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mardi, 26 août 2008

A deux mains

Depuis quelques années, la ville de Saint Etienne, ses édiles et ses habitants, commencent à prendre conscience de la valeur du patrimoine bâti stéphanois, des XIXe et des XXe siècles pour l’essentiel. Il paraît évident que l’achèvement de l’église Saint-Pierre de Firminy, dont les plans (ou les esquisses) sont dus à Le Corbusier, et la mise en valeur de l’ensemble exceptionnel réalisé par celui-ci à Firminy-Vert (maison de la culture, stade, unité d’habitation), n’y sont certainement pas pour rien.

C’est ainsi qu’à l’occasion d’importantes opérations d’aménagement et d’urbanisme, l’architecte et urbaniste Pierre-Antoine Dalgabio (à qui l’ont doit, au début du XIXe siècle, la trame viaire encore en vigueur, ainsi que l’Hôtel de ville) est redevenu d’actualité, et les noms de Léon Lamaizière (pour l’architecture éclectique) et d’Auguste Bossu (pour l’architecture moderne) ne sont plus inconnus localement.


Immeuble dans le style de Léon Lamaizière

Ce dernier me paraît particulièrement intéressant car, au delà de sa fameuse maison sans escaliers, il a fondé avec François Clermont la Société des immeubles par étage, qui visait, dans l’entre-deux-guerres, à promouvoir la copropriété dans des constructions à coût modéré, équipés des éléments de confort moderne de l’époque, et dans un vocabulaire architectural (béton, simplicité des façades, organisation des appartements) proche, somme toute, de certains concepts du Corbusier.


L’Immeuble moderne en est le plus parfait archétype (et en totale opposition au style de Léon Lamaizière).


L'Immeuble moderne d'Auguste Bossu

Il est pourtant un bâtiment qui semble avoir échappé à l’attention générale, alors qu’il est à bien des égards emblématique. En effet, j’ai eu toutes les peines du monde à trouver les noms des architectes de la Maison de la Culture et de la Communication, que j’ai fini par dénicher sur le site de la maison de l’architecture Rhône-Alpes, à la rubrique Patrimoine du XXe siècle en Rhône-Alpes. Il s’agit donc de Alfred Ferraz, Lucien Seignol, Henry et Yves Gouyon.
Non pas que la MCC soit une œuvre particulièrement géniale, mais elle marque tout de même le paysage local, son toit étant visible de nombreux endroits.


De plus elle offre, depuis son parvis un point de vue significatif sur la ville et son passé minier.


La ville, le puits Couriot et les crassiers

D’autre part, le fameux toit est devenu le symbole de l’Opéra-théâtre de Saint-Etienne.



Enfin (dois-je avouer que cette note n’est qu’un prétexte à publier les photos suivantes ?), l’entrée de service est protégée par un paravent en béton décoré d’un ensemble d’empreintes, dans lesquelles s’insèrent parfaitement les mains du Croquis de côté.





Tout cela mériterait bien une meilleure mise en valeur !

Commentaires

les mains du mur en béton de la maison de la culture de saint Étienne sont les mains des architectes et de tous les hommes du gros œuvre du chantier l'empreinte a été prise sur le chantier sur une planche de coffrage ,découpée,et clouée en fond de coffrage

Écrit par : seignol | dimanche, 11 juillet 2010

Bonjour, étudiante en première année de gestion urbaine j'ai réalisé un stage à saint-étienne. Je suis actuellement dans la phase de rédaction de mon rapport et je cherche à l'illustrer. Votre photo des crassiers m'a interpellé c'est pourquoi j'aimerais savoir s'il est possible que je l'utilise en citant votre nom bien entendu.
Merci d'avance pour votre réponse.
Elsa

Écrit par : Elsa | jeudi, 10 mars 2011