dimanche, 31 janvier 2010
Reflet[s]
12:54 Publié dans Aix en Provence | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pavillon noir, aix-en-provence
jeudi, 28 août 2008
« Quel beau motif »
Les relations entre un artiste et sa ville natale sont rarement cordiales, mais généralement, quand la notoriété arrive (le plus souvent après la mort), les intérêts économico-touristiques, la reconnaissance médiatique, le temps qui passe estompent les critiques, et les commémorations ne tardent pas à fleurir.
Cézanne et Aix ne font pas exception à la règle, mais l’acceptation du peintre par la cité me semble avoir été excessivement laborieuse. Deux exemples simplement pour illustrer les réticences des aixois :
En 1925, Auguste-Henri Pontier, alors conservateur du musée Granet, claironne qu’aucune œuvre de Cézanne n’entrera au musée de son vivant. L’hommage à Cézanne de Maillol est ainsi refusé par la municipalité ainsi qu’une donation du célèbre marchand d’art Ambroise Vollard. Le résultat, c’est que le musée Granet aurait du mal à changer de nom, car il est très riche en Granet, et très pauvre en Cézanne (il y a heureusement d’autres tableaux intéressants).
Il a fallu d’autre part attendre 1969, et moult vicissitudes, pour que la ville d’Aix se rende propriétaire de l’atelier que le peintre s’était fait construire en 1902 sur la colline des Lauves (aujourd’hui colonisée par les lotissements, heureusement rendus invisibles par la végétation cachant désormais l’horizon).
L'atelier de Cézanne vu depuis le jardin
Mais depuis quelques années, tourisme et marketing aidant, Cézanne s’est largement rattrapé, au point d’éclipser totalement les autres gloires aixoises (du Roi René à Mirabeau, de Campra à Milhaud, sans oublier Zola ou Andréa Ferréol). Depuis la grande rétrospective de 2006 organisée pour la réouverture du musée Granet, il n’est question que de parcours Cézanne (à grands coups de clous en bronze dans les rues), de route Cézanne, de « terrain des peintres » (où l’on peut comparer le panorama de la Sainte-Victoire à des reproductions des toiles de Cézanne) et de visites des Sites Cézanne (outre l’atelier des Lauves, la bastide du Jas de Bouffans et les carrières de Bibemus). Les tarifs sont prohibitifs et les lieux envahis par les touristes japonais, mais désertés par tout esprit cézannien.
La Sainte-Victoire vue depuis le terrain des peintres
Heureusement, le massif de la Sainte-Victoire est toujours là, et toujours intact malgré les incendies.
Une promenade près du Tholonet
Cézanne et Aix ne font pas exception à la règle, mais l’acceptation du peintre par la cité me semble avoir été excessivement laborieuse. Deux exemples simplement pour illustrer les réticences des aixois :
En 1925, Auguste-Henri Pontier, alors conservateur du musée Granet, claironne qu’aucune œuvre de Cézanne n’entrera au musée de son vivant. L’hommage à Cézanne de Maillol est ainsi refusé par la municipalité ainsi qu’une donation du célèbre marchand d’art Ambroise Vollard. Le résultat, c’est que le musée Granet aurait du mal à changer de nom, car il est très riche en Granet, et très pauvre en Cézanne (il y a heureusement d’autres tableaux intéressants).
Il a fallu d’autre part attendre 1969, et moult vicissitudes, pour que la ville d’Aix se rende propriétaire de l’atelier que le peintre s’était fait construire en 1902 sur la colline des Lauves (aujourd’hui colonisée par les lotissements, heureusement rendus invisibles par la végétation cachant désormais l’horizon).
L'atelier de Cézanne vu depuis le jardin
Mais depuis quelques années, tourisme et marketing aidant, Cézanne s’est largement rattrapé, au point d’éclipser totalement les autres gloires aixoises (du Roi René à Mirabeau, de Campra à Milhaud, sans oublier Zola ou Andréa Ferréol). Depuis la grande rétrospective de 2006 organisée pour la réouverture du musée Granet, il n’est question que de parcours Cézanne (à grands coups de clous en bronze dans les rues), de route Cézanne, de « terrain des peintres » (où l’on peut comparer le panorama de la Sainte-Victoire à des reproductions des toiles de Cézanne) et de visites des Sites Cézanne (outre l’atelier des Lauves, la bastide du Jas de Bouffans et les carrières de Bibemus). Les tarifs sont prohibitifs et les lieux envahis par les touristes japonais, mais désertés par tout esprit cézannien.
La Sainte-Victoire vue depuis le terrain des peintres
Heureusement, le massif de la Sainte-Victoire est toujours là, et toujours intact malgré les incendies.
Une promenade près du Tholonet
Un motif étourdissant se développe du côté du levant : Sainte-Victoire et les rochers qui dominent Beaurecueil.
J’ai dit : « Quel beau motif ».
Cézanne : Lettre à Zola, 14 avril 1878
19:48 Publié dans Aix en Provence, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cézanne, tourisme, sainte-victoire, aix-en-provence
samedi, 12 juillet 2008
K comme...
Les rues d'Aix-en-Provence ne sont pas avares d'antiques publicités. C'est ainsi que l'on peut voir une lune hilare éclipsant un triste soleil vanter les mérites d'un défunt cirage à la cire (une sorte de méta-cirage ?), près de l'hôtel de ville.
Dans le même quartier, il convient d'exiger le K pour avoir un véritable bouillon (sous peine d'écoper d'un procès ?)
La réclame Kub est directement voisine de la publicité, très colorée elle aussi, pour la religion catholique.
On pourrait suggérer à l'archevêque d'Aix-Marseille, dont la cathédrale aixoise est toute proche, d'intervenir nuitamment pour faire cesser la concurrence.
Dans le même quartier, il convient d'exiger le K pour avoir un véritable bouillon (sous peine d'écoper d'un procès ?)
La réclame Kub est directement voisine de la publicité, très colorée elle aussi, pour la religion catholique.
On pourrait suggérer à l'archevêque d'Aix-Marseille, dont la cathédrale aixoise est toute proche, d'intervenir nuitamment pour faire cesser la concurrence.
17:31 Publié dans Aix en Provence, Images sans prétention | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 03 juillet 2008
De retour...
... le 10 juillet.
(images de l'année dernière)
20:16 Publié dans Aix en Provence, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 24 juillet 2007
Je me souviens de la place d'Albertas
Je me souviens que la place d'Albertas était dans un triste état. Mais je me souviens que la place d'Albertas était à l'écart des flux touristiques.
Je me souviens que Madame le Juge Elisabeth Massot, interprétée par Simone Signoret, habitait place d'Albertas.
Yin et Yang sur la place d'Albertas en cours de restauration
Je ne me souvenais pas que la place d'Albertas était en fait un pur décor pour l'hôtel d'Albertas
Aix en Provence 21 juillet 2007
Je me souviens que Madame le Juge Elisabeth Massot, interprétée par Simone Signoret, habitait place d'Albertas.
Yin et Yang sur la place d'Albertas en cours de restauration
Je ne me souvenais pas que la place d'Albertas était en fait un pur décor pour l'hôtel d'Albertas
Aix en Provence 21 juillet 2007
21:00 Publié dans Aix en Provence, Images sans prétention, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)