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mercredi, 27 août 2008
Attention à vos gros outils
Lorsque j'ai vu cette affichette collée dans les toilettes du Grand Palais (FIAC 2008), j'ai tout de suite sorti mon engin (numérique). J'ai immédiatement remarqué que l'image était floue, mais je n'ai pas osé reprendre de photo, de peur que l'on me prenne pour un pervers voyeur (ce que je suis, mais je ne veux pas que cela se sache). La lisibilité médiocre est la raison pour laquelle je n'ai pas publié ce cliché plus tôt, mais en ces temps de disette sur ce blogue, vous vous en contenteriez bien.
Les gros outils sont donc si répandus parmi les visiteurs et les exposants de la FIAC ? Et sont-ils donc si sales ? Et pourquoi ?!?!!
Les gros outils sont donc si répandus parmi les visiteurs et les exposants de la FIAC ? Et sont-ils donc si sales ? Et pourquoi ?!?!!
19:46 Publié dans Jeux et choses sans importance | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : fiac, toilettes, gros outils
mardi, 26 août 2008
A deux mains
Depuis quelques années, la ville de Saint Etienne, ses édiles et ses habitants, commencent à prendre conscience de la valeur du patrimoine bâti stéphanois, des XIXe et des XXe siècles pour l’essentiel. Il paraît évident que l’achèvement de l’église Saint-Pierre de Firminy, dont les plans (ou les esquisses) sont dus à Le Corbusier, et la mise en valeur de l’ensemble exceptionnel réalisé par celui-ci à Firminy-Vert (maison de la culture, stade, unité d’habitation), n’y sont certainement pas pour rien.
C’est ainsi qu’à l’occasion d’importantes opérations d’aménagement et d’urbanisme, l’architecte et urbaniste Pierre-Antoine Dalgabio (à qui l’ont doit, au début du XIXe siècle, la trame viaire encore en vigueur, ainsi que l’Hôtel de ville) est redevenu d’actualité, et les noms de Léon Lamaizière (pour l’architecture éclectique) et d’Auguste Bossu (pour l’architecture moderne) ne sont plus inconnus localement.
Immeuble dans le style de Léon Lamaizière
Ce dernier me paraît particulièrement intéressant car, au delà de sa fameuse maison sans escaliers, il a fondé avec François Clermont la Société des immeubles par étage, qui visait, dans l’entre-deux-guerres, à promouvoir la copropriété dans des constructions à coût modéré, équipés des éléments de confort moderne de l’époque, et dans un vocabulaire architectural (béton, simplicité des façades, organisation des appartements) proche, somme toute, de certains concepts du Corbusier.
L’Immeuble moderne en est le plus parfait archétype (et en totale opposition au style de Léon Lamaizière).
L'Immeuble moderne d'Auguste Bossu
Il est pourtant un bâtiment qui semble avoir échappé à l’attention générale, alors qu’il est à bien des égards emblématique. En effet, j’ai eu toutes les peines du monde à trouver les noms des architectes de la Maison de la Culture et de la Communication, que j’ai fini par dénicher sur le site de la maison de l’architecture Rhône-Alpes, à la rubrique Patrimoine du XXe siècle en Rhône-Alpes. Il s’agit donc de Alfred Ferraz, Lucien Seignol, Henry et Yves Gouyon.
Non pas que la MCC soit une œuvre particulièrement géniale, mais elle marque tout de même le paysage local, son toit étant visible de nombreux endroits.
De plus elle offre, depuis son parvis un point de vue significatif sur la ville et son passé minier.
La ville, le puits Couriot et les crassiers
D’autre part, le fameux toit est devenu le symbole de l’Opéra-théâtre de Saint-Etienne.
Enfin (dois-je avouer que cette note n’est qu’un prétexte à publier les photos suivantes ?), l’entrée de service est protégée par un paravent en béton décoré d’un ensemble d’empreintes, dans lesquelles s’insèrent parfaitement les mains du Croquis de côté.
Tout cela mériterait bien une meilleure mise en valeur !
C’est ainsi qu’à l’occasion d’importantes opérations d’aménagement et d’urbanisme, l’architecte et urbaniste Pierre-Antoine Dalgabio (à qui l’ont doit, au début du XIXe siècle, la trame viaire encore en vigueur, ainsi que l’Hôtel de ville) est redevenu d’actualité, et les noms de Léon Lamaizière (pour l’architecture éclectique) et d’Auguste Bossu (pour l’architecture moderne) ne sont plus inconnus localement.
Immeuble dans le style de Léon Lamaizière
Ce dernier me paraît particulièrement intéressant car, au delà de sa fameuse maison sans escaliers, il a fondé avec François Clermont la Société des immeubles par étage, qui visait, dans l’entre-deux-guerres, à promouvoir la copropriété dans des constructions à coût modéré, équipés des éléments de confort moderne de l’époque, et dans un vocabulaire architectural (béton, simplicité des façades, organisation des appartements) proche, somme toute, de certains concepts du Corbusier.
L’Immeuble moderne en est le plus parfait archétype (et en totale opposition au style de Léon Lamaizière).
