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samedi, 30 septembre 2006

Requiem[s]

J’ai assisté hier soir à mon premier Requiem de l’année Mozart, et même à mon premier concert Mozart de l’année Mozart !
C’était la soirée d’ouverture des Journées lyriques de Chartres et d’Eure-et-Loir, présentée par Eve Ruggieri dans la cathédrale de Chartres.


L’interprétation fut honnête, sans trait remarquable qui la ferait se distinguer particulièrement, en dehors d’une remarquable soprano (Diana Highee), qui chanta en première partie un air extrait de La Betulia Liberata et l'Exsultate Jubilate.
Ayant écouté peu auparavant la fin de la répétition générale, je m’attendais à de plus fortes émotions, le tempo, adapté à l’acoutisque du vaisseau de la nef, m’ayant semblé très retenu et propice à une grandeur tragique qui n’apparut point le soir.
Il faut dire que le concert était sonorisé, de façon remarquable, certes, mais tout de même audible. Cette sonorisation, ainsi que la modification de la réverbération induite par la présence du public, a pu entraîner une direction plus allante de la part du chef d’orchestre.
Sonorisation probablement indispensable, si j’en juge par une expérience déjà ancienne de Requiem de Mozart dans une cathédrale, Strasbourg en l’occurrence. Placé au milieu de la nef, je n’avais strictement rien entendu d’intelligible, et passablement énervé cet été là par plusieurs expériences du même type (à la Chaise-Dieu et Aix-en-Provence si mes souvenirs sont exacts), j’avais écrit un courrier furibond à Diapason, qui l’avait publié dans son courrier des lecteurs !

Puisque j’en suis à me remémorer cette période, et à évoquer le Requiem, je me souviens avoir impressionné un mien camarade, lorsque j’étais étudiant à Strasbourg, en affortissant de façon péremptoire que la Grand’Messe en ut mineur était bien supérieure au dit Requiem. Je me demande bien d’où je pouvais sortir cette conviction à l’époque, béotien que j'étais, mais toujours est-il que ce fut le début d’une grande amitié, qui dure toujours, puisque je m’apprête dans quelques minutes à partir pour séjourner chez lui jusqu’à dimanche.

Mais au fond, aujourd’hui, je crois toujours que la Grand’Messe en ut mineur est effectivement une œuvre plus constamment sur les sommets mozartiens que le Requiem.

Chartres ; Cathédrale – Mozart ; Requiem – Diana Highee, Stéphanie d’Oustrac, Yann Beuron, François Lis, Ensemble orchestral Prométhée, Chœur de l’Orchestre de Paris, direstion Pierre-Michel Durand

Commentaires

Simple problème d'acoustique. S'installer dans le choeur à Strasbourg revient à se trouver au dessous d'une profonde cavité qui retient les sons. La voûte de la nef se situant bien plus bas, pas grand chose ne sort de cet absobeur à vibrations. L'orchestre devrait s'installer en début de nef: je pense que l'acoustique serait meilleure... Hug!

Écrit par : RPH | dimanche, 01 octobre 2006

Tout à fait d'accord sur la hiérarchie Grand'messe / Requiem.

Écrit par : MuMM | dimanche, 01 octobre 2006