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vendredi, 02 novembre 2007

Abs[traction] ? Abs[urdité] !

Ce matin, par la grâce de Sylvie Valayre et, surtout, par celle de Franck Ferrari, France Musique s’était muée en Rires et Chansons.
Cependant, ce n’est pas cela qui m’a fait bondir dans ma salle de bain, mais la recension, dans la revue de presse, de l’article du Nouvel Observateur consacré par Jacques Drillon à deux interprètes des Variations Goldberg (Zhu Xiao-Mei et Simone Dinnerstein).
Je suis retourné à la source pour vous livrer cette perle de la plus belle eau, malheureusement ressortissant aux clichés les plus éculés :

« Elle [Simone Dinnerstein] laisse passer des sentiments qui semblaient étrangers à cette musique, la plus abstraite du monde : la tristesse, la tendresse, et même la compassion. »
(c’est moi qui souligne)

Je pense qu’il faut être sourd, et fort sot, pour confondre ainsi la prodigieuse intelligence et la complexité de la construction de l’œuvre avec une quelconque abstraction (de façon générale, à part dans l'Art de la Fugue, et encore, Bach est vraiment très loin de toute abstraction).



L’écoute, par exemple, de la variation 25, si sensible, si frémissante, si tendre et douloureuse à la fois suffit, s’il en était besoin, à dissiper l’image d’un pur esprit imaginant in abstracto de savantes constructions musicales théoriques.


Variation Goldberg XXV par Tatiana Nikolaeva (Live in Stockholm)


15:20 Publié dans Bach | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 01 novembre 2007

Excuses, raisons, échappatoires, motifs, circonstances atténuantes, justifications, allégations, mobiles, causes, légitimes défenses, origines, prétextes, et autres fariboles et billevesées





et cela ne va pas s'arranger avec le prochain déménagement.