir la part d’utopie prospective, et plus encore celle de provocation contenues dans cette vision urbanistique (vision que par ailleurs je ne partage absolument pas, car fondée sur l’automobile comme moyen unique de déplacement).
Mais d’un autre côté, Le Corbusier est quasiment une idole des écoles d’architecture, qu’il convient de ne jamais remettre en cause.
Cependant, il me semble qu’un retour en grâce auprès du grand public est en train de s’opérer par la voie patrimoniale et touristique.
L’ensemble des réalisations du Corbu et de son atelier à Firminy est à cet égard un bon exemple. Je ne ferai pas d’exposé historique (vous trouverez toutes les informations nécessaires là), mais je vais simplement narrer mon expérience personnelle (c’est le propre des blogues, après tout).
J’ai en effet passé toute mon enfance non loin de Firminy, où j’allais très régulièrement (et où j’ai passé mes années de lycée). J’ai en particulier assisté à plusieurs spectacles à la Maison de la culture (une des œuvres de Le Corbusier, la seule ici en fait qu’il a pu suivre presque entièrement), et j’y ai passé un désastreux examen de fin d’année de piano. Je n’ai jamais eu l’impression, à cette époque, d’habiter (au sens de la machine à habiter) un bâtiment remarquable, et personne ne me l’a fait apprécier, car personne ne semblait l’apprécier.
Au contraire, la Maison de la culture ou l’Unité d’habitation (sans parler des fragments de l’église) étaient englobées dans la détestation vouée au quartier, que l’on ne disait pas encore sensible, aux tours et aux barres et à l’architecture moderne.
L’Unité d’habitation et l’église ont échappé de peu à la désaffectation et à la démolition, avant d’être classées monuments historiques et réhabilitée (pour la première) et terminée (pour la seconde).
Cet achèvement, exceptionnel à bien des égards, est un symbole éminent de la prise de conscience collective de la valeur patrimoniale et du potentiel touristique de l’ensemble pensé là (à défaut de vraiment construit) par Le Corbusier. Le même phénomène se produit, à une échelle moindre, à la Cité Frugès de Pessac.
Des touristes, et qui plus est des touristes étrangers, et des visites guidées à Firminy-Vert, qui l’eût crû il y a trente ans !
Touriste dont je fus, pendant mes dernières vacances, trente ans après, vous l’aurez compris.
(Mes impressions de visite dans une prochaine note)
19:30 Publié dans Architecture, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (4)