mercredi, 31 décembre 2008
En 2008
La première fois que j’assiste à un concert du Philharmonique de Berlin
La première fois que j’assiste à un concert du Philharmonique de Vienne
La première fois que je vais à Munich
La première fois que j’assiste à un concert d’adieux
La première fois que je vais au Parc des Princes et la première fois que je vois Bruce Springsteen sur scène
La première fois que je rencontre Sko†éinos
La première fois que je participe à une lecture commentée de l’Amour l’Automne (et la première fois que j’apprécie les Eglogues)
La première fois que je suis obligé de renoncer à un concert pour des raisons de santé
La première fois que je passe un scanner
La première fois que j’écoute la Turangalila-symphonie et Et expecto resurrectionem mortuorum de Messiaen en concert
La première fois que je vais cinq fois en une seule année voir un opéra de Wagner
La première fois que j’écris une note par jour sur ce blogue, pendant plus d’un mois
La première fois que j’écris aussi peu de notes pendant trois mois d’affilée
La première fois que j’habite dans un chantier
La première fois que j’écris une note avec dix-huit fois « la première fois »
15:05 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 01 septembre 2008
jeudi, 01 septembre 1988
C’était à Marseille.
Depuis j’ai déménagé un grand nombre de fois, et j’en suis à mon quatrième emploi, chacun dans une ville et dans une région différente.
Quoique ayant passé toute mon enfance dans un gros village, j’ai fondamentalement une âme de citadin, et je me suis toujours rapidement acclimaté à toutes les villes dans lesquelles j’ai vécu (voire dans toutes les villes dans lesquelles j’ai séjourné un peu longuement), au point de me sentir, sans doute abusivement, aussi ancré dans l’histoire, la géographie et les habitudes locales que les natifs du crû.
Corollaire de cette acclimatation facile, j’ai quitté tous ces lieux sans regrets excessifs.
Marseille est cependant un cas particulier : j'ai mis une bonne année à m'y sentir bien, et je l'ai quittée non sans déchirements (je fuyais un patron hystérique et sa fille à marier).
Après treize ans d'absence, j'y suis retourné en juillet dernier (pour une seule journée, entre deux spectacles du festival d'Aix-en-Provence). Et bien, le charme puissant de la ville agit toujours sur moi ; son caractère de cochon, mais si attachant ; son site merveilleux, quoique tellement saccagé ; sa forte identité propre, et pourtant cosmopolite. Nonobstant toute nostalgie, et faisant même abstraction que ce fut pour moi le lieu de tant de premières fois, je suis toujours amoureux de Marseille.
La vieille Charité dans le quartier du Panier
La chapelle est due à Pierre Puget
Les églises souterraines de l'abbaye Saint-Victor
18:28 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marseille, vieille charité, pierre puget, travail, abbaye saint-victor
mardi, 01 juillet 2008
Treize an[s]
06:33 Publié dans Brève, Trop intime | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 30 juin 2008
Cadeau
23:35 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 25 juin 2008
Des cartons vidés et des cartons pleins
- les CD
- les DVD
- mes cravates
- le chargeur de l'appareil photo
- une vache qui bouge et qui yodle
La bibliothèque est, en revanche, toujours déserte et les cartons qui contiennent les livres toujours pleins.
19:57 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (2)