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mardi, 14 février 2006
Un cri

En lisant l'intéressante biographie que lui consacre Michael Peppiatt (éditions Flammarion), je retrouve cette phrase bien connue de Francis Bacon à propos du Massacre des innocents de Nicolas Poussin (Chantilly - Musée Condé).
Et elle me replonge dans la perplexité que j'éprouve devant les tableaux de Poussin (hormis les paysages avec anecdotes), un mélange d'admiration - l'intelligence, la technique -, d'indifférence - la froideur, l'absence de mouvement -, et d'irritation - l'ancêtre de l'art pompier.
00:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Ancêtre de l'art pompier ? En pliant la toile, alors. :-)
Écrit par : DavidLeMarrec | mardi, 14 février 2006
Mais si : bien des tableaux de Poussin me font penser à Bouguereau
Écrit par : Philippe[s] | mardi, 14 février 2006
Bien d'accord : on a là une peinture taillée au cordeau, calculée au milllimètre, dont chaque élément hurle qu'il a du sens ! C'est fatigant pour les yeux et l'estomac, ça ressemble finalement à un forêt-noire avec trop de chocolat, trop de crème fraîche, trop de cerises.
Écrit par : KA | mercredi, 15 février 2006
Bouguereau !!! tu nous laisses bouche bée !
Écrit par : Tlön | mercredi, 15 février 2006