L'Immeuble moderne d'Auguste Bossu
Il est pourtant un bâtiment qui semble avoir échappé à l’attention générale, alors qu’il est à bien des égards emblématique. En effet, j’ai eu toutes les peines du monde à trouver les noms des architectes de la Maison de la Culture et de la Communication, que j’ai fini par dénicher sur le site de la maison de l’architecture Rhône-Alpes, à la rubrique Patrimoine du XXe siècle en Rhône-Alpes. Il s’agit donc de Alfred Ferraz, Lucien Seignol, Henry et Yves Gouyon.
Non pas que la MCC soit une œuvre particulièrement géniale, mais elle marque tout de même le paysage local, son toit étant visible de nombreux endroits.
De plus elle offre, depuis son parvis un point de vue significatif sur la ville et son passé minier.
La ville, le puits Couriot et les crassiers
D’autre part, le fameux toit est devenu le symbole de l’Opéra-théâtre de Saint-Etienne.
Enfin (dois-je avouer que cette note n’est qu’un prétexte à publier les photos suivantes ?), l’entrée de service est protégée par un paravent en béton décoré d’un ensemble d’empreintes, dans lesquelles s’insèrent parfaitement les mains du Croquis de côté.
Tout cela mériterait bien une meilleure mise en valeur !
19:36 Publié dans Architecture, Saint-Etienne | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 24 août 2008
La Grenouille, l'Opéra de Paris et le Monde Diplomatique (fable)
Dans la série NCIS Enquêtes spéciales, diffusée actuellement sur M6 (saison 4), la Grenouille est un méchant très méchant et très rusé régnant sur le trafic d’armes international. Il est cependant très subtil et très raffiné, puisqu’il est français. Faute de preuves (ou peut-être par anti-américanisme primaire), la France refuse d’extrader la Grenouille.
Le jeu de mot sur le batracien emblème national est un peu cousu de fil de blanc, mais il y a mieux. En effet, un des scénaristes, sans doute exaspéré par la programmation de Gérard Mortier et Brigitte Lefèvre à l’Opéra de Paris, fait dire à la Grenouille (épisode 23) :
« Comment l’Opéra de Paris peut il bien garder une compagnie de ballet classique alors qu’il ne donne jamais de ballet classique ! »
Le même scénariste a certainement une dent contre ATTAC, les altermondialistes et Ignacio Ramonet, puisque l’infâme Grenouille est un lecteur…
...du Monde Diplomatique !
Le jeu de mot sur le batracien emblème national est un peu cousu de fil de blanc, mais il y a mieux. En effet, un des scénaristes, sans doute exaspéré par la programmation de Gérard Mortier et Brigitte Lefèvre à l’Opéra de Paris, fait dire à la Grenouille (épisode 23) :
« Comment l’Opéra de Paris peut il bien garder une compagnie de ballet classique alors qu’il ne donne jamais de ballet classique ! »
Le même scénariste a certainement une dent contre ATTAC, les altermondialistes et Ignacio Ramonet, puisque l’infâme Grenouille est un lecteur…
...du Monde Diplomatique !
11:09 Publié dans Jeux et choses sans importance | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 16 août 2008
Les rats aah ! aaaah !
Les rats aah ! aaaah !
Les rats ont envahi la gare (Montparnasse)
Soit par (L)azare (Saint), soit par Baltard
Les rats ont envahi la gare (Montaparnasse)
Cessez de pleurer, charmant Esprit de l’escalier
Les rats ont quitté la gare (Montparnasse)
(avec l’aimable absence de permission de Serge Reggiani)
Chose vue lundi dernier dans la nuit : une débandade de rats sur les quais et les voies de la gare Montparnasse.
Prise de peur, une locomotive s’est suicidée.
Les rats ont envahi la gare (Montparnasse)
Soit par (L)azare (Saint), soit par Baltard
Les rats ont envahi la gare (Montaparnasse)
Cessez de pleurer, charmant Esprit de l’escalier
Les rats ont quitté la gare (Montparnasse)
(avec l’aimable absence de permission de Serge Reggiani)
Chose vue lundi dernier dans la nuit : une débandade de rats sur les quais et les voies de la gare Montparnasse.
Prise de peur, une locomotive s’est suicidée.
10:49 Publié dans Brève | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 15 août 2008
C'est beau Chartres, mais ça pue (Léo Ferré)
En fouinant sur Youtube, je suis tombé sur cette extrait d’un entretien avec Léo Ferré lors duquel il évoque en passant la cathédrale de Chartres. C’est assez lapidaire, mais non sans écho en ce jour de grande fréquentation du sanctuaire marial (s’il y avait lieu, je serais plutôt attiré par une religion du silence et de la solitude).
(extrait situé vers 3'40")
Vous n’êtes pas un esprit très religieux…
Pas du tout
Ça ne vous gène pas de ne pas être religieux ?
Moi j’aime Chartres, parce que c’est la psychologie de l’art ; c’est beau, Chartres.
Mais ça pue.
C’est triste.
Quand vous rentrez dans l’église, dans la cathédrale de Chartres, ça pue, alors je fous le camp en vitesse. Je préfère le Beaujolais.
[…]
La religion, c’est la fin du monde
(extrait situé vers 3'40")
19:38 Publié dans Chartres | Lien permanent | Commentaires (0)