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mercredi, 10 septembre 2008

Pestacles 2009 (1)

La liste est désormais définitive

17 janvier Opéra Bastille – Lady Macbeth de Mzensk – Chostakovitch
25 janvier Théâtre du Châtelet – Vêpres de la Vierge – Monteverdi
31 janvier Théâtre de la Colline – Minetti – Thomas Bernhardt – Piccoli & Co
14 février Théâtre des Mathurins – Saleté – Robert Schneider
20 février Théâtre des Champs Elysées – Haydn / Bruckner – Philharmonique de Vienne / Mehta
28 février Opéra Comique – Albert Herring – Britten
7 mars Musée des Beaux-Arts de Chartres – Louis Marchand, Jean-Philippe Rameau, Pancrace Royer – Paul Goussot
21 mars Théâtre de l'Odéon – La Soulier de Satin – Claudel
29 mars Théâtre du Châtelet – Les Fées – Wagner
31 mars Théâtre des Champs Elysées – Mozart Debussy – Aldo Ciccolini
4 avril Théâtre de la Colline – La Cerisaie – Tchekhov
11 avril Ateliers Berthier Odéon – Tableau d’une exécution – Howard Barker
18 avril Cité de la Musique – Ramayana III
26 avril Opéra Bastille – Macbeth – Verdi
7 mai Théâtre des Champs Elysées – Ravel Dutilleux Berlioz – ONF / Ozawa / Fleming
17 mai Théâtre Hébertot – Jules et Marcel – Philippe Caubère et Michel Galabru
30 mai Comédie Française – La Grande Magie – Eduardo de Filippo
6 juin Théâtre Rive Gauche– L'Habilleur – Ronald Harwood
12 juin Casino de Paris – Mado la Niçoise
20 juin Opéra Bastille – Le Roi Roger – Szymanowski
28 juin Opéra Comique – Carmen – Bizet


Mise à jour des 1er octobre et 12 décembre 2008 ; dernière mise à jour le 13 mai 2009

mardi, 09 septembre 2008

Keskecetidon ?






Le Tibre (détails) - Corneille van Clève - Bassin Est du Jardin des Tuileries - Paris


lundi, 08 septembre 2008

Mettez-vous là et faîtes le mort

Je n’aime pas beaucoup Molière, icône figée de notre théâtre national, non pas en raison d’une quelconque vulgarité ou d’une inactualité des propos, mais plutôt à cause de personnages et d’intrigues stéréotypés (ah ! les mariages forcés et les pères abusifs !), de rebondissements sans queue ni tête, d’arguments lourdement assénés, et, par dessus tout, d’une langue (de Molière, sic ! (je n’arrive pas trouver l’origine de l’expression la langue de Molière, probablement en lien avec la Comédie française, autre icône de l’art dramatique (la maison de Molière))) peu intéressante.
Je n’aime pas Dom Juan, l’Ecole des Femmes, Tartuffe, les Précieuses Ridicules… J’arrive à supporter le Bourgeois Gentilhomme, l’Avare, les Fourberies de Scapin, le Malade Imaginaire, à condition qu’un acteur de génie transcende le personnage principal.

Michel Bouquet est de cette trempe. Son Avare en 2007 était absolument formidable, entre farce et désespoir. Son Malade Imaginaire, qui vient de débuter au théâtre de la Porte Saint-Martin, est de la même eau.
Quoique diminué physiquement (sa voix éraillée et faible a nécessité la sonorisation du plateau), il campe un Argan sur le fil, ni bouffon, ni tragique, vieillard en lourd et riche manteau et enfant en barboteuse, malade imaginaire mais proche de la mort.
Le plaisir enfantin avec lequel Michel Bouquet (82 ans) joue la mystification finale (« Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort ») provoque une jubilation intense du spectateur (et un triomphe aux saluts).





6 septembre 2008 – Théâtre de la Porte Saint-Martin – Le Malade Imaginaire – Molière – Mise en scène : Georges WERLER Avec : Michel BOUQUET et Juliette CARRE, Julie de Bona, Christian Bouillette, Pierre-Alain Chapuis, Olivier Claverie, Clémence Faure, Pierre Forest, Sylvain Machac, Patrick Payet, Sébastien Rognoni, Hélène Seuzaret, Pierre Val Décors : Agostino PACE Costumes : Pascale BORDET Lumières : Jacques PUISAIS Son : Jean-Pierre PREVOST Assistant metteur en scène : Sébastien ROGNONI


Bonne distribution dans l’ensemble (sauf les jeunes comme souvent), avec une Juliette Carré toujours impeccable. Mise en scène tout à la fois classique et inventive. Mon conseil : courez-y !

dimanche, 07 septembre 2008

Profondeur / Surface ; Flou / Net ; Cadré / Décadré


Si vous n’êtes pas convaincu que la photographie a toute sa place dans l’art contemporain, rendez vous immédiatement à la galerie du Jeu de Paume (site Concorde). Si vous êtes persuadé du contraire, vous y êtes forcément déjà allé (c’est un des photographes majeurs du XXe siècle). Sinon dépêchez vous, la magnifique exposition rétrospective consacrée à Richard Avedon s’achève le 27 septembre prochain.


Classiquement, l’on dit de l’art du portrait, qui n’a pas attendu l’invention de la photographie, qu’il doit, pour être grand, saisir et montrer ce que le modèle cèle au fond de lui-même (son âme si l’on veut), aller au-delà des apparences.
Richard Avedon prend le contre-pied de cette tradition, puis qu’il affirme :
« Mes photographies ne vont pas derrière la surface des choses. Elles ne vont derrière rien. Ce sont juste des lectures de la surface. » (on peut lire cela dans les escaliers entre les premier et deuxième niveau de l’exposition)


Il y a là matière à réflexion, tant cette conception (rester à la surface) heurte la vulgate de l’histoire du portait dans l’art occidental.
Mais lire la surface, la lire en détails et en totalité, ne dévoile-t-il pas plus la personnalité du modèle qu’une analyse psychologisante mise en scène en forçant le trait ?
De plus, lire la surface, ce n’est certainement pas facile, car il faut trouver la bonne distance, ni trop près ni trop loin, être précis dans la mise au point (pas uniquement au sens de la technique photographique), éviter la perturbation de ce qui n’est pas l’essentiel (le décor, le fond)…
Tous les artifices (au sens laudatif du terme) employés par Richard Avedon – le grand format, le noir et blanc, la frontalité, le fond blanc, la conservation d’un cadre noir.. – ne visent en réalité qu’à cela : se concentrer sur la surface, la lire, et la faire percevoir aux spectateurs (en tous cas à ceux qui veulent bien (ou peuvent) dépasser les limites de l’anecdote).


Le risque de tout cet art, à son plus haut niveau dans la série « In the American West », serait de verser dans une perfection glacée, qui est évitée, à mon sens, par un usage discret mais efficace du décadrage (il manque souvent un morceau de coude, de crane, une main..),


et du flou (outre le contour des modèles, une mèche de cheveu, un détail vestimentaire..).






Un délicat équilibre parfaitement réussi.

samedi, 06 septembre 2008

Le bon, le moine et le ... (première nationale)

Il paraît que demain je participerai à une première dans les annales de la cinquième république.
Oh ! Certes pas tout seul (nonobstant le taux de participation), puisqu'il s'agira du premier tour de la troisième élection législative de la première circonscription du département de l'Eure-et-Loir, après deux annulations successives.



10:48 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (4)