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samedi, 02 avril 2005

Montbrison


Je lis dans Le sentiment géographique de Michel Chaillou ce passage tiré du Dictionnaire géographique et politique des Gaules et de la France de l’abbé Jean-Joseph Expilly :

«On remarque qu’en général les peuples du Forest ont assez de douceur, qu’à Montbrison les habitants sont peu agités de passions, préférant la vie paisible et tranquille à toute autre qui pourrait aux dépens de leur repos leur procurer une amélioration de fortune»



Après cela, il n’est guère surprenant que le plus célèbre fils de Montbrison ne revendique guère ses origines.


Commentaires

Ou est son autre moitié? Boul ez Bill

Écrit par : Tlön | samedi, 02 avril 2005

Je profite de l'occasion pour signaler que les règles de la prononciation du français voudrait que l'on dise Boulé et non Boulèze.

Écrit par : Philippe | samedi, 02 avril 2005

Montbrison est ville fleurie * * * *, ce que personne ne dit.
Aimé Jacquet, il vient du Forez (foré).

Écrit par : sk†ns | dimanche, 03 avril 2005

Eh oui, Aimé Jacquet est né à Sail sous Couzan, dans les monts du Forez. La région était cependant plus connue avant la coupe du monde pour abriter le château de la Bâtie d'Urfée, lieu de naissance d'Honoré d'Urfé, auteur de la fameuse Astrée, dont l'action se déroule dans le Forest. L'Astrée et le Forez sont d'ailleurs le sujet du Sentiment géographique de Michel Chaillou.

O tempora O mores

Écrit par : Philippe[s] | dimanche, 03 avril 2005

Le lecteur de Renaud Camus que vous semblez être ajoutera Henry Jean-Marie Levet à cette liste.

Écrit par : VS | dimanche, 10 avril 2005

Oh ! je n'avais jamais remarqué que Henry Jean-Marie Levet était né à Montbrison !
"La maison des Levet était blanche entre les arbres; on devinait des coupes de pétunias, de belles-de-nuit" (Léon-Paul Fargue). C'était la plus grosse maison de Montbrison, rapporte Michel Bulteau dans mon édition des "Cartes postales" à la Table Ronde (c'est une préface qu'en fait je n'avais jamais lue).
Ce quatrain m'a longtemps poursuivit (on doit le trouver dans le journal de Renaud Camus, je pense):

Ni les attraits des plus aimables Argentines,
Ni les courses à cheval dans la pampa,
N'ont le pouvoir de distraire de son spleen
Le Consul général de France à la Plata !

Bienvenue à vous dans mes modestes pages, chère VS.

Écrit par : Philippe | dimanche, 10 avril 2005

Tout le plaisir est pour moi (I mean it).

La préface (celle de Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud) joue son rôle dans l'identification des citations des Eglogues. Si vous lisez Echange vous retrouverez le cliquetis derrière les bosquets, l'évocation du bord d'un lac (de mémoire, je ne rouvre pas les livres), et un extrait repris sans citation dans Eté.
Je vous envie de posséder cet exemplaire de la Table Ronde plutôt que le banal Gallimard Poésie.

PS: pour quoi ce [s] qui apparaît et disparaît? Il y aurait deux Philippe?

Écrit par : VS | dimanche, 10 avril 2005

Le [s] ne devrait pas disparaître, il ne disparaîtra plus.

Écrit par : Philippe[s] | dimanche, 10 avril 2005

"Montbrison, Montbrison, où se croisent tant de fils du texte qui m'écrit" - Renaud Camus, Journal d'un voyage en France.

Écrit par : Talmont | lundi, 11 avril 2005