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vendredi, 05 septembre 2008

Pestacles 2008 (2)

Après les spectacles de l'été, une nouvelle saison, et donc une nouvelle liste, désormais définitive :

4 juillet Festival d'Aix-en-Provence, Théâtre du Jeu de Paume – Passion – Dusapin – Frigeni
5 juillet Festival d'Aix-en-Provence, Grand Théâtre de Provence – Turangalila symphonie – Messiaen – Cambreling
6 juillet Festival d'Aix-en-Provence, Grand Théâtre de Provence – Haydn – Berliner Philharmoniker – Rattle
7 juillet Festival d'Aix-en-Provence, Grand Théâtre de Provence – Siegfried – Richard Wagner – Rattle, Braunschweig
8 juillet Festival d'Aix-en-Provence, Théâtre de l'Archevêché – Cosi fan tutte – Mozart – Rousset, Kiarostami
19 juillet Comédie Française – Figaro divorce – Odön von Horváth
6 septembre Théâtre de la Porte Saint-Martin – Le Malade imaginaire – Molière- Michel Bouquet
21 septembre Théâtre de la Monnaie (Bruxelles) – Pelléas et Mélisande – Claude Debussy
28 septembre Salle Pleyel – Bach / Brahms – Gardiner
11 octobre Théâtre de l’Atelier – Fin de Partie – Samuel Beckett – Berling & Co
21 octobre Salle Pleyel – Cantates – Bach – Harnoncourt
26 octobre Opéra Bastille – La Petite Renarde rusée – Janacek
8 novembre Bayerische Staatsoper – Le Vaisseau Fantôme – Wagner
13 novembre et 30 novembre – Tristan et Isolde – Wagner
15 novembre Théâtre de la Colline – L’Echange – Claudel
17 novembre Théâtre des Bouffes du Nord – Gustav Leonhardt
10 décembre Cathédrale de Chartres – Messiaen Berlioz – Orchestre de la garde républicaine
13 décembre Salle Pleyel – Ahmad Jamal
18 décembre Opéra Garnier – Fidélio – Beethoven

Billet créé le 11 juin 2008, mis à jour le 5 septembre, le 1er octobre et le 12 décembre

jeudi, 04 septembre 2008

Sombre fut la nuit

C’est probablement une image fantasmée et reconstruite a posteriori. J’ai pourtant un souvenir assez nette de promenades nocturnes à Strasbourg, lorsque j’y étais étudiant, au pied de la cathédrale, sans aucune illumination.
Le massif occidental était d’autant plus impressionnant et mystérieux qu’il était plongé dans l’obscurité (me semble-t-il), sa masse écrasante n’étant plus allégée par la dentelle de grès rose de la façade, invisible la nuit.
Pourtant, il serait étonnant qu’au début des années 80, la municipalité strasbourgeoise n’ait pas pourvu ce monument phare d’un éclairage destiné à le mettre en valeur (à tort à mon avis). Mais peut-être les projecteurs s’éteignaient-ils après une certaine heure, laissant aux passants noctambules (dont je fus) un moment pour la poésie et une rêverie médiévale (nonobstant les réverbères électriques).
Tout cela a bien évidemment disparu, puisque non seulement la cathédrale est éclairée en permanence, mais elle subit, comme tant d’autres désormais, les outrages d’un son et lumière bien envahissant.

Mais c’est justement un son et lumière qui m’a permis de retrouver à Chartres un peu de cette atmosphère sombre dans les alentours venteux de la cathédrale. En effet, à l’arrêt des illuminations de Chartres en lumières (vers une heure du matin), l’éclairage habituel ne réapparaissait pas (malheureusement, il y a été mis bon ordre depuis), laissant les tours – irréprochables ou non – dans l’obscurité.





Pour ajouter une touche musicale à l’atmosphère, un écho d'une répétition nocturne sur l’orgue chartrain, entendu depuis ma ci-devant fenêtre.



mercredi, 03 septembre 2008

Patience et longueur de temps

Mes spectacles de dans dix ans (peut-être) :



(patience et longueur de temps, certes, mais si quelqu'un connaît un coupe-file...)

mardi, 02 septembre 2008

Je suis énervé

Rentrée (ce matin)

C'est la rentrée des bagnoles (pas de l'Orne) et des automobilistes sûrs d'eux et dominateurs. Je suis de nouveau obligé de taper sur les carosseries pour me faire respecter (et çà me fait mal aux mains).

Papa (hier matin)

Je ne suis pas puriste, et je ne sursaute pas chaque fois que quelqu’un appelle son père « papa », même en public (et même si je ne le fait pas personnellement).
Mais j’ai été surpris quand le journaliste de France Musique, hier matin, a désigné ainsi le père de Tobias Richter.
J’ai en effet le plus grand mal à voir Karl Richter, incarnation pour moi de la raideur métronomique dans Bach, sous les traits d’un « papa » (et d'ailleurs il m'étonnerait fort que Tobias Richter use de ce vocable).


lundi, 01 septembre 2008

jeudi, 01 septembre 1988

Le 1er septembre 1988, il a vingt ans jour pour jour, je commençai à travailler pour mon premier employeur, si l’on exclut les emplois d’été et le service national.

C’était à Marseille.
Depuis j’ai déménagé un grand nombre de fois, et j’en suis à mon quatrième emploi, chacun dans une ville et dans une région différente.
Quoique ayant passé toute mon enfance dans un gros village, j’ai fondamentalement une âme de citadin, et je me suis toujours rapidement acclimaté à toutes les villes dans lesquelles j’ai vécu (voire dans toutes les villes dans lesquelles j’ai séjourné un peu longuement), au point de me sentir, sans doute abusivement, aussi ancré dans l’histoire, la géographie et les habitudes locales que les natifs du crû.
Corollaire de cette acclimatation facile, j’ai quitté tous ces lieux sans regrets excessifs.
Marseille est cependant un cas particulier : j'ai mis une bonne année à m'y sentir bien, et je l'ai quittée non sans déchirements (je fuyais un patron hystérique et sa fille à marier).

Après treize ans d'absence, j'y suis retourné en juillet dernier (pour une seule journée, entre deux spectacles du festival d'Aix-en-Provence). Et bien, le charme puissant de la ville agit toujours sur moi ; son caractère de cochon, mais si attachant ; son site merveilleux, quoique tellement saccagé ; sa forte identité propre, et pourtant cosmopolite. Nonobstant toute nostalgie, et faisant même abstraction que ce fut pour moi le lieu de tant de premières fois, je suis toujours amoureux de Marseille.


La vieille Charité dans le quartier du Panier



La chapelle est due à Pierre Puget



Les églises souterraines de l'abbaye Saint-Victor