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mardi, 21 mars 2006

Music


Vendredi. L’un accumule jusqu’à faire disparaître l’anecdote sous la peinture, littéralement. L’autre épure jusqu’à faire disparaître la peinture. J’ai vu l’un et l’autre à Art Paris 06 au Grand Palais - l’un, Eugène Leroy à la Galerie de France, l’autre, Zoran Music à la Galeria d’Arte Contini. Tous deux démontrent, par des moyens techniques radicalement opposés, la force irremplaçable de la peinture.


Samedi. Je suis encore et toujours à Venise. J’achète Seule Venise de Claudie Gallay.

Dimanche. Je lis Seule Venise d’une seule traite dans le train. La narratrice découvre Zoran Music, par l'entremise de la lecture de La Barbarie ordinaire de Jean Clair. La rencontre du peintre, dans un café vénitien, est très émouvante.

Lundi. Jean Clair est l’invité de Kathleen Evin sur France Inter, à l’occasion de la publication de son Journal atrabilaire. A la fin de l’émission, on entend la voix de Zoran Music « J’aurais voulu que la lumière sorte de la toile ».



Commentaires

je les aime tous les deux, enfin surtout Music les paysages, les dessins du camps, les grands nus de vieillard ; mais le côté presque comestible de Leroy est plaisant, un cran au dessous

Écrit par : brigetoun | mercredi, 22 mars 2006