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lundi, 23 janvier 2006
Sur le tympan d'une église romane
Maison pour recevoir l'abandon de Dieu,
Dos étréci et bleu de pierres.
Ah! désespoir avide d'ombre,
Indéfiniment poursuivi
Dans son amour et son squelette.
Vérité aux secrètes larmes,
La plus offrante des tanières!
L'art roman - ses églises, ses cathédrales et ses basiliques, ses sculptures et ses peintures - trouve en moi des résonnances profondes, sur les origines desquelles je m'interroge à intervalles réguliers. Ce texte de René Char, retrouvé par hasard à l'occasion d'une recherche d'un nouvel exergue, n'est pas sans apporter quelques indices, probablement.
16:00 Publié dans Architecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Du René Char l'Obscur, ce texte superbement lumineux ?
Tiens…
Écrit par : Dominique Autié | lundi, 23 janvier 2006
Obscur et lumineux, oui.
"Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté" (R. Char)
Écrit par : ennairam | lundi, 23 janvier 2006
Evidemment si vous citez René Char...
Écrit par : Thelma | mardi, 24 janvier 2006
En moi aussi, le tympan trouve des résonances profondes...
Écrit par : Mauricette Beaussart | mardi, 24 janvier 2006