« Mais que diable... | Page d'accueil | Il fût d'une exquise courtoisie »
vendredi, 27 janvier 2006
L'embarquement de Ferrando et Guglielmo
Ma contribution à l'année Mozart.
Soave sia il vento
Tranquilla sia l'onda
Ed ogni elemento
Benigno risponda
Ai nostri desir
C'étaient de très grands vents sur toutes faces de ce monde, [...]
« Ô toi, désir, qui vas chanter… » Et ne voilà-t-il pas déjà toute ma page elle-même bruissante,
Comme ce grand arbre de magie sous sa pouillerie d'hiver : vain de son lot d'icônes, de fétiches,
Berçant dépouilles et spectres de locustes; léguant, liant au vent du ciel filiales d'ailes et d'essaims, lais et relais du plus haut verbe -
Ha ! très grand arbre du langage peuplé d'oracles, de maximes et murmurant murmure d'aveugle-né dans les quinconces du savoir...
Port de mer avec la villa Médicis (1637) Claude Gellée dit Le Lorrain
Cosi fan tutte (trio de l'acte I - scène 6) Wolfgang Amadeus Mozart - Lorenzo da Ponte
Vents I (extraits) Saint-John Perse