Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Deuxième anniversaire | Page d'accueil | Tourismes (Edinburgh 2) »

samedi, 09 mai 2009

Icônes (Edinburgh 1)



La façon dont une peinture, surtout lorsqu’elle ne présente pas un intérêt artistique majeur, devient une icône est souvent un grand mystère.

Pourquoi der Arme Poet de Carl Spitzweg est-il le tableau le plus connu des Allemands ?

Pourquoi la Joconde est-elle quasiment devenue invisible en tant qu’œuvre, cachée qu’elle est derrière l’icône ?

Et comment se fait-il que le Patineur (portrait du révérend Robert Walker patinant sur le lac de Duddingston) de Sir Henry Raeburn, visible à la National Gallery of Scotland soit devenu l’emblème de l’art écossais ?






Source : Miquel Guifré - Galerie Flickr





Source : National Galleries of Scotland


Le cas du Patineur est d'autant plus intéressant que ce symbole de la peinture écossaise serait en fait l’œuvre d'un peintre français (Henri-Pierre Danloux, si l'on en croit une nouvelle brève de la Tribune de l'Art de mars 2005). Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette information n'est pas disponible sur place !

Commentaires

Bah, il y a bien des gens qui demeurent persuadés que Léonard est un peintre français, alors finalement, cette imprécision savoureuse n'est jamais qu'un juste retour des choses :o)

Écrit par : Jean-Christophe | dimanche, 10 mai 2009

Pas souvenir de ce patineur-là... mais le Titien, y est-il encore ? il était question de le vendre, ou de l'envoyer à Londres ?

Écrit par : guillaume | mardi, 12 mai 2009

JC> Léonard n'est pas un peintre français ? Ciel !
g>La collection du duc de Sutherland est toujours là (les Sept Sacrements de Poussin, les Raphaël, les Titien). La National Gallery d'Edimbourg et celle de Londres ont acheté "Diane et Actéon" 50 M£ au duc, avec une promesse d'achat pour l'autre Titien, et un engagement de laisser le reste de la collection à Edimbourg pendant 21 ans. "Diane et Actéon" va effectivement se partager entre Edimbourg et Londres (5 ans/5 ans).

Écrit par : Philippe[s] | mardi, 12 mai 2009