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lundi, 13 mars 2006

Bach, précurseur de la forme sonate

(Gilles Cantagrel évoque le second livre du Clavier bien tempéré)

Dans le genre de l'invention à deux ou trois voix, dix sur les vingt-quatre préludes du Second Livre présentent une structure bipartite, parfois identifiée par une barre de reprise [...].
Dans la deuxième section, généralement plus importante que la première, il arrive même que Bach imagine une réexposition du motif initial - préludes n°5 ( majeur), 12 (fa mineur), 21 (si bémol majeur) -, en quoi il peut apparaître comme l'un des précurseurs de la forme sonate.
Le Moulin et la Rivière - Gilles Cantagrel

13:50 Publié dans Bach | Lien permanent | Commentaires (10)

Commentaires

Commentaire en forme de troll (vengeance contre l'annonce ambiguë du "nouveau départ oblige) :

Qu'est-ce que ça ajoute ou enlève à Bach, d'avoir inventé l'eau tiède ?

Écrit par : DavidLeMarrec | lundi, 13 mars 2006

Forme sonate = eau tiède ? J'attends la réplique vengeresse...

Écrit par : Philippe[s] | lundi, 13 mars 2006

(zut et rezut, il va vraiment falloir réagir....).

Bien d'accord avec David : ce n'est pas pour ce genre de reprise que Bach mérite d'être célébré.

Ce n'est pas un scoop que la forme sonate trouve son origine dans les danses de la suite baroque (par exemple, de l'allemande). Par ailleurs, la reprise est quelque chose d'aussi vieux que la musique. Tout cela n'enlève rien à la révolution qui se produit après Bach, avec les premiers classiques, qui se posent un problème différent de celui de Bach. Et pour revenir à la discussion précédente (car c'est en partie la même idée), je maintiens que le retour du même ne fait pas le même effet dans des variations classiques telles que celles de l'opus 109 (avec leur gradation) ou dans les Goldberg - et ce n'est pas un problème de lecture psychologisante ou d'"absence de sensibilité" chez Bach. J'arrête d'écrire de peur de dépasser mes limites (allons regarder le 2ième cahier du CBT, tout de même).

Écrit par : zvezdo | lundi, 13 mars 2006

Simplement, ce qui est démontré là ne bouleverse pas l'histoire de la musique amha.
Exposition-réexposition avec un rapport de tonique-dominante, ce n'est pas non plus une invention fulgurante. :-)

Écrit par : DavidLeMarrec | mardi, 14 mars 2006

Que dit wikipedia à propos de la sonate:

Même les introductions des cantates étaient de courtes sonates. Parfois seulement quelques mesures, mais dans les grandes cantates de Bach on trouve des introductions nommées « sinfonia » souvent avec un ou deux instruments solistes.

Écrit par : jean-luc | mardi, 14 mars 2006

J'attends avec impatience votre article "Pourquoi la musique de Bach me touche-t-elle?"!

Écrit par : jean-luc | mardi, 14 mars 2006

"Pourquoi la musique de Bach me touche-t-elle?" C'est déjà un peu fait, non ?

Écrit par : sk†ns | mardi, 14 mars 2006

C'est même une rubrique à part entière ici. 8-)

Écrit par : DavidLeMarrec | mardi, 14 mars 2006

Ah oui ! ce clapier est mal tempéré.

Écrit par : sk†ns | mardi, 14 mars 2006

C'est vrai que je n'ai pas encore tout lu. Mais je faisais allusion à la conclusion de la note du 24 février:

"Seul Bach résiste, comme il résiste à tout, et cette note étant déjà trop longue et trop pesante, je tenterais une explication une prochaine fois, qui sera peut-être aussi une tentative d’analyser pourquoi sa musique résonne en moi comme aucune autre."

La musique de Bach résonne également comme aucuen autre en moi et je me dis que ceci pourrait m'aider à comprendre. Je pourrais essayer de faire l'analyse moi-même, mais je suis assez fainéant.

Écrit par : jean-luc | mercredi, 15 mars 2006