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lundi, 20 juin 2005
So kitsch
Le père de famille
[...]
Comment vous nomme-t-on ?
Joseph
Elle a pour nom Marie,
Je m'appelle Joseph, et nous nommons l'enfant
Jésus.
Le père de famille
Jésus! quel nom charmant!
Hector Berlioz L'enfance du Christ
20:20 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (5)
samedi, 18 juin 2005
Rothko et Thursz
On songe beaucoup à Rothko en observant les peintures de Thursz, et cela bien que Thursz préférât Soutine, si ma mémoire est exacte. De Soutine on ne trouve aucune trace directe, dans son œuvre, que des allusions à Chartres, assez fréquentes ; tandis qu’à Rothko on pense à tout moment, par un effet de fascination assez comparable, chez les deux artistes, produit en l’un et l’autre cas par la pure matérialité colorée de la peinture, par la couleur faite matière, étant immédiatement matière, indissociable de la matière : et il se trouve que cette matière, chez l’un comme chez l’autre, compte parmi les plus belles de toute l’histoire de la peinture - et chez Thursz elle est encore plus somptueuse, peut-être, plus profonde, plus variée, plus moirée, mieux inépuisable encore que chez Rothko.
Renaud Camus Outrepas Journal 2002
Frederic Matys Thursz Fuchsin 1986-1988-1989
17:15 Publié dans Peinture, Renaud Camus | Lien permanent | Commentaires (4)
Qu’est-ce que la lumière ?
Il rêva qu’il ouvrait les yeux, sur des soleils
Qui approchaient du port, silencieux
Encore, feux éteints ; mais doublés dans l’eau grise
D’une ombre où foisonnait la future couleur.
Puis il se réveilla. Qu’est-ce que la lumière ?
Qu’est-ce que peindre ici, de nuit ? Intensifier
Le bleu d’ici, les ocres, tous les rouges,
N’est-ce pas de la mort plus encore qu’avant ?
Il peignit donc le port mais le fit en ruine,
On entendait l’eau battre au flanc de la beauté
Et crier des enfants dans des chambres closes,
Les étoiles étincelaient parmi les pierres.
Mais son dernier tableau, rien qu’une ébauche,
Il semble que ce soit Psyché qui, revenue,
S’est écroulée en pleurs ou chantonne, dans l’herbe
Qui s’enchevêtre au seuil du chäteau d’Amour
Yves Bonnefoy Ce qui fut sans lumière
Claude Gellée dit Le Lorrain Psyché devant le château d'Amour
16:50 Publié dans Peinture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)
Humeur morose
11:55 Publié dans Trop intime | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 13 juin 2005
Un dernier détail
Paysage avec Noli me tangere (détail)
Claude Gellée dit Le Lorrain
15:20 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (5)