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mardi, 14 février 2006

Rome, piazza Sant’Ignazio ou les merveilles de l’Internet

Voulant conseiller à un vrai amateur, en partance pour Rome, la visite d’une petite place éminemment théâtrale, mais dont le nom m’échappait sur l’instant, je me tournai vers Gougueule et lui demandai de m’indiquer dans quelle église le père di Pozzo avait peint ces fameuses fresques en trompe-l’œil qui font sa renommée (la sienne et celle de l’église, qui donne sur la place en question).

Sant’Ignazio, fut la réponse.


Poussant plus loin, et cherchant à conforter mes souvenirs par un cliché qu’un quelconque touriste n’aura sûrement pas manqué de placer sur son site ou sur son blogue, je découvris que l’architecte de ladite place se nomme Filippo Raguzzini. Entraîné par le désir d’en savoir plus, et surtout de confirmer le caractère théâtral de cette architecture, avec son décor et ses coulisses, que j’avais alors très fortement ressenti, je lançai Gougueule sur les traces d'il signor Raguzzini.
Et sur quoi tombai-je ?

Je vous le donne en mille, en cent, en dix, en un ; sur le Journal romain de Renaud Camus, mis en ligne par la société de ses lecteurs, et précisement sur l'entrée du samedi 2 novembre 1985, deux heures et demie.

Evidemment, me direz-vous ; cependant…
Bien sûr, j’ai lu le Journal romain, il y a un temps certain – Renaud Camus y évoque, à propos de la piazza Sant’Ignazio, les corniches formant un cadre et les désagréments provoqués par les automobiles (une cause d’énervement de l’ordre du fétiche, pour moi).
Mais comment aurais-je pu faire toutes ces connexions et tous ces rapprochements sans Internet et tous ces internautes, et sans l’initiative bienvenue de numérisation entreprise par la SLRC ?

Nous vivons une époque moderne.


Ici, de très intéressantes photos de Sant'Ignazio.

dimanche, 12 février 2006

Traces, empreintes

Depuis mon installation à Chartres, j'éprouve un sentiment que j'avais oublié à Bordeaux.
[Un des intérêts de ce blogue aura été de me permettre de mettre des mots sur nombre de ces sensations diffuses, même si peu de notes, in fine, auront été écrites, et encore moins publiées].
Tous les matins, tous les soirs, plusieurs fois dans la journée, selon mes déplacements, depuis la fenêtre de mon bureau, depuis celle de mon studio, je la vois.
La cathédrale.


Et cette présence quotidienne, cette omniprésence, me la rend familière, peu à peu, comme à Strasbourg elle le fût durant plusieurs années.
[Mes lecteurs les plus assidus savent qu'il n'est pas question ici de religion, quoiqu'il faudra bien que je me décide à relater le jour où, à Vézelay (Vézelay, Vézelay, Vézelay !)...]
Il ne fait guère de doute que ces édifices ont concentré, à certaines époques, l'ingéniosité, le savoir-faire, l'intelligence, la foi des hommes, tout en n'occultant pas les souffrances et les sacrifices que les chantiers ont engendrés.
Comment ces milliers d'âmes qui se sont tournées vers ces églises, dans la prière, dans l'espoir, ou dans la haine et le ressentiment, n'auraient elles pas laissé une trace, une empreinte sur les pierres, qui nous les restituent aujourd'hui, pour peu que l'on soit sensible aux ombres du passé.
Pour moi, il est certain que seul le passage des jours et des nuits (quoique l'éclairage a giorno des monuments nuise grandement à leur mystère), des heures claires et des heures sombres, du soleil et des nuages, de la brume et de la bruine, permet une véritable perception, en profondeur, des ombres, des traces et des empreintes.
Et je suis heureux que ce séjour chartrain, quoiqu'il me coûte d'autre part pour le moment, me permette de renouer avec ce sentiment de familiarité et communion avec un haut lieu de notre civilisation (pas de demie mesure dans la grandiloquence), et de m'en sentir, modestement, et temporairement, un héritier.

lundi, 23 janvier 2006

Sur le tympan d'une église romane



Maison pour recevoir l'abandon de Dieu,
Dos étréci et bleu de pierres.

Ah! désespoir avide d'ombre,
Indéfiniment poursuivi
Dans son amour et son squelette.

Vérité aux secrètes larmes,
La plus offrante des tanières!




L'art roman - ses églises, ses cathédrales et ses basiliques, ses sculptures et ses peintures - trouve en moi des résonnances profondes, sur les origines desquelles je m'interroge à intervalles réguliers. Ce texte de René Char, retrouvé par hasard à l'occasion d'une recherche d'un nouvel exergue, n'est pas sans apporter quelques indices, probablement.

vendredi, 30 décembre 2005

Mosaïque 60's




Les sols de l'immeuble paternel

mardi, 27 décembre 2005

C'est une maison... extra-ordinai-reuh (quizz)

Un quizz pour réveiller les visiteurs assoupis et les commentateurs endormis par cet entre-deux-fêtes.





















Pourquoi ces maisons sont elles hors du commun, quel est leur architecte, dans quelle ville sont elles situées ?

La réponse en images